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Nationale d’Elevage 2013.
LE RETOUR DE L’HOMME AUX COLTS D’OR
A UDEX du Banc des Hermelles
Chers amis, autant être clair : dire que nous attendions cette
nouvelle édition, relève d’un doux euphémisme. Certes, cette année «
beaucoup de chamboulements » ont fait que les Fans ne savaient plus trop où
donner de la tête et c’est naturellement que vous vous êtes tournés vers le
Club de race (et un peu Jean-Michmuch). C’est à grand renfort de coups de
téléphones, de mails et même de courriers (si, si ça existe encore) que vous
nous avez fait part de quelques remarques. Nous en avons pris bonnes notes,
mais force de reconnaître que tout ne se passe pas toujours comme on le
voudrait ». Alors, OK le Mondio était à proximité, et re-Ok il y a avait des
concours de prévus à cette date, sauf que… si vous suivez le calendrier à la
lettre « vous n’organisez plus rien ». Pourtant, en termes de bonnes
réalisations, ce n’est pas difficile : il s’agit juste de se concerter. Qui
sait, un jour peut-être ? En attendant, je vous informe que dès 2014 la N-E
revient à sa date initiale. J’insiste sur ce point, car la Nationale
dElevage Berger Belge doit absolument rester le point d’ancrage de tous les
amateurs de la race et en ce qui concerne cette année, nous avons été servis
! C’est bien simple, le parking archi blindé suintait la compétition et si
le florilège de plaques multicolores n’avait d’égal que le nombre de nations
représentées, une chose est sûre « les Fans se sont déplacés en masse pour
une semaine de folie ». Quant à nous (l’équipe du CFCBB), les derniers
préparatifs et diverses réunions terminés, nous avons pris le chemin des TAN
où de surprises en étonnements, d’excellents Bergers Belges nous
attendaient. Je me permets cet aparté, car pour quelqu’un comme moi qui
reste un amateur pur et dur du
RING 1 : HULKO s’enVOLLE !
Mais commençons par le début et n’ayons pas peur des mots : cette année,
nous avons profité d’un plateau absolument grandiose. De plus, que ce soit
pour
Alors si Gun est au Top, Hulko s’envole et Flipper suit la Fregate drivée
par un fantôme pour une Fiesta d’enfer ! Certes, ça demande quelques
explications : Jugé par Monsieur Laurent Bernard (aussi pédagogue que
pointu) accompagné de 2 excellents HA « Adrien Bausmayer & Frédéric Baheux »
ce simple concours Ring1-Ring2
va vite tourner en un championnat de haut niveau. La preuve en est, nous
trouvons un pack hyper solide (capitonné entre 176 & 189), tout à fait
relatif aux difficultés hiérarchiques en termes de renouveau du cheptel,
mais comme toujours, il faut bien un grain de sable pour emballer
De plus, il est conduit par
Nota,
nous trouvons un excellent Tervueren dans cet échelon, il s’agit de
Garou du Lou’dans la Bergerie «
fils de Colm des Versants de l’Hautil, soit : le champion RCI Œdipe des
Loups Mutins (que l’on retrouve en 2 pôles) remisée sur une base « poil
court » issue des Grottes de la Plaine hors Dogtra des Loups Mutins femelle
poil long, qui affiche une lignée Malinoise Ring/RCI par U2, Jean, Œdipe &
Gringo des Loups Mutins confortée d’une solide ossature par l’Etalon «
Oui’Ly du Vieux Marronnier ». Ledit Garou, dans un premier temps réussit son
Brevet National avec 97,800 (sur 100) et dans un second temps, il récidive
avec un robuste 168 (sur 200). Le Nounours s’est laissé aller sur la Garde
au Ferme, mais on lui pardonne, car il n’est jamais simple d’enchaîner deux
prestations dans la même journée.
Ring 2, C’est l’EURE des Comptes !
