LE MONDE DE RUSTY !

Véritable institution au sein du CFCBB, le Challenge Léon Destailleur s’enorgueillit chaque année d’une foule de résistants. Les adeptes sont remontés comme des pendules et ce concours aussi festif que compétitif s’affiche tel le trophée Freestyle qu’il faut absolument remporter ! Eh oui Msieurs Dames, il est bien révolu le temps des « le Mondio n’est plus ce qu’il était » ou « chez nous, le Mondio se pratique par des cabots qui n’assurent pas en Ring »… cher(e)s ami(e) s, ces termes s’avèrent out, caduques et surtout limite insultants.
Au jour d’aujourd’hui, les rênes sont repris dans l’esprit d’une totale polyvalence, d’une adaptabilité de chaque instant et cela, sans oublier un esthétisme de pointe. Alors quand je site l’esprit, j’entends par là : pas de concurrent(e)s qui se plaignent à tout bout de champ, pas de « ça t’as pas le droit » et enfin pas  de « pff, bien trop compliqué » ! Ce constat m’était apparu au jubilé de Sniper où plusieurs réflexions m’avaient sauté aux yeux. Bon sang, m’étais-je dit, quel beau parcours. Serait-ce dû en l’honneur de notre champion du Monde ? Non, 100 fois non, m’ont avoué les utilisateurs présents, nous souhaitons un travail en corrélation de nos espérances. Devant tant d’ardeur, je n’ai pu qu’acquiescer un « bravo » et si les aficionados de l’ustensile infernal veulent du taf, croyez moi, en ces 11 & 12 avril, ils allaient être servis…  

TOME 1 : Le Lion, la Sorcière Blanche & l’Armoire Magique

Pour bien réaliser l’engouement du Ch Destailleur, il faut revenir à ses prémisses. Dans l’antre de notre Nationale d’Elevage, un 1er tournoi fut intégré dès 1985 : le fameux Ch F.Wasels. Celui-ci fut rapidement intronisé comme seconde finale. C’est bien simple, le socle à 3 têtes étant devenu un symbole pour tous Ringueurs, il fallait repenser un autre concept pour les disciplines avoisinantes. Il y eut d’abord des concours Mondio incorporés dans la N-E en alternance du Wasels, puis le phénomène prit une ampleur considérable à un point, que son propre terrain fut exigé. De là, il devenait nécessaire de l’inaugurer en tant que tel et, c’est en réunion que le choix (à l’unanimité) se porta sur Mr Destailleur.

Fier de cet honneur, il acceptera de couper le ruban en 2002 à St Denis l’Hôtel face à de nombreux fans venus le saluer. Depuis, nous n’avons de cesse que de perpétuer la tradition et sans vous, rien ne serait possible. Néanmoins, la foule d’épisodes (du genre concours obligatoires) et surtout les changements de dates de la finale Mondioring, nous ont causé quelques soucis. Il nous fallait jongler chaque année avec une épée au dessus du museau et franchement, ça en devenait lassant. Puis, l’année 2008 fut carrément le coup de hachoir qui étêtera la carafe… houlala, nous étions dans une impasse d’où il serait difficile d’émerger, mais fort heureusement nous avons regroupé nos neurones pour trouver THE solution et voilà : la récompense fut de taille ! Alors OK, cette pharaonique entreprise n’aurait pu voir le jour sans notre Lion à nous, j’ai nommé Michel Picault. Ce Monsieur étant partout à la fois, « précurseur, administrateur, régleur, restaurateur, entrepreneur et joueur », il aurait été impossible de réaliser un thème comme « Le Monde de Narnia » sans un homme d’une telle expérience. Heureux de ce succès, il n’oubliera pas de remercier la sorcière blanche (divinité Orléanaise)  pour lui avoir sorti de l’armoire magique une équipe ovationnée d’un 21/20. Certes, décor, accueil, bonne humeur et perfection qualifient souvent l’efficacité rare et quelle surprise de voir sur une pelouse : Ours blanc, flanc de montagne, cervidé, crevasse, colline, neige, pingouins, sapins, flammes, tigres, panthères et autres personnages mythologiques. Je n’en suis pas encore revenu…

TOME 2 : LE PRINCE COMANCHE !

