CHALLENGE WASELS

Alors, vraiment bien ce Tervur Jean Mimi ?
•  Pas bien, mais excellent. Conduit brillamment par Marc, c'était beau à voir, car symbiose totale. En plus, on sentait le désir de bien faire, les mises en places calibrées etc. D'ailleurs, tu ne gagnes pas avec 294 par hasard.

Et les relèves ?
- C'est encore jeune, mais avec un peu de patience… ça devrait le faire.

TERVUREN D'UN JOUR !

C'est une bonne habitude de croiser des nounours et tient en voilà un particulièrement cool : Titus nous offre " the démo ", visiblement heureux d'être là, ce fils du grand Lewis va déchirer la stratosphère. Hormis un lézard au fossé, le reste va décoiffer sa bigoudène :
Fausse 20, valise, G a Ferme, défense, fuyante 30, recherche 37 ou l'apache Rémi Bourgade va se démonter pour lui soustraire une poignée de mètres. On clôturera le débat, par un tarde à lâcher dans l'action et cela dans la version plongeon en Contrescarpe, sic !

Second élève de la famille Marec, Rudy nous livre également un chouette parcours, bien en place et méga plaisant, il totalise 365.
Un Wasels sans Musher, ça n'existe pas, donc forcément les nounours du Boss se devaient d'être présents chez les pros hé hé, en voici un particulièrement, heu… exhaustif (nous dirons), certes son pointage n'est pas représentatif de son potentiel, car chaud cacao, chaud chocolat !!!!! Ulhan nous a fustigé le thorax et nous espérons le revoir heu…
Un peu plus calme.

Enfin, cerise sur le gâteau…
Voici notre Groenendael national Rex. Comme d'hab, forte impression. Super bien drivé par Claude, les exercices s'enchaînent à merveille. On sent qu'il est chez lui et le type de travail voulu pour ce tournoi est très technique. L'ombre noire se régale dans la version 375 et c'est cool !

Comment était le parcours ?
•  Rapide, bien agencé avec juste quelques petits pièges comme des arrêts sur cône aux marches. Les exercices n'avaient aucun temps mort, qui plus est, super bien jugé.

Et dans le mordant ?
•  Arrêté d'entrée de jeu, suivi de la valise eh oui… Qui plus est, Norbert fut très bon à la garde d'objet. Il a emmené beaucoup d'excellents cabots, voire des finalistes au-delà des cercles. Rémi de son côté finissait de les énerver sur la défense et l'accompagnement. La face terminait le parcours et Nono a pris beaucoup de points, sans la moindre petite faute de règlement. Il a joué tout dans la technique et comme le gaillard est rapide, très souple et avec un bon coup d'œil, les pions sont tombés.

BATTLE ROYALE !

La vache oui, certains ont méga morflé et pourtant, la qualité des élèves est bien là. Prenons un schéma des moins de 330 et comparons : Les actions ne sont en rien proportionnelles " plat – mordant " pourquoi ?
La plupart des athlètes sont bien calés, certes, il y a eu de bon gros soucis aux sauts et pas évident de rattraper un peloton qui, en ce week-end tourne entre 360 et 380. C'est fort dommage, car on a vu de bons chiens exécuter une Ob correcte, mais avec moins 15 sur les agrès, c'est bouclé pour un podium.
Et puis, on a applaudi les irréductibles, les furieux, les rebelles qui pourtant nous ont dévoilé un potentiel hors norme ! Mido par exemple, fantastique de puissance, altier et d'une présence incroyable. Ok, c'est un fils du pilonneur Larry de Vulcain, mais quand même… Entre nous, tonton Rolland m'a glissé à l'oreille que sa maman était également mortelle ! Alors, bien sûr, ça poutre à mort…
La star des stars, le caïman de l'enfer, monseigneur Reizer nous a aussi bombé la guérite. Comment, Jean-Paul arrive à tenir le Kaizer durant le parcours ? Ce Malinois est monstrueux, il rappelle aux experts les anciens sangs de la lignée paternelle eh oui, celle là même qui ne te donne aucun droit à l'erreur. Je rappelle à tous les bien pensants, que Reizer s'est blessé jeune et que du coup JP a du jongler entre sa santé et les entraînements, donc… pas évident ! Mais, comme on dit : Il faut des compétiteurs et aussi des étalons. Reizer va se faire plaisir et après une arrêtée top, il va s'oublier… J-P va intervenir à la valise, mais c'est trop tard, la marmite est en ébullition.