Le 27 serait-il le numéro gagnant ? Comme dirait un de mes collègues « alors
lui, pour qu’il nous laisse une chance, il faudrait l’enfermer dans les
vestiaires », certes quand
C’est ce que va faire Diouck du
Champ Boulet (seul poil long de l’échelon) avec l’art, la manière et pas
mal de style « une position à l’ouest, un déplacement de ci, un avancé de
là, bref… la routine ». Sur le mordant, le fils de Rex va concrétiser une
belle saison, mais quelque peu gourmand, il laissera sa place sur le podium
à cause de la Défense. Pour Go-To de
L’Eau du Shai Hulud, le retour de la haie sera cruel et les quelques
mètres subtilisés durant l’escorte vont l’éloigner de l’estrade. A
l’inverse, les bâtons seront à l’image du papa Viking, soit « très
combattifs » et me direz-vous : cette formidable envie d'en découdre
serait-elle contagieuse ? Absolument : en témoigne les prestations des
Gunner de la Cité des Foucault
(frère de Gun), G’Rico des Feux
Farouches (Brigand sur la fameuse Aurane de la Malfosse) et
Glock des Gardiens de la Morerie
(fils de Dream du Banc des Hermelles sur une fusion Contes d’Hoffman-Loups
de Genain) qui réaliseront une superbe partie intervention.
Cependant, pour Faust du Haut de
l’Arize (Syborg du Haut de l’Arize remisé sur 2 axes robustes Calvaire
aux Acacias-Domaine de Seugidor),
Gamin du Drakkar Normand (Tregor de la Pièce de l’Assaut / Eden des
Foudres d’Altesse) et Lanzo Di Vigna
Seca (Brigand / Yessica Di Vigna Seca, Peps, G’Rico des Loups Mutins et
Hilton), c’est un excèdent de fougue qui les pénalisera. Hé hé, qui a dit
que trop est mieux que pas assez ? Allez… sans rancune et peu importe le
pointage, car l’essentiel réside dans le potentiel et lorsque l’ensemble
frôle le sublime : ça s’entend à la remise des prix, ouille, j’en ai encore
les oreilles qui saignent…
The
Big Blue !
Pour l’échelon 3
ce fut encore pire, c’est bien simple « un excellent sortait et un fabuleux
rentrait ». Le concours fut d’une telle intensité, qu’il nous fallait battre
des records pour aller aux toilettes ! Sur ce, je rembobine et on analyse
tout ça tranquillement : le top départ fut donné samedi matin vers 7 heures
30, le juge Monsieur Richard Hede avait au préalable stipulé ses
recommandations aux HA « Mrs S.Botaro & J.Deplagne » ce qui contribua illico
à une bonne marche des exercices, donc : « Face pour Julien, Défense-Garde
au Ferme-Valise-Arrêtée pour Stéphane et Recherche-Fuyante pour Julien ».
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, c’est
Drakkar du Domaine de la Rochelière
qui ouvre le bal et comment dire… notre chien en blanc* va échauffer les
Apaches avec une détermination certaine. Au programme : Face relevée avec
imposition sur l’entrée et escorte Mach2 pour Julien – Garde au ferme
technique & Valise ultra
fouillée pour Stéph. C’est beau, c’est chaud et nos compétiteurs ne vont pas
être à la noce, Alléluia !!!!
A peine le temps de liquider un dernier café, qu’E-T
du Musher est au portillon. Les sauts seront minimisés volontairement,
car le Tervur s’est laissé aller sur la nourriture (en fait, il a obtenu une
ration plus riche que d’habitude et à ce niveau, tout compte), bilan des 3
sauts : 47 sur 60. Fort heureusement Mario Pessel connaît son métier et il
reprend son fils de Vallespir pour un plat* idyllique. La partie
intervention est superbe, malgré « le barrage type bûcheron » de Julien (il
prend 2 belles secondes quand même) mais E-T retrouve ses marques écoles en
récupérant la manche. Cependant, la joute est endiablée, car tout y passe «
couverture*, bâton soutenu et menace en semi-statique », c’est très très
fort ! D’ailleurs la défense sera du même acabit « un bonjour classique
disparaitra bien vite pour un au-revoir en poussée », cette feinte a pour
but de dissocier l’équipe et ma foi… quelques-uns seront à la peine. Idem
sur la construction de l’exercice, l’approche sera de bonne facture, mais
sans excès. Par contre l’agression « en un repoussé finalistique *» va peser
lourd dans la balance. Bravo au Musher-Team, car E-T ne prendra qu’une
seconde, puis il concrétisera d’une valise appliquée et d’une
fausse superbe. La recherche n’empiétera guère son capital et
l’ensemble des exercices reflète un magnifique travail de club, soit 360,
899, ce qui… avec une autre franchise de sauts pourrait convenir en
sélectifs.*
Ça M’ENERVE !