Mais avant de vous narrer les aventures de nos vaillants compétiteurs, je tenais à vous mettre dans l’ambiance. Imaginez un parc sublime où une horde de Bergers Belges régnerait en Maître, en effet nous sommes en pleine régionale d’élevage et le nombre de personnes agglutinées au bord des balustrades fait chaud au cœur. Pas moins de 3 Rings d’analyse morphologique et 1 (mais qui en vaut 4) de travail. De plus, hormis nos « sociétaires » beaucoup de spectateurs lambda sont sur place et sur le sujet, il faut que je vous raconte :
La rencontre étant ouverte « multi races », à deux pas de moi, un couple et trois enfants regardent médusés le spectacle, quand arrive 2 Tervurs, 1 Groenendael et 1 Berger Suisse. Le petit garçon demande à son père de quelle race il s’agit et maman en grande experte de répondre « ce sont des Bergers Belges mon chéri et tu vois, le dernier est malheureusement albinos » ! Je comprends mieux pourquoi certains amalgames sont décriés à notre encontre, heu… que fait la police ?

Sur cette parenthèse humoristique, les amateurs se préparent. Mr le juge Christian Laurier trace un circuit dont il a le secret, « rapide et sans piège ». Pourtant, nous noterons un léger flottement en catégorie amateur. Voyons cela :
En échelon 1, plusieurs BA avaient fait le déplacement, cette excellente initiative (soit d’ouvrir à tout le monde) va conforter 3 pointages relevés plus 1 avec l’espoir d’une qualification pour le niveau 2. Il s’agit de Bison des Taous du Midi (club ESC Prunay) BA appartenant à Malika Bouchekioua 160,50 et 4ème au général. Pour le podium, la vaillante Veihnjie de l’ami Roland laissera quelques pions (surtout un rapport aux pâquerettes) sur le plat immédiatement récupéré par un mordant millimétré. Pour Spart, même combat, le bougre parsème son OB d’erreurs (s’écarte à la marche, en avant à l’ouest et rapport d’objet approximatif), par contre le reste demeure aux petits oignons, seuls 2 tarde à décrocher empêcheront la totale. Enfin, pour le prem’s, il n’y a trop rien à dire « 186 » sans en-avant, ouais, c’est propre…
1er Comanche du Domaine des Petits Ducs BBMm à Michel Picault CC Ingré. 183,00 Pts.
2ème Spart du Domaine du Printemps BAm à Pascal Jouanaud CC Blaisois : 183,50 Pts.
3ème Veihnjie de l’Iris d’Or BAf à Roland Popot CC Beauce : 176,50 Pts. 

TOME 3 : LA GUERRIERE BAIA ET SON ECUYER.

Comme le souligne Mr Laurier, un parcours se doit d’être évolutif. L’échelon 2 sera donc sobrement gratiné, mais largement faisable. Cependant, seulement deux héroïques concurrents (sur 7 engagés) réussiront l’exploit. Il est vrai que la CAT2 demeure un périlleux intermédiaire et quelque peu déçus par l’absence de Vicky du Château du Paradis (Groenendael à Dédé Dugast en convalescence), nous reprenons courage grâce à l’ESC Prunay (Club Voisin d’Amboise) venu en masse. Prouesses à féliciter, tant ce Club progresse et monte de sérieux utilisateurs dans divers styles. Par ce biais, nous applaudirons sur le podium la volcanique Etna qui au prix d’un bel effort réussira où plusieurs se sont vautrés. S’en suit, une belle bagarre entre Baia & Arco (Tervur contre Malinois) et houlà la, que le match fut super chaud…

Quelques bidouilles en Ob pour Arco et deux bulles pour Baia, aïe c’est mal barré pour la combattante de Francis. Les sauts sont bons (et non parfait) avec d’insignifiantes pénalités pour chacun. Bon sang, tout va se jouer en « intervention » : défense, face et fuyante, nos valeureux Belges se valent, mais la recherche nettement plus appliquée de Baia, lui offre la médaille d’or, chapeau bas.

