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Note de la Direction : Il fait beau, il fait chaud et ATTENTION, ce type de température appelle à l’invasion des Ptits Gris. Bien que rares, ils sont facile à reconnaître « taillés pour l’aventure, ils ont le regard fier, la pause altière et la canine affûtée ». Très dangereux en période de compétition, il ne faut pas les emmerder sous peine de podium. |
Vous voilà prévenus… |
UBAC IN BLACK ! |
Décidément les Domiens ne chaument pas, cependant le tonique parcours d’Ubac du Bail de l’Ubac au championnat Dom Tom allait l’expédier à la Coupe en moins d’une semaine. Certes, deux concours « coup sur coup », il va falloir être costaud, faire preuve de régularité et hum… ça commence moyennement « 48 sur 60 » aux sauts et un en-avant dans les choux, Patrick le resserre pour un plat plutôt cool où 2 remises non assis (vu + insu) seront décomptées. Excuse or not excuse, bon sang qu’il fait chaud et après l’arrêtée mordue, le fils de Medoc n’y est plus du tout. Son propriétaire tente quelques exercices, mais la raison lui indique l’abandon, au suivant ! Habitué aux embruns et au ciré jaune, le fils de la forge se devait de braver un tout autre brasier. C’est donc fleur de lys à la boutonnière et ressorts sous les coussinets, que notre Baron de Vulcain annonce le score « 60 ». L’OB est rythmée mais point visionnée : l’étui à lunettes (certainement des Tchin Tchin) est en double, il est fou Afflelou! et voici une bulle, suivie d’une autre à la fausse qui stopperont un bon cabot dans son élan. Méga dommage, car la défense et la fuyante sont à 30, la garde au ferme à 29, la recherche à 35 (3 & 2 m) et la face à 29 (TAL) et puis quelle valise ? Greg le magnétisera par 2 fois et les 5 secondes réglementaires le rendront sensible à la touchette. Si la confrontation est insoutenable, elle sera remportée par le Berger Belge au prix d’un beau réflexe, bilan des courses : milieu de tableau pour un Vulcain pur jus (Syrius – Larry – Japlou, M’Hades – Djony) et dès sa première finale svp… j’en connais qui signent à moins. Il sortira d’ailleurs sous une splendide ovation se prolongeant incessamment (et le mot est faible) avec l’entrée d’un ptit Djeun’s. |
TES ETATS D’ÂME ERIC |
Vous l’aurez compris, je parle du Kiki Bakari tant Eric Servant n’est plus à présenter. Sous des origines bibliques 3x3 Cops par Top-Gun / Oriak, nous retrouvons Loubard, Goupil et Helliot. Vous allez me dire Helliot ? Et je vous répondrai qu’il s’agit d’un Malinois au caractère d’ours appartenant également à Stella Halley eh oui, notre bon vieux Ring est ainsi fait « Analepsie ou Karma » à vous de choisir ? En ce qui concerne les sauts, le choix est vite joué « 59 » pour un toucher haie, le plat s’écoule sans une micro rayure et cerise dans le clafouti : l’équipe est plus soudée que jamais ! Une arrêtée couillue (là aussi le mot est faible), une défense à 28 (pour un tarde à défendre d’un quart de seconde), une GAF de folie et une recherche aux taquets vont asseoir le public. Quand je dis « aux taquets », je parle des deux protagonistes, car le travail effectué par Andrej est monstrueux. Il réussira à lui soutirer 1m en sortie de cache, 2, puis 3 et 4 mètres sur la der. Le Team Fleury va morfler sur l’escorte et pourtant Bakari s’arrache un max sous une température caniculaire. Un bon carpé dans le baquet et on y retourne, fuyante (il rectifie Greg à l’ancienne pour le plus grand plaisir des gros maniaques que nous sommes) 30, valoche = fastoche re 30 et enfin, l’ultime bagarre de la mort qui tue « la face » et là, les amis, ça charcle chantmé !!!!! Où a-t-il trouvé la force d’attraper l’ange vert ? J’hésite entre « courage et volonté », voire sûrement les deux. Par contre, une chose est certaine, le gaillard possède deux attributs de la taille d’une montgolfière. |