Perdu, il ne s’agit pas d’Helmut, mais de Thierry Fritz qui avait lui aussi
bien des raisons d’être énervé. En effet, conduire un dragster comme
Ferro… ce n’est pas de tout
repos ! Typique aux précieuses origines de Claude Rodriguez (Saiko, Lobo,
Ely, T’Rex, Norton, New-York), l’ami Ferro ne fait pas que des étincelles
dans la nuit, puisqu’il carbonise le moindre cm2 sur son passage. Les sauts
sont fulgurants, mais le bougre a déjà la tête ailleurs. Pourtant l’OB sera
des plus classique (dépasse, mâchonne, ne prend pas la position de départ,
bref rien de bien méchant), par contre « la partie mordante » va s’avérer
nettement plus cosmique : Une entrée de Face à dessouder un réverbère,
suivie d’une Défense de folie vont nous clouer à la barrière (le Malinois
est à 100% sur toutes les actions, soit : réaction, vitesse, prise, serrage,
cessation, ouais franchement top). Malheureusement, un anticipé à la Garde
au Ferme va lui coûter cher, bien trop cher, mais si cette farouche équipe
sait mettre le feu sur le moindre détail, il faudra également compter sur
lui pour les sélectifs. Même élevage même combat, voici
Goran et je pense que Julien va
s’en souvenir quelques années ! Des entrées canoniques couplées d’une
puissante détermination, nous ont placés devant la question suivante :
comment a fait l’Apache pour l’esquiver ? Le retour fut apocalyptique, Goran
a explosé le bâton et attrapé l’HA comme si sa vie en dépendait, le combat
fut aussi loyal que royal, mais à l’instar des piliers de cette lignée… il
est très difficile de le driver. Néanmoins, Patrick Pretre ne se débrouille
pas si mal et au vu de l’énorme potentiel de son Malinois, le pointage ne
reflète en rien ses qualités (à suivre, mais va falloir transpirer aux
entraînements).
UN
PELOTON EN BETON
On redescend en intensité pour apprécier un beau dressage avec
Campus du Domaine du Caméléon.
Typique aux origines de Michel Beyer, ce fils de Théo nous livre un TAF aux
petits oignons : 60 points de sauts d’emblée, suivis d’un plat égratigné de
fautes minimes confortent mes dires, puis patatra : il ne va pas capter
l’en-avant. C’est fort dommage, car demandeur et sportif, nous sentons bien
qu’il en a sous le capot (il s’autorise même quelques TAL*). Cela dit, la
Défense est à 28 et la Garde d’objet se veut pointée d’un « efficace »
26,25, ce qui replace immédiatement
Gaëtanne et Campus dans le pack. De ce fait, l’équipe francilienne
dépasse d’une truffe le vaillant
Eros des Loups de Genain qui, malgré un superbe travail de mordant, ne
pourra récupérer le retard accumulé sur le plat. Le French-Ring ne tolère
pas grand-chose et la régularité se révèle primordiale dans ce type de
rencontre, la preuve : son frère
Elgos conduit par Etienne Duplan va réaliser un circuit de toute beauté
« 58 de sauts, 2x2 dépasses aux suites » et Banzaï ! Le fiston du grand
Vandal dévale et déballe une artillerie poids lourd. Les frappes sont
chirurgicales et les mises en place : au cordeau. Le Ring made in Duplan
n’est plus à présenter, mais bloquer son équipier en une Valise vraiment
serrée sur Stéphane Botaro… nécessite également un sacré partenaire. Elgos*,
vous avez dit Elgos ? D’un coup, ça me parle comme nom !!!!