Dis-nous Jean Mimi, Reizer ?
•  Y a pas photo, c'est un titan. Tu mates son parcours et t'es scié. Quand tu conduis ce type de Martien, tu es assis sur du TNT avec une torche à la main. Il est dans son truc et quand tu analyses, tu t'aperçois de sa complémentarité. Ce Malinois, me fait beaucoup penser à Larry.
Entrée atomique, prise mortelle etc…
S'il jouait en Belgique, il serait salué en héros.

Les points sont tombés pourtant ?
•  Bien sûr, mais pour d'autres aussi. Croyez-moi, sur la valise Norbert a fait du dégât. Reizer s'est planté et point barre. Après, il ratiboise Rémi sur la fuyante et se met à dévorer tout ce qui bouge. En plus, sur ce type de rencontre, tu n'es jamais à l'abri d'un départ anticipé, regarde Punch. Son parcours est pas mal et puis banzaï sur la face. Le stress n'aide pas en pareille circonstance…

PELOTON, ACTIONS & DESILLUSIONS !

C'est vrai qu'il faut des nerfs d'acier pour bouffer ce type de week-end.
Tandis que Tourbillon va nous faire tourbillonner en bourrique, Piriac sort le grand jeu, mais Trust et surtout Sony vont effectuer un bien joli circuit. Particulièrement travaillé, les 2 Malinois vont annoncer la couleur !

Il faudra un grand Ramses et un Big Titeuf pour dépasser nos comparses. Christian réussira un quasi carton plein avec de 381,400 et Philippe 381,700.
L'éleveur des Plaines de Thiérache nous a livré une magnifique démonstration, comme quoi on peut dresser, toiler et élever avec talent. Pour son premier Wasels, il se classe 6ème!

Bon chien ce Titeuf ?
•  Rude car toileux à mort, mais réceptif et en plus le binôme à l'air de s'entendre. Hyper serré, il aura droit à une touchette et sans cela… Ouille !

On note de nouveaux chiens avec un fort tempérament. Un concours comme le Wasels ne peut que confirmer de nouveaux talents ?
•  Absolument, personnellement je fus impressionné par Us'Ton, qui : je pense serait plus démonstratif sur des concours relevés. Ici, il place 372 sans fossé, ce qui est inouï. Son potentiel est énorme, capable d'attraper en toutes circonstances, hyper vigilent et bien mis.

Tu penses que nous allons sur une autre politique d'élevage avec ce type d'athlète ?
•  En fait, les utilisateurs se sont aperçus qu'en France nous avons de bons éleveurs. Après, il faut trouver l'équipier que tu aimes. Il y a des dresseurs très bons sur des sangs Calvaire, d'autres préfèrent les Loups Mutins etc… L'essentiel est d'avoir la bonne équipe au bon moment et de bosser en adéquation avec tes idées. Si nous prenons, la saison 2006 qu'est ce que nous voyons ?
Des sélectifs furieux, une finale mortelle et un Wasels nettement plus technique que relevé. Du coup, il te faut un super cabot, capable d'être fort, mais surtout disponible. Ce type de chien existe dans divers courants de sang, c'est donc à toi de faire ta propre auto critique. Cela dit, Ringueurs comme Freestyler's sont exigeants, ils veulent savoir, connaître et développer.
D'ailleurs, la plupart reste en contact avec leur éleveur ce qui permet d'accélérer le processus. Si le travail de l'un comme de l'autre n'est pas bon, on le sait tout de suite. Des mises à jour sont étalonnées entre " l'éleveur et le dresseur ", car tu ne débourres peut être pas un sang untel comme un autre. La compétition cynophile de haut niveau est devenue tellement pointue que tous les paramètres doivent être analysés pour dénicher l'oiseau rare.