LES SUNLIGHTS DES TROPIQUES ??? |
Je me tourne dans le sauna et ô surprise, Alain vient de perdre 6 Kg sans respirer. Transpiration ou émotion, va savoir ? De l’autre côté J-J est rayonnant, le soleil, les cigognes et la cristaline n’ont plus de secret pour lui. Il mitraille tout ce qui bouge en m’expliquant que même avec le cache, il est meilleur que moi. Quant à Marco, il essaye de me rejoindre dans la piscine pour toutou, eh oui, comme votre serviteur il n’est plus tout jeune. Le baromètre vient de fondre et Virik déboule sous les projos. Le multi finaliste de la Vallée de Luvry est l’une de nos valeurs les plus sûres, fils d’Olaf du Domaine de Boogie (également finaliste et possédant un pedigree plus long qu’un coup de Diplodocus : Looping – Eko - Boogie sur un appui Othar scellé dans le marbre) Hors Java de Vulcain (qui associe à la virgule près le même type de carton), il est inutile de préciser que nous attendions le gaillard comme un chèque de fin de mois. Jean-Yves a un sérieux atout et il annonce « BANCO » en affichant un 59 des familles. Le plat sera à la Vaia, 1 demi par ci et un déplacement par là, quant à la fausse : elle est sublime ! L’équipe encastre peu à peu les rails « 30 de défense, 28 de garde au ferme et 36 de recherche », c’est franchement fort jusqu’à la fuyante où Virik semble légèrement en difficulté. Beau rattrapage par une valise au-delà du raisonnable et vigoureusement applaudi d’un « 29,5 ». Malheureusement dans ce type de confrontation, on laisse beaucoup d’énergie. Le Malinois puisera dans des retranchements inexplorés pour terminer la dernière attaque, hélas sans succès. Jean-Yves s’assure immédiatement de sa santé, mais il sait au fond de lui que cette double pénalité va l’éloigner du podium. C’est ce que l’on appelle « la loi du Ring », il faut des épaules pour encaisser les chocs et ouf… il les a ! |
RIDE LIKE THE WIND |
Un débriefing s’impose : chacun y va de son idée « scission des exercices », « nocturne », « moins de concurrents en faisant une pose de 11 à 16 heures », j’entends même un « pourquoi ne pas avancer la finale ? ». Que dire, si ce n’est que cette idée est loin d’être bête. L’idéal serait Bercy sous air conditionné, mais j’ai du prendre un coup de soleil, un coup d’amour, un coup d’j’aime trop le Ring, n’empêche… ça serait fun, on pourrait inviter plein de potes. |
Alors d’accord, quand on invite, il est nécessaire de maîtriser le dit « invité », celui-ci peut rapidement s’identifier « infernal » et en ce dimanche 28 juin 2009 : le ptit Gris à d’emblée investi la maison, comment dire… un peu comme si, il était chez lui en nous obligeant le fatidique tour du propriétaire. De plus, Lartaud senior affiche un regard de Winner, absolument sûr de son phénomène, ça va barder : 55 points de sauts (avec un fossé triplé, il n’y a donc pas qu’Afflelou qui est fou), au niveau OB « un dépasse, un mâchonne » et roulez jeunesse. Quant au mordant, nous avons découvert la signification précise de « Guerrier crépusculaire » ! Jean-Mi remonte le terrain tel un possédé, envoie son éclair sur une fausse (accrochez vos ceintures) stoppée dessus. J’étais à 50 cm avec une loupe de joaillier et mon cœur s’est également figé au sifflet. Totalement ébloui, j’ai demandé la certitude d’un 20/20 à Andrej, qui d’un hochement de tête m’annonce que l’arrêtée est impeccable. La défense (30) le sera aussi et tant que l’on