Suite à l’exploit du TEAM Chartrain, 3 Malinois vont partir à l’assaut. Tout
d’abord, Aron du Plo de la Bise
qui, le moins que l’on puisse dire, n’est pas passé inaperçu. Certes,
bénéficiant d’origines franco-belges, musclées, il va faire parler
l’atavisme en 3 volets : « 60 points de sauts les pattes dans le dos », la
fermeté dans l’action « souvent décisive » et parfois l’impatience, mais…
son travail à l’image d’une valise à 27,50 reste un régal. Second kamikaze,
Chiper des Plaines de Thiérache
et cette fois « il est à l’heure et hop… 60 points de sauts », il démarre la
partie OB plutôt sereinement et soudain, il se laisse distraire sur une
suite. Ce n’est pas de chance pour François Gueguen (qui va finir par nous
maudire), mais les furieux du Team Passion-Chien en ont vu d’autres et il
repart pour un festival à haute prouesse technique : 29 de Face, 30 de
Défense, 30 de Fuyante, 37 de recherche et il faudra un impérial Botaro pour
lui soutirer un métrage à la Valise. C’est diablement fort et alors que nous
pensions avoir épuisé notre forfait émotion, la claque du Wasels se présente
aux portillons ! Pénètre sur le terrain Laurence Dubuche et
Foenix des Plaines de Thiérache
du Club d’Epône. En une seconde, nous sentons la connivence : Foenix est aux
ordres et il regarde Laurence par intermittence. Les sauts ne seront qu’une
conformité (59 pour une position non exécutée au départ), un petit mâchonne
+ un zig à l’en-avant, mouais… pas de quoi s’affoler. Pour le reste, nous
sommes en terrain conquis, Foenix s’installe illico en patron et malgré une
face du type « coup de bêche à dénuder un épi de maïs Monsanto » enchaînée
d’une garde d’objet Ring4, rien n’y fait. Pire, les points de perdus sont au
débit du Malinois (du style pas au pied dans les 5 secondes) et il faudra un
colossal Julien pour lui soutirer 1x2x2x2 (+ 1 coup de dent pour la route)
sur la recherche. Il ne reste plus que la fuyante et boum : Epône Seoi Nage,
au Dodo Juju… chers amis : il y a des athlètes que l’on scrute, d’autres
qu’on analyse et puis, il y a ceux qu’on sublime : la classe tout
simplement.
INITIALE B-B
Une petite pause ne sera pas de refus et tandis que le grand lac étend les
rayons du soleil, nos RCIstes
sont à pied d’œuvre. Cette année,
C’Max de la Croisée des Loups a tout remporté. Chose plutôt rare tant le
RCI est un sport archi pointu, bravo à Jacques et big Bravo au Club d’Ambes.
En Obéissance, c’est Chance du
Musher qui continue son ascension avec ce nouveau titre. Quant aux
Agilytistes, ils sont à fond
(ils sont d’ailleurs toujours à fond, quelle santé !!!), je profite de la
balade pour rencontrer les marchands de matériel et ô surprise, quelques
amis m’invitent pour le banquet du soir (soirée avec DJ svp). La légende est
bien fondée, la place centrale avec son restaurant et ses buvettes demeure
aussi vaste qu’accueillante. Point de ralliement obligatoire, elle nous
indique toutes les possibilités du week-end et ça démarre des Expos,
jusqu’au Cani-Cross.
Mais l’appel se fait entendre et je dois repartir vers les
Rings avec en fin d’après-midi,
une surprise de taille : la spéciale Femelle. Mais avant, récapitulons les
scores, Elgos est en tête suivi de Foenix et nos poils longs dans tout ça ?