Beaucoup travail dans ce sens où c'est encore épisodique  ?
• Les grandes écoles ont en partie démarré comme cela et si tu veux arriver à quelque chose, il faut bien un point de comparaison.
Exemple, il y a des éleveurs qui bossent uniquement sur la pluralité des origines. Leurs chiens sont capables de tout encaisser, mais sont-ils capables de rester réglé à 380 sur une saison ? Comment tu veux le savoir, si tu n'as pas des conducteurs(trices) de confiance ?
Idem, si ton élevage décline, il te faut bien un repère.
La difficulté est dans la persévérance non  ?

LES FINALISTES EN PISTE !

Puisque l'on en parle c'est sous l'œil bienveillant du tenant du titre, que les finalistes s'échauffent. Mais Scorpion n'a pas encore déposé les armes et n'entend pas rendre le trophée sans combattre. Le team Vierzonnais nous avait abasourdi en 2005 et le départ des sélectifs ne fut pas au mieux pour Françoise… comme dirait l'autre " c'est dans les épreuves difficiles, que l'on voit le mental " et bonne pioche !

Scorpion a reçu (c'est tout récent) le titre de champion de travail en ring et revient nous présenter son parcours. Tel un élève désirant un bon point, il récite ses exercices à la perfection. La régionale du Centre se voit plutôt fière de récolter la 5 ème place du classement général.
Du coup Scorpion passe devant Solo et Skud. Pourtant, nos deux finalistes vont être fidèles à leur réputation. Ils bénéficient d'une belle conduite, mordant précis, grosses entrées et certes Skud va nous faire profiter de sa visée laser, haï… ça pulse !

Et T'Rex ?
•  Au départ de son parcours, un spectateur me lance : Voilà le vainqueur ! Tu m'étonnes, il venait de sortir des sauts et du plat sans perdre quoi que ce soit.
En fait : comme beaucoup, c'est la valise qui va lui coûter cher, car Nono le place habilement et l'emmène. Mr Rodriguez va également intervenir, c'est dommage parce que sur le reste, il est impérial !
Franchement, je ne sais pas comment Norbert a fait, mais en tous cas, il en a embarqué pas mal. C'est super rageant, pour un conducteur de voir son chien planté dans la toile, mais bon, la valise au moins n'est pas partie. Je blaaaaaaague !

En voilà un qui possède un sérieux sens de l'humour et quand son altesse nous fait l'immense honneur de fouler la pelouse, c'est tout une horde de fans qui déboulent !
Chers amis, le moment tant attendu arrive, Persan et Denis nous offrent un dernier baroud d'honneur… Bon sang quel charisme, le dieu du tonnerre envoie la foudre et tout s'enquille, heu… comme toujours.
La partie saisie est saisissante et les attaques ne manquent pas de mordant, en clair :
une démonstration fabuleusement riche ! Norbert va lui faire le coup de " toi aussi viens avec moi " et Denis de surenchérir " le sur entraînement sans doute ".
Vous l'aurez compris, l'ambiance est super sympa.
Suivra un grand moment sur la face et je suis certain que durant toute sa carrière, il n'en a jamais eu une comme ça notre Pacha.
On ne peut que dans un moment pareil saluer la sportivité de l'Apache.
Seul un grand pouvait réagir de la sorte, chapeau bas et total respect mon garçon !