est chaud, la garde au ferme (29) annonce la foudre. Pendant que je me frotte les yeux, à quelques pas « l’assos du BA qui bosse » est au nirvana. Ils peuvent, car le coup de grisou déboulant à la cache est en train de mettre une rouste à l’assemblée « 1er fuite OK, 2ème (au prix d’une hernie discale) 3 mètres, 3ème (même pas mal) 2 mètres et 4ème (au déambulateur), soit 1 mètre (+ un chti coup de dent pour la route) ». Suit, une fuyante bien bourrine avec réception improvisée (28). A ce moment, je me demandais ce qui pourrait calmer le vainqueur des 24 H du Cynos "challenge chienplus"? Sûrement pas le panier, c’est son exercice préféré, n’est ce pas Greg ? Une bonne face des cavernes alors ? Sylver-Dog se jette sur Andrej comme si sa gamelle était en jeu, il l’empoigne par les molaires en poussant la toile du fond de son âme. L’HA lui rend la pareille, ça défouraille sec et le combat semble durer une éternité. Imprégné de la joute, je n’ai pu balayer l’idée que jadis, un fameux BA m’avait ému de la sorte et si l’ombre de Laskommando planait sur le Ring enfiévré, je n’en serais guère étonné Soudain le coup de trompe libérateur s’associe au rappel et le concerto pour corne de brume en ré mineur va nous fracasser les acouphènes pour une bonne semaine. Donc, pour les feignants qui ne lisent que les caractères gras, voici le résumé : Ulko citron va nous presser le pamplemousse, nous agiter la pulpe en nous terrassant le pépin. Ulko orange va nous pulvériser le quartier en nous défrichant les mandarines et dire qu’il faisait trop chaud pour travailler, |
imaginez : s’il y avait eu du zef ? |
HOLD THE LINE !!! |
Après avoir rédigé mon coming out, je repars pour Malinois ville. Akim des Bergers d’Ecouve a la particularité d’avoir la même génitrice que Voltaire dit Vito. Cette bougresse de Pataha est non seulement une compétitrice de renom, mais surtout une reproductrice hors pair. Les sauts seront à la mode Passion Chien (à la Ninja, soit les maxis d’entrée) 60 sans mollir. Un plat plus lustré que l’argenterie de Mémé nécessitera quand même une explication sur l’AG. Idem sur l’arrêtée, que s’est-il passé (je mène encore l’enquête) ? Le fils de S’Léon étant une torpille, que fallait-il faire :
Alors cré nom d’un Rott en rut, Sébastien l’a joué au micron et il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se plantent pas. La suite remet les pendules à l’heure, 30 de défense, 27 de garde au ferme (avec un commandement non en prise haghh), 35 de recherches (0,2,2 & 1 m) agrafées d’une fuyante à 30. Sur la valoche, Akim va s’amuser des offensives de l’Apache en mixant « calme et pondération » 29,5 et pour la face à face, ce sera « esquive, barrage, gaulage », yessss 362,55 : The final countdown ! |
Si Seb c’est bien… avec Michel Bosch, c’est toujours du travail de Pro. Que de plaisir de revoir le Champion de France en finale, le Francilien nous amène un Valeek de Malicairn produit par ses soins. Cet étonnant mixe Calvaire aux Acacias (par Osbo / Judex-Cops) & Loups Mutins (par une consanguinité Cheyenne) envoie sévèrement le steak et hop ; en voilà 59 tombant dans l’escarcelle. Les sauts à l’inverse de l’OB ne seront pas un problème, mais où va Michel sur l’absence et que se passe t-il sur l’objet au vu ? Quand ça démarre de la sorte, on prend souvent un ticket pour les montagnes russes. Donc, son circuit sera comme le relief corrézien soit très haut avec des attaques fulgurantes et une vigilance accrue, soit heu… très bas. S’il y a bien une feuille de pointage qui se veut à l’opposé de la compétence d’un Team, c’est bien celle là ! |
IT’S MY LIFE… |