1ère Baia des Loups Mutins BBTf à Francis Hervy CC Ingré : 249 Pts.
2ème Arco des Beautés de l’Est BBMm à Roland Hubert CSCT Bantzenheim : 241,50.
3ème Etna des Treuen Gesellen BBMf à Murielle Tron ESC Prunay : 231.

Voilà pour nos champions en herbe, passons maintenant à la catégorie PRO !!!! Et quand je dis Pro, je pèse mes mots, car sur le plateau PROposé (soit 10 furieux), la plupart sont finalistes hé hé. Sans mollir, analysons un circuit qu’il va falloir court-circuiter…   

TOME 4 : L’ODYSSEE DU PASSEUR D’AURORE.

En matière d’élaboration de cette discipline, chaque juge a son propre point de vue. Mr Laurier aime le rythme, l’efficacité et la précision. Il va dans un premier temps dessiner un plan axé sur l’enchaînement des exercices qui, de fil en aiguille, s’avèrera tout bonnement redoutable. En effet, le parcours se veut balisé comme un sentier de randonnée « sous forme de zones » et de ce fait, aucun temps mort ne vient gâcher la fête. A grand renfort de suspens, public et engagés n’en perdent pas une miette, voici une sacrée innovation qui alimentera moult discussions au coin du feu.
A peine le portail franchi, l’équipe entâme une marche libre (avec marquage au sol, là encore big bravo) qui, d’embûches en demi-tours, les conduit devant la table du jury pour une « présentation-appât ». Assis à la table, le compétiteur prend le temps de converser avec nos officiels, n’ayons pas peur des mots « ce processus » instaure un climat chaleureux tout en restant très sérieux. Allez, reprise au pied, pour un rapport d’objet type « poisson mollasson » (idée sortie des flots d’un Michel Rivière adepte de la pêche au zéro sur lit de remise en question à retravailler en club) qui ne fera que 2 victimes Apache & Dokan. Puis, sur la droite, nous aurons les positions (entourées d’animaux) avec un blocage debout pour la forme (CAD CAD), un rappel propulsant le Team sur la mise en place de l’en-avant (avec une peluche à proximité, miam miam) répercutée en travers sur le petit bois (aligné sous un grand cerf), pour finir sur une absence couchée avec une diversion rigolote, d’un coup la peluche (gênante sur l’en-avant) se met à aboyer en bougeant les oreilles. Il ne reste plus qu’à apprécier « Fossé – Haie – Palissade » pour appréhender un bon gros morceau « la Défense du Maître ».
C’est alors, qu’entrent en action Yourik le Viking Hornberger & Jérôme Voldemort Berland. Les 2 comparses font parler la Claymore, tout en appelant le concurrent à tirer l’épée. Celui-ci n’ayant pas d’autre choix se voit dans l’obligation d’affronter Angel of Death ! Un bref salut essuyé d’un assaut en règle plonge le conducteur soit, dans un éclat de rire communicatif, soit dans le flip de sa vie. De plus, le casqué (resté en embuscade) tente une aspiration en fuite, pendant que l’encapuchonné agresse. Nous sommes d’accord, il faut des nefs et quelques athlètes (pourtant rompus à ce genre de sport) en resteront dubitatifs.

TOME 5 : LE FAUTEUIL D’ARGENT !

Pour s’asseoir dans le fameux fauteuil, il reste du monde et quelques attaques de gros calibres dont : une face à l’artifice (2 longs boudins de mousse avec lanières) dans la triangulation basse du terrain (en descente et dans le fond), une recherche ouille « bien planquée » dans le rocher et les doubles fuyantes en simultanées. Jusque là, c’est Yourik le pilote et le garçon se donne à fond (très physique et soucieux d’un travail équitable). Son point fort demeure une vitesse conjuguée d’un bon coup d’œil agrémenté d’une prestance implacable dans l’obstruction d’entrée.