Quand j'y repense, nous en avons eu des émotions en 3 jours. Le suspens est à son comble quand Robin va déployer l'artillerie lourde. Bon sang de bois de barrage au merlin pleine bille, que cette équipe est belle à voir !!! Tout est parfait, je ne sais même pas quoi dire, car les deux Plaines du Minervois vont déchirer la stratosphère, c'est hallucinant ! 387 pour Cyrille, 389 pour Bernard et 20/20 pour Hémos.
Le Loups Mutins nous a fait un chouette cadeau avant de partir, les amis :
Vous les avez vu comme moi à la Coupe de France eh bien, c'était idem en mieux… Seul un fou furieux, un obsessionnel de la calculatrice nucléaire, un alien du score, un forcené du boulier atomique, enfin bref :
seul un possédé du détail pouvait les battre et il l'a fait le bougre. Nous voilà dans la quatrième dimension, saut et plat dans la version apocalyptique.
Puis Fabrice va rétrograder pour la fausse, qui bien que périlleuse, sera comptée parmi les plus belles du monde of the world ! La garde d'objet est terrifiante, la fuyante au massicot et le reste à la règle de carreleur. Certes, on ne réalise pas 366 en finale sans arrêtée, mais là ! 391, 600 ouaouuuuuuuuuuuu, il y a eu Léon Destailleur, il y eut aussi Léon le film et maintenant, voici Léon the Fabulous avec un F comme fulgurant, faramineux, fantastique et F comme Fabrice quoi !

CHALLENGE LEON DESTAILLEUR

Evénement préparatoire en vue d'une finale détonante, qui ne rêve pas de remporter le Grand Prix  ? Pendant, qu'une partie de nos Freestyler's s'arrachent dans la cambrousse, d'autres préféreront le magnifique stade mis à leur disposition.

Evidemment, là aussi, les ténors se sont déplacés en masse.
Toute proportion gardée, les échelons auront leurs têtes de série et pour instaurer le débat, Patrick Villardry proposera son jeune Aigle pour le Brevet.
Des spectateurs interloqués découvrent enfin " un brevet national " de Mondioring et c'est sans forcer que Big Patrick quitte le terrain tout diplômé.

En échelon 1, nous retrouverons 2 H-A Mrs Thibault et Girou qui visiblement n'en sont pas à leur coup d'essai. Voilà deux apaches bien dans l'esprit, car j'entends de plus en plus parler " d'esprit Mondio " et ouf !
Nous voici devant un sens unique où les termes seront " avançons ensemble " et " la reddition ce n'est pas notre créneau ".

Nous verrons bien, après ces bonnes paroles échangées aux abords du terrain, nous observons Mlle Schleninger qui trace un circuit parfait pour nos Teams amateurs. Le prem's à tenter l'aventure, n'est autre que Christian Cretin qui nous prouve qu'un vieux Ringueur des bois, ça peut en calmer plus d'un, un jour d'artifice hé hé ! Parcours de feu et carton plein dans les attaques lancées.

Pour Stan, l'OB est précise, mais le mordant doit se calculer au mégatron ! Vont suivre 2 fifilles au carafon blindé : Vérone est une mortelle, la preuve 183 sans position et oui ça calme. C'est donc Orca une vieille connaissance, qui remporte le niveau amateur. En 2, le parcours se déploie et nous sentons clairement une différence et Ugo va passer au laminoir avec plusieurs " n'exécute pas " en OB. Ouille…
Le fiston du Larry se ressaisit en digne fils de son père et ça bouge dans l'ustensile ! Rafale, qui porte bien son nom est maintenant une habituée. Seconde au général, Miss énergie va emmagasiner un capital points non négligeable !
Mais la victoire sera pour Una une fifille vraiment furieuse.
A l'image de la gagnante, il y a beaucoup de qualité dans ces échelons.
Le potentiel de nos lices est top, nos conducteurs sont motivés et nos apaches ont l'esprit. Elle n'est pas belle la vie  ?

BORDEAUX IS BACK !

