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GRANDE SYNTHE

Il ne reste rien du village, vivant alors du maraîchage, de l’agriculture et de ses dérivés. Pourtant les plus curieux remarqueront que le monument aux morts de la première guerre mondiale a un aspect esthétique représentatif de l’époque. Grande-Synthe existait déjà alors ? 
Le village fut en effet complètement détruit la nuit du 15 au 16 septembre 1944, par les soldats allemands qui dynamitèrent toutes les maisons et même l’église pour se replier et garder Dunkerque avec le moins de « bouches à nourrir ». Il s’est reconstruit avec opiniâtreté et reçut du Général de Gaulle la Croix du Mérite. En anticipation des fermetures de mines de fer et de charbon dans l’est et le nord, la décision de l’État de se doter d’un complexe sidérurgique moderne, puissant, au début des années 60 pour donna un élan à notre territoire, mais coupa la ville de son accès direct à la mer et incita à accélérer davantage encore la construction de logements. Les « Nouvelles synthes » se projettent dans la modernité des années 70… Tours et lotissements permirent ainsi de loger le flot des ouvriers. Mais très vite l’aspiration à un cadre de vie meilleur incita la Ville à se tourner vers son unique patrimoine envisageable : la nature. En 1972, la Ville inaugure le jardin public et décide la création d’un vaste poumon vert autour d’un lac artificiel de 28 ha, le Puythouck. Pour y associer la population, les enfants des classes viennent y planter « leur » arbre.
…Avant de retrouver un équilibre harmonieux au XXIe siècle L’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 donne au maire, René Carême, la possibilité et l’opportunité de corriger les erreurs de ces 2 décennies de croissance dont on perçoit les limites. Parallèlement, l’usine sidérurgique, qui  atteint 11000 salariés, compte sur les progrès de productivité pour faire baisser le personnel. Cela se concrétise par un rééquilibrage entre espaces verts et bâti. Une nouvelle direction est ainsi prise qui nous guide encore aujourd’hui : offrir un cadre de vie harmonieux et des activités et services à la population de qualité dans la proximité. Si nous avons une avenue Dubedout, c’est parce que l’impact de la politique de Développement social des quartiers – mise en place par Pierre Mauroy premier ministre de mai 1981 à juillet 84 – fut déterminante sur la première phase de transformation d’une ville adolescente grandie trop vite et dont il fallait s’occuper en profondeur pour en corriger les défauts. C’est ainsi par les impressionnantes explosions d’anciennes tours d’HLM que la nature fit son retour offrant des corridors verts comme le parc urbain de l’Albeck ou le parc Saint-Joseph. 20 ans plus tard, ce sont les démolitions par grignotage qui firent émerger le nouveau Courghain et, en ce moment, la déconstruction des dernières tours d’Europe Nord qui permettront de tourner définitivement la page des années 70 avec un habitat plus en accord avec le cadre naturel environnant.

Les résultats championnat et GP SCC
  






 
 
 
Violaine et Henri
   
   
 
   
 
 

 

 

 



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