Pour Jérôme, il prendra place sur la valise (2 cerceaux entrecroisées sur une planchette d’où pendouille des petits sujets), un exercice qu’il affectionne ? Non m’a-t-il avoué et pourtant, ça va décoller. 1ère passe en observation, seconde en déplacement… sa méthode est intéressante, car sur son évaluation, il jauge la tenue sur l’objet, puis instaure un décalage qui lui permet en plongeant de saisir une anse. Donc, tout dans la subtilité et pour les réfractaires, la der se fait à l’artifice par Yourik à la masse d’arme : logique !!!!! De notre côté on se régale, les concurrents un peu moins (quoi que ?) toutefois, le clou du spectacle sera signé par une ultime attaque « Obstacle – Bâton – Artifice » et croyez moi, le public en a eu pour son argent. Soudain, aux basques de la morne plaine, flammes & brouillard envahissent l’édifice, au loin un furieux cerbère déboule prêt à en découdre, mais la grande faucheuse armée de son sceptre mortuaire ne l’entend pas de cette oreille !!!! Barrages, saisies, bagarres, fouilles en règle, toute la panoplie de l’attaque à 50 points fut déployée. Que de belles actions ont découlé de cet exercice et si le scénario est synonyme de rencontre épique, le rayon doléances « lui » est synonyme  de belles batailles, alléluia !
Ares du Tison d’Argence & U2 de la Tanière d’Or vont complètement disjoncter. L’un de bout en bout (en nous aspergeant de coups de dents à la vitesse d’une 12/7 sous guronzan), l’autre sur la fin, mais avec panache ! Ce qui, rassurez-vous, n’enlèvera pas l’éternel sourire de Reynald Lequeux… Arex des Clans de la Plaine Lune, fidèle à ses convictions, va faire tourner en bourrique Bernard Guillermet, certes « 8 coups de dents + 1 commandement supplémentaire » sur une malheureuse fuyante, ça fait beaucoup (alors on tente de battre Arès ?), c’est dommage car c’est un super de chez super… Apache en brave frangin va retrouver l’honneur de la famille en livrant un beau match, mais un en-avant non capté, une arrêtée lointaine et quelques petits points éparses ne le place pas à son réel niveau. Enfin, Sandokan Dixy’s Band impérial va subir (comme beaucoup) les foudres de Dark Vador sur la valoche et pour les nostalgiques ; le dit Dokan est un superbe mixe de Loubard et d’Ely des Loups Mutins. Un mordant type agrémenté d’une prise en calée poussée, un vrai bon cabot quoi !  

TOME 6 : LE NEVEU DU MAGICIEN !

Qui mieux que Roland Hubert pourrait briguer ce poste ? Car qui dit magicien, dit Primo Orlandini et qui dit Freestyle, dit Roland la Classe ! A ce petit jeu, 3 sérieux lascars et 2 amazones ont également remarqué le big saladier rangé sur la table des récompenses. Vicky drivée par Mamzelle Peggy Lepretre n’est pas encore habituée aux rouages de l’échelon 3. J’en veux pour preuve une OB 4 étoiles, des sauts bien en phase (hormis une haie à 1,10) et un démarrage défense à 30, sauf que, la cocotte se dresse le bourrichon « les commandements sup, les changements de prise et hum… les grignotes au départ » vont entériner une fausse comptée à 6 mètres (excusez du peu) et une sortie de valise dans la bonne humeur. N’empêche que la recherche est à 38, les entrées d’attaques sont impeccables et la tenue globale confirme la pétillante vigueur de la diablesse.