Outre E-T (passé en prem’s), nous en aurons 3 : les 2 Nounours
Fano du Musher + Diguer du Foxene
(fils du Champion de France Campagne Rubens du Clos du Richaumoine) et le
Groenendael Black de Salte Cabre
(une lignée Lari, Duke, Lewis, Atos). Pour Diguer, les sauts ne seront pas
top et le rapport au vu « mal négocié », mais il se réveille au bruit du
bâton en nous prouvant illico (et grâce à une étonnante collection de TAL)
qu’il est d’attaque et crénom d’un broyeur haut de gamme « ça c’est d’la
prise !!! ». Pour Black (qui, je vous le rappelle, est l’un des rares
Groenendaels Européens en niveau 3) les sauts ne seront guère mieux, sa
conductrice Jenny Fournel se voit dans l’obligation de redresser la barre et
aussitôt Black, nous sort le grand jeu : Face 30, Valise 26,75 (avec une
belle et franche sortie), Garde au Ferme & Fuyante à 29,5, conclues d’une
splendide arrêtée. Seule, la recherche lui coûtera des points, mais bon
sang… quel parcours !
Trêve de suspens : la timbale du meilleur poilu sera remportée par
Fano. Tiré au sort pour le
dimanche, ce fils de Ulhan du Musher est un régal pour les yeux : bonne
tenue aux sauts, excellent en OB (certes c’est Bernard Boutonnet aux
commandes), sa partie mordante va même nous arracher une larme. En effet,
après une belle session « Face, Défense, Garde au ferme où il ne laissera
pas grand-chose », Bernard le place à l’Objet. Sauf qu’à l’instant où
l’Apache tentait sa première approche, 2 coups de sifflet (puissance 4) vont
émaner de la cache. Il s’agissait d’un urgent rappel répercuté par le Ring
adjacent et bien entendu, Fano a pris l’ordre à son compte. En une
demi-seconde, le Tervur a balancé 3 coups d’œil en direction de la cache,
mais il n’a jamais quitté sa mission. Chers amis, j’en suis encore bouche
bée… bien lui en a pris, car il réalisera une garde d’objet anthologique, ce
qui le propulsera à 374,825. Chapeau bas !
C’est
Pas Bientôt Finwe ce Boucan ?
Nous ne voyons pas le temps passer, que déjà nos lices sont en lice.
Arkane démarre modestement, mais
avant le concours, Gilles Penard nous avait prévenu « il souhaitait arrêter
Arkane après la saison ». De ce fait, quand on frôle la pré-retraite on ne
prend pas les maxi aux sauts. Du coup, la mémère s’exécute en enchaînant
Sauts & OB sans encombre. Cependant, pour le mordant ça va « étrangement »
devenir chaud. Hum… quelque peu débordante, elle s’oublie en diverses
occasions (jusqu’à goinfrer la fausse pleine gueule, mais chut). Gilles ne
perd en rien son flegme britannique et c’est tant mieux. Suit
Finwe du Parc Jonageois, bien
connue des forces de police du CFCBB, c’est une récidiviste !!!! Blague à
part, cette élégante femelle pratique plusieurs disciplines à haut niveau et
là « Respect », mais aujourd’hui… elle tente un autre programme, celui de
faire tourner sa conductrice en bourrique. Allez hop, oublions les sauts et
le plat, passons directement aux choses sérieuses : la fille d’Axone entame
un grand écart et pas un seul exercice ne se déroulera sans transpirer, mais
pardon « quelle Valise » pas vrai Camille ?
Toujours au rayon « ça cartonne », voici
Camerone du Domaine de Laye.
Ultra applaudie, cette Lice a fait une forte impression : 60 points de
sauts, un micro dépasse, un mâchonne et c’est parti pour une attaque de Face
Old School. Survoltée, elle transgressera quelques règles (surtout en TAL),
mais elle sera toujours présente en cas de coup dur (comme une Valise à 27,5
ou une Fausse stoppée à 3 mètres). Pour le reste, l’escorte va franchement
l’énerver, quant à la fuyante… que voulez-vous, la vie est trop courte (un
bon gros TAL des familles, 1 rappel sup + 1 coup de dent) et je suis
d’accord avec elle, car il fallait bien ça. Je terminerai le chapitre «
Roquette » avec Eden des Foudres
d’Altesse qui m’a littéralement envoûté. Il y a énormément de classe et
beaucoup de détermination chez cette fille d’Udex et là encore, ne vous fiez
pas à son pointage, car elle vaut son pesant de lingots d’or. Alors au lieu
de ricaner, dressez et conduisez des guerrières, vous verrez comme c’est
facile !