En toute finale, il est important de noter Uncas à part, celui-ci nous vient du Calvaire aux Acacias et le fils du grand Ramses (Judex-Harlay) va démarrer doucement ! Tel un diesel, il aura besoin d’un tour de chauffe (because les appâts) et d’une arrêtée trèèèèès prudente (4,50), par contre une fois réglé sur « ça butte », le bombardier va enchanter les adeptes : Défense 28, garde au ferme 25 (devinez pourquoi ?) recherche un chouia au-dessus de la moyenne (et oh c’est qu’il mord le bestiau !!!!), Fuyante 30 (au-delà des maxillaires), valise irradiée par Râ et une face, hou lala… Msieur Lecerf comment faites-vous pour produire ce type de gaillard, vous connaissez Harry 2 Potter ou quoi ? C’est de la magie ou de l’innée ? En tout cas, pile au centre de la pyramide de compétence, le serpent à plume veille ! Un reptile peut-il en cacher un autre ? Assurément, c’est à Viper de la Meute de l’Indien que le privilège de fermer le bal revient. Des sauts modestes (pour un Terry – Jerry), des suites en grand écart, une fausse mordue et une défense décousue vont dans un premier temps abasourdir les survivants de la tribune ensoleillée. C’était sans compter sur la détermination de Lionel qui au lieu de s’apitoyer, accélère, embraye et passe la seconde. Ouf, tout s’illumine : bonne garde au ferme, recherche appliquée (mais coup de chapeau à Andrej qui lui prend 3 & 4 mètres sur les 2 dernières), fuyante 30, valise pharaonique et l’ensemble conclu d’une baston titanesque pour cause « d’une vive esquive positive » et bigrement productive, soit 29 de face en plein cagnard. De mon côté, je déguste la biafine à la louche, mais qu’est ce qu’une brûlure au 3ème degré comparée à une aussi belle attaque ? C’est bien connu, les journaleux se plaignent toujours et ma foi, avec un zest de volonté épaulé d’un solide Alka Seltzer, ça passe (si si, j’ai testé). Je regarde partir la dernière équipe avec nostalgie et soulagement, la vache… les cabots ont donné ! Je vais me restaurer car il vaut mieux jouer la prudence, la remise des récompenses ne va pas tarder à exploser. Je vérifie mes protections auditives (achetées au Black Ice Tour, c’est du lourd) tout en approchant de la brûlante place des grands hommes. L’ombre et les concurrents gagnent enfin le Ring, ce qui rend l’atmosphère encore plus électrique. Nos hôtes seront bien vite rejoints par un Staff radieux et fier d’embarquer pour l’éternel tour d’adieux. La fanfare donne le ton et nous voici embarqués dans un tourbillon de joie, le cœur en liesse et battant la chamade, nous rendons hommage à une nouvelle race de gladiateurs. Oh rien de péjoratif dans ce terme, il s’agit de rendre à César ce qui appartient au futur, soit « le respect dans l’honneur » ! Car, le Ring c’est comme la vie, tu passes de l’enfer au paradis… alors, montre ton rire ou ton chagrin ! Mais que tu n'aies rien ou que tu sois roi, n’hésite pas et puise dans les pouvoirs qui dorment en toi. |
Cette grandeur d’âme ne s'achète pas et Stella elle l’a ! |
Un grand bravo à : Valmy The Best Of Bert Land Van Mechelaar qui remporte le doublé COUPE et CHAMPIONNAT, Ulkommando des Guerriers du Crépuscule second à la Coupe, Arron du Domaine du Chenil de la Tour vice Champion et Voghar du Clos Champcheny troisième avec force et brio. Un grand Merci à la Monteil Family pour son accueil, aux bénévoles qui ont assuré comme des Dieux, ainsi qu’aux artistes de mes années « eau précieuse » et big respect à tous nos cabots. |
Cette finale est dédiée à la mémoire de Magic Mandrack of Stone |
Photos et Design Chienplus, texte Jean-Mimi |
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