Pour la médaille en choco et à la stupéfaction générale, notre Tzigane national nous a bluffé. OK, ça mérite une explication : un plat avec un s’écarte + un mâchonne autant dire que dalle, 3 sauts au max et patatra, il se plante à la défense. Le plus rageant, c’est qu’il mord le bon HA pendant 2 secondes, estimant une erreur il revient au pied de Christian en le questionnant ????? Fort heureusement, Mister Cabenet en a vu d’autres, il reprend son fils de Loubard d’une tape amicale et ça repart, pour une fabuleuse fin de parcours. Il est clair, qu’un Tournoi de l’envergure du Destailleur ne tolère pas la moindre lacune, que dis-je ? Hésitation serait plus juste, alors d’un coup de baguette magique, le podium va se fragmenter en 3 pointures.
A commencer par une Val de Vulcain hyper calée où, un minuscule « amorce retour » sur l’en-avant entache sa feuille. Sauts « 15, 19 & 20 », défense 23 car affublée d’un « coup de dent & d’un, ne garde pas au ferme » (23/30), magnifiquement rattrapée sur la face 49/50. Puis, belle fuyante, suivie d’une arrêtée à 4m. Au 2 tiers de l’affrontement, tout allait pour le mieux, mais tandis que ce diable de Viking lui bouffe une paire d’espaces sur l’escorte 29/40, Ragnarok la fait tourner en bourrique sur la garde d’objet. Malgré cela, le Team Bordelais totalise 349,50 et un podium. Yes, aujourd’hui… il fallait déjà le faire, respect !

Alors qui de Toon’s ou de Rusty ? Les doyens du programme nous en mettent plein les mirettes : d’abord saluons le bondissant Malinois du Club Bondynois qui s’impatiente en inter zone. Peggy Sue temporise, refroidit et semble maîtriser son dragster, du moins en apparence, la preuve : une OB où 2 écarts, 1 mâchonne et 4 mètres « d’avancé » aux positions vont rouvrir l’ulcère d’Alex Saïa avant d’être définitivement béant par le FATAL « change de position » à l’absence !!!! Pour Rusty, idem « s’écarte, mâchonne et demande un commandement sup de mise en place aux positions ». Nettement plus grave, le fils d’Huby ne percute pas « l’en avant » et hop un Z comme « zé plus de point » remet la bulle sur le même niveau. Bilan des courses, à la sortie du plat, ça se tient, les sauts seront de « 15 – 14 & 20 » pour Toons (et l’AG même pas mal) et de « 15 – 20 – 20 » pour Rusty qui reprend l’avantage. Les 2 défenses sont à 26,  les faces sont superbes pour tous les 2, la recherche à 39 pour Toon’s qui décidément pousse de la truffe son challenger (et n’oublions pas que le fiston de Duc a remporté le Challenge en 2006) en l’obligeant à blinder l’Apache dans la cache. Voyons les fuyantes :

1. 28 et 30 pour Rusty (une des plus belles arrêtées du week-end).
2. Pour Toon’s 30 & 27 (stoppé à 4m), mais sans torgnoles la fête est moins folle et hop le Viking… les cornes dans le gazon !

Tout va se jouer sur la valise ???? Houlà sur une micro seconde d’inattention, Batman se jette sur l’objet. Il en ressort un déplacement, puis (ce n’est pas le genre de brèche qu’il faut ouvrir à fend la bise) Toon’s lui explique le sens profond du mot « sortie », l’objet reste moyennant 18 points ! Rusty beaucoup plus stoïque va faire le show, soit 30 points sec & net, on se décoiffe et on applaudit…

LE CHALLENGE LEON DESTAILLEUR EST REMPORTE PAR :
RUSTY DU FANON D’OR BBMM A ROLAND HUBERT CSCT BANTZENHEIM.
Second : Toon’s de l’Antre du Centaure BBMm à Peggy Lepretre CEC Bondynois.
Troisième : Val de Vulcain BBMf à Jacky Bernard du CEC Bordelais.

TOME 7 : LA DERNIERE BATAILLE !

Une remise des prix aussi conviviale que solennelle conclura ce magnifique week-end. De belles coupes offertes, ainsi que de généreuses médailles récompenseront nos adeptes. Un instant de silence sera demandé par Mr Laurier afin de rendre hommage à deux légendes récemment disparues, Mrs Léon Destailleur & Mr André Noël. Beaucoup d’émotions en cette fin de journée et beaucoup de frappes amicales sur les épaules, car oui ce fut un vrai Mondio comme on aime et non du Ring avec des artifices. Phrase notée et certifiée par tous, d’ailleurs qu’en pense Mr Christian Laurier ?