Nous commençons à voir clair et nos valeureux prétendants affichent tous le
désir d’affranchir les 375. A ce petit jeu quelques-uns seront vraiment près
du but comme Baudouin de Lady Noire
qui réalisera un circuit démentiel et qui butera sur Stéphane à la Garde
d’Objet ou encore un Eik de
Beschermengel carrément possédé, qui, parti dans son élan, « va
pétrifier» d’une prise biblique l’ami Julien sur l’Arrêtée ! Même Club, même
sentence avec Iras Perle de
Tourbière (qui réalisera 30 de Face, 29 de Fuyante, 27,5 de Valise,
imaginez le niveau ?) et enfin Erton
du Domaine d’Huma qui atomisera sec et net Julien sur la Face. Suite au
carambolage, il sera remplacé par l’excellent Rémy Simon. Pas de panique,
celui-ci va travailler dans le même esprit et ne dénaturera en rien le
classement. Mieux il va se défoncer sur toutes les actions jusqu’à récolter
un max de pions sur l’escorte. D’ailleurs Erton, comme ses collègues,
laissera un sérieux capital, bravo Rémy, car rentrer comme ça en cours de
route, ce n’est jamais évident !
18 COLTS & 2 SABRES
Cette fois, la guerre est déclarée. Le tenant du titre débute les hostilités
avec 58 points de Sauts. Fnedhi du
Void de la Bure nous avait estomaqué d’un 388 en 2012, voyons la suite :
L’OB est cartographiée à l’échelle moins 1,5, les attaques lancées sont très
appuyées et quelques points seront dépensés (mais sans gravité), la Défense
claque un épais 29,5, la Valise un traditionnel 26,25 (3x 1,50) et la
Recherche 34 (ce qui est excellent sur le Week-end). Suite à la tenue du
fils de Benji, Henri Lavallee ne va pas la jouer petit bras, il sifflera
Fnedhi à 2,50 MAGNIFIQUE… bilan des courses 376,112. Suite à cette prouesse,
c’est à Dix-Huit des Plaines du
Minervois de faire parler la poudre. Voilà le type même de compétiteur
par excellence, en effet, il m’avait tellement plu que j’avais prévenu le
Club dès sa première prestation. Depuis, il n’a fait que progresser : Les
sauts seront époustouflants (et je pèse mes mots), le plat quasi parfait (1
dépasse à la muselée 2ème angle + 1 à la suite) et après un en-avant Mach2,
il va passer la seconde… les exercices « Face, Fuyante, Garde au ferme 29,
Valise 26,25 et Recherche à 34 (2x 2m + 1 TAL) » vont le catapulter à sa
juste valeur et quand le sifflet libérateur accusera 3 mètres, cette fois
c’est obligatoire : l’équipe du Val de Saône s’installe enfin sur l’une des
marches du podium.
Un podium qui sera chèrement disputé, tout d’abord par
Garry des 2 Sabres et le vieux
routier que je suis, a immédiatement reconnu l’ombre d’un certain Into* sur
son parcours. Hyper bien mis, ce fils du finaliste Caplan se ballade : 59
aux sauts, un changement de position aux appâts et basta ! La Face est
compacte, la Garde au Ferme aussi (une poignée de points de perdus, mais
rien de conséquent), la Défense caractéristique totalise 29,5 et la Valise
sera de toute beauté, pourtant lorsque Stéphane Botaro se retrouve nez à nez
avec son équipier… il vaut mieux l’avoir préparé à la confrontation.
Bonne pioche avec cette partie technique formidablement expédiée et le
métrage engendré lors de l’escorte n’altèrera en rien la performance de ce
Malinois et hop! « 378 », qui dit mieux ?
Il est clair qu’un pointage avoisinant les 380 (de plus lorsqu’il y a 2 HA
de ce niveau) s’avère très difficile à battre, mais il y a un Ringueur que
ce genre de défis stimule. Son nom « Patrice Foucault », ses états de
service « multi-finaliste & Champion de France avec plusieurs Malinois »,
certes ça en impose et le légendaire Ringueur va rapidement nous expliquer
que ce n’était pas gentil de l’avoir oublié en début d’année : 58 points de
sauts (pour un raté en longueur), une bidouille à la suite en laisse et SHOW
devant !!! 30 de bâton, 29 de Défense (malgré un Botaro aux taquets), 36 de
recherches (1,2,1) et THE Valise, soit « sortie franche, stabilisation,
prise en poussée et retour à l’objet » emballé c’est pesé.
Colt & Patrice vont se balader
jusqu’à conclure par une fausse attaque d’un autre monde. Tiens… une maxime
me vient soudainement à l’esprit « Veni, Vidi, Vici », en clair l’empereur a
parlé.
UN PODIUM HAUT EN COULEUR
Le concours terminé, nous prendrons le verre de l’amitié en nous dirigeant
vers l’esplanade des remises des prix. Je ne vous cache pas, qu’il y avait
un monde fou autour de nos stars qui outre le fait de se féliciter entre eux
(beau geste), ont bien voulu se prêter au jeu des photographes (hé oh, c’est
le festival de Cannes ou quoi ?).
Tous les podiums furent assaillis, mais rassurez-vous, il y en a eu
pour tout le monde et chaque concurrent fut applaudi comme il se doit. Nos
HA aussi, tous 3 excellents et je profite de l’occasion pour souhaiter un
prompt rétablissement à Julien (et bravo pour ta prestation). Je terminerais
cette article en remerciant tous les bénévoles et toutes les équipes qui
font qu’une telle entreprise existe. Notre Nationale d’Elevage est saluée
par bon nombre de pays comme « le pèlerinage » obligatoire, ça motive pour
donner le meilleur de nous-mêmes. D’ailleurs, vous en aurez une nouvelle
preuve l’année prochaine…
JM Vedrenne
Glossaire :
VV
signifie en jargon cyno que la prise est Verrouillée Verbond (expression
tirée du programme Belge où la prise en gueule est comptée par une notation
justifiée).
Mis de chez mis
: est une expression cynophile qui stipule que le dressage et la tenue
générale sont en totale adéquation.
Un Bon 2
: le 2 est en référence à l’échelon qui se doit d’être la transition pour
accéder au Ring 3 (soit le plus haut niveau). Participer à un bon 2 signifie
que l’échelon « grâce aux prouesses des Hommes d’Attaques » valait presque
un Ring 3.
2 Pottois
: Elevage Belge de réputation Mondial. En effet, l’élevage de Monsieur Luc
Van Steenbrugge s’avère prépondérant dans la construction du cheptel
Malinois à l’échelle Mondiale.
Chien en blanc
: avant le démarrage de chaque rencontre, un chien en blanc, c’est-à-dire «
un chien non noté pour le concours » balise le terrain. En clair, il sert de
référence pour l’échelon demandé. Participer comme chien en blanc est un
honneur.
Le Plat
est la partie « obéissance » du Ring. Elle est également nommée OB ou
assouplissement.
Couverture
: Action de l’HA, celui-ci enveloppe de sa stature le chien, les bras sont
souvent au niveau des pattes.
Finalistique
: Mot inventé, il signifie dans le jargon Cynophile « travail digne d’une
finale ».
Sélectifs.
Il s’agit du plus grand tournoi Mondial de chien de travail. Soit plus de
200 équipes au départ et seulement une petite trentaine à l’arrivée pour
disputer les Championnats de France. De nombreuses nations, nous envient
cette formule.
TAL
: Pénalité indiquant un Tarde à Lâcher.
Void de la Bure
: Elevage Français de Bergers Belges réputé pour avoir produit des Mâles,
mais également des Femelles à très haut niveau.
Elgos
: nom en référence au Champion international Elgos du Chemin des Plaines.
Malinois appartenant aussi à Luc Vansteenbrugge.
Into des 2 Sabres
: Malinois Finaliste en 2 000, ce fils du grand Voltaire servira de nouvelle
base à son propre élevage en proposant une belle descendance. Le Team Chienplus.
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