Je pense que tous les éléments furent réunis pour ce Challenge. D’excellents chiens, de très bons HA, un esprit fair-play et un site parfait accommodé d’un temps idéal.

C’est la première fois que vous jugez un concours sous l’égide du CFCBB ?
Oui et je suis particulièrement séduit par l’ambiance.

De plus, un juge qui propose les exercices avec son propre chien (qui est en l’occurrence une femelle) ouvre le chemin du respect non ?
C’est peut-être beaucoup dire, mais il est important qu’un juge montre les preuves de ses compétences. Pour ma part, je conduis en Mondioring et par ce biais, j’ai un regard complet sur la discipline. Ce qui me permet d’analyser un parcours dans sa construction et bien entendu d’en établir un moi-même, car ce n’est pas si facile de déterminer un beau parcours. Après, il est vrai qu’il faut se replacer en tant que concurrent et donc, rester logique en gardant à l’esprit qu’il faut un circuit « faisable », mais « relevé » surtout dans un cas comme aujourd’hui. Après, juger et conduire… tout se passe dans la tête !

Exemple le Challenge Destailleur relevé certes, mais jouable ?
Oui, et je pense que ma chienne l’aurait fait avec bien entendu des fortunes diverses étant donné les difficultés associées au travail des HA et je ne nie pas que cette question m’ait effleuré. Je voulais en avoir le cœur net avec en prime « la face obstacle » qui s’avère de l’extérieur comme sur le Ring, très difficile. 

Je me permets d’insister, mais quand un Juge montre, les concurrents sont plus motivés ?
Certainement, car nous pénétrons dans le fameux « esprit chien » et surtout dans « l’esprit du dressage ». Les compétiteurs ne peuvent pas vous dire « c’est un ancien juge resté sur ses anciens acquis », partant de là un respect mutuel s’impose immédiatement.

Comment trouvez-vous l’évolution du Mondio en France ?
Je dirais que depuis un an, je note un développement favorable. C’est indéniable, d’ailleurs tu étais avec nous à Gaillac pour le Jubilé de Sniper et c’était un très beau concours. Il y a un essor et je rajouterais que l’on voit du Mondioring et non du Ring avec des artifices.

Absolument, ce fut également mon sentiment 
Ce qui inclut la structure même des exercices, mais pas seulement : il y a aussi des thèmes précis, les terrains sont décorés et l’ensemble apporte quelque chose de très vivant à la discipline et c’est l’idéal.

Comme ce week-end par exemple ?
Absolument et je profite de l’occasion pour saluer la performance de Mr Picault, ainsi que celle de son équipe. J’ai beaucoup de respect pour cet homme qui est un grand cynophile.

Et bien merci Mr Laurier d’avoir pris le temps de répondre à mes questions 

PODIUM Ech 1 Ech 2 Ech 3

TOME 8 : DANS LE REPAIRE DU MONSTRE !

En moins de temps qu’il faut pour l’écrire, la Dream Team nettoie le terrain, à mes côtés les 2 hommes du match « quelque peu essorés », mais radieux. Salut les gars, nous n’avons pas eu le temps de discuter et je tenais à vous féliciter, car vous avez œuvré d’un avis général parfaitement dans l’esprit ?

En cœur) Et bien merci, ça fait plaisir.

Bon ce n’est pas une première, vous faites maintenant partie de la famille ?
Oui presque, puisque nous avons été choisis l’an dernier (rires…)

Alors, le niveau amateur ?

Yourik) Nous avons eu un panel sympa, néanmoins, je regrette l’absence de quelques Malinois. Je pense qu’un plateau encore plus convaincant aurait apporté une saveur supplémentaire.
Jérôme) Un Ech 1 classique et un niveau 2 plus à cran. Après, nous sommes d’accord qu’il faut une bonne préparation, car le 2 reste un palier à franchir quand même.

Et le niveau 3 ?
Jérôme) Excellent, que des supers chiens.
Yourik) Ah oui, j’ai même du mal à décrire la joie que j’ai eu à passer un plateau de cette qualité.

OK, nous allons décortiquer ça :, en qualité de prise ?
En cœur) Arex des clans de la Plaine Lune (rires). Quel chien !!!!
Yourik) Rusty également, Sandokan bonne prise aussi, de plus j’ai la chance de le toiler à l’entraînement, il se cale et pousse.

Jérôme) Je reste sur Arex (rires).

En tonicité ?
Yourik) Arés du Tison d’Argence & Tzigane du Haut de l’Arize à Christian Cabenet, plus U2 de la Tanière d’Or. Voilà 3 chiens super réactifs et où je m’en suis vraiment aperçu, c’est sur l’escorte. Il est difficile de leur soustraire un malheureux mètre, car bien mis et fulgurants.

D’ailleurs, tu ne t’es pas gêné pour te servir de tout ce que tu avais sous la main ?
C’est vrai (rire), mais sans abus. Néanmoins, pour les 3 cités ce fut difficile et que rajouter si ce n’est qu’ils sont forts et remarquablement mis. Plus sérieusement, la qualité est là…

Et toi Jérôme, sacré beau boulot de valise ?
Merci, j’ai tenté des trucs et ça a passé. Partir confiant est important, surtout quand tu notes le nombre de finalistes inscrits. Tu te dis, il n’y a que des chiens rompus à tout type de méthode, il va falloir se défoncer. Sur ma première passe, je toisais et si une opportunité s’entrouvrait hop, je ne réfléchissais pas. Pourtant, je reconnais volontiers que la valise n’est pas mon exercice préféré. Aujourd’hui j’ai eu un beau déclic, j’y allais donc pour les prendre.

Evidemment on va parler de ta face bâton qui fut d’un niveau bûcheron Canadien ?
N’exagérons rien (rires), mais la face est déjà plus mon truc. D’ailleurs, Mr Laurier m’a laissé une totale initiative sur la face obstacle, j’ai donc fait de mon mieux.

Qu’en penses-tu Yourik ?
Je l’ai ressenti comme ça. Quand un juge te laisse plus de liberté et t’apporte sa confiance, tu ne peux que donner ton maximum en restant dans l’esprit.

D’ailleurs, il l’a fait avec Anna sa chienne ?
En cœur) Absolument et ça, c’est le genre d’attitude que tu apprécies au plus haut point.

Bon les gars vous êtes heureux ?
Yourik) Ah oui, un week-end vraiment top.
Jérôme) Très heureux et merci de votre confiance.

Bilan des courses :

D’un niveau des HA - *** 3 étoiles, Très bonne valise, excellente face bâton, superbe recherche (qui plus est pas facile à trouver), une bonne face artifice et une défense où un binôme complémentaire a définitivement tiré profit de sa camaraderie.

D’un niveau chien – ***  3 étoiles pour la CAT 3, plateau de rêve, athlètes performants et spectacle de pointe.

D’un niveau chien toujours - ** 2 étoiles pour la CAT 1 & 2, peut mieux faire pour l’an prochain avec plus de chiens et un chouia mieux mis.

Accueil, décor, Ambiance - *** 3 étoiles, travail d’orfèvre, merci encore.  

Et voilà, comment le monde de Narnia s’est transformé en un monde de copains et qui sait ?  C’est peut être ça, la magie du Mondio…

JM Vedrenne

 PS : Pour la mise en page, je tiens à remercier le team chienplus.com
Pour les photos, je tiens à remercier le Canis Club d’Ingré. Sur ce sujet je vous invite à consulter leur site : http://canisclubingre.fr/gestionphoto/index.php3?page=photos&categories=Mondio&galeries=Chal_Destailleur_2009&ppp=16 avec une magnifique galerie photos.
Enfin, pour ceux qui seraient intéressés par d’autres photos, je tiens les miennes à votre disposition jm.vedrenne@wanadoo.fr   Amitiés Jean-Michel.