Nous arrivons chez les pros. Les réglages sont minutieux et après de nombreuses possibilités, le jury dévoile son circuit. A froid : Marche au pied, le leitmotiv étant le marché aux puces, je vous laisse imaginer le capharnaüm parsemé de coups de trompe aux endroits stratégiques. Arrivé face au jury, le concurrent bloque son équipier et se présente. Pendant ce temps des appâts tombent délicatement en cascade. Le rapport d'objet (toujours dans la zone de bric à brac) sera un maous couvercle de poubelle.
Les positions seront plein champ, sauf que le maître couché sur une table de massage face au chien, commande! Je voyais le moment où certains allaient solliciter un massage, je ne cite personne, mais son nom commence par un P, son prénom M et son Malinois S!!!!
Le petit bois disposé à la gauche du sautoir de l'attaque bâton (et bien évidemment dans le sens de l'en avant) fera aussi de gros dégâts. L'en avant, puisque l'on en parle, se fera assis sur une chaise et l'absence placée derrière la palissade (un peu comme un retour) va être héroïque.

En raison d'une petite pluie passagère, une bâche, en fait plutôt deux, seront enlevées brusquement et… retirées bruyamment, pas évident de garder son calme ! Les sauts classiques, remettront quelques compteurs à zéro, 3 fois ouf ! Aux attaques, nous sommes d'entrée en fuyante, qui peut se transformer en arrêtée et à vide, bonne chance ! Puis le conducteur sort pour la recherche. Petit joyaux d'inventivité, l'H-A se couche dans un vieux lit sans sommier donc à même le sol, il se recouvre d'une grande bâche en plastoc et ne bouge sous aucun prétexte. La face bâton ne proposait guère de problème, si et seulement si le chien ne freinait pas, car le barrage faisait alors la différence.

L'attaque avec artifice " elle " n'était pas simple du tout, car " un cerceau rempli ", mais transperçable obstruait réellement la prise. Un gros plot de bateau (type bouée) servira d'objet à garder et après 2 passes classiques très Ring, le second apache déboule en ajoutant un fouet et là " faut des tripes ".

Enfin, la seconde fuyante, puis (à mon avis) le clou du spectacle, la défense avec un grand D, comme Dangerous ! L'équipe avance, tandis que les H-A courent à toute vitesse en traînant des filets remplis d'objet divers, les posent et repartent dans l'autre sens à fond la caisse. Tandis que l'équipe se retrouve en pleine brocante, une marchande en costumée propose des articles en solde au binôme qui se demande bien ce qu'il est venu foutre dans cette galère !

Pendant ce temps, l'autre se fait oublier et lui adresse une poignée de main à la sournoise. Le petit groupe se déplace et l'apache lui présente son dernier bidule et pas des moindres " un boudin de mordant ". Vous l'avez compris, pendant que l'un gigote dans tous les sens, l'autre agresse. Conscient du niveau, les spectateurs n'ont pas été avares en applaudissement. Alors bien sûr, de nombreuses équipes ne pourront taper l'excellent, néanmoins, le courage, la réceptivité et la ténacité furent à l'honneur. Santana la seule Laekenoise de ce niveau va s'arracher, malheureusement ce sont les objets qui vont lui coûter cher. Pour Opium, la tenante du titre c'est l'envoi en avant, le rapport lancé et le fossé, par contre 50 de face sur artifice et 28 de valise, nous laisse entreprendre une finale de l'enfer. Pour Strike, la quête d'objet, l'en avant et la défense seront fatals et au vu du reste, haï quel dommage. Rio habilement géré par Patrick ne laisse rien en gros œuvre, par contre des broutilles vont s'éparpiller. Absolument rien de méchant et c'est avec la médaille en chocolat, qu'il quitte le stade… Attention à ta ligne Patounet !

PEGGY'S THE BEST !

Ce phénoménal tournoi nous invite à découvrir un podium de ouf ! Le bronze sera au prix d'un effort Herculéen rétribué au tonitruant Starko. La conduite de Michel est superbe et seul le rapport où le fils de Mustang envoie valdinguer le couvercle va causer problème. Les attaques sont du même acabit avec une magnifique réception dorsale sur la fuyante, mais le Team Orléanais en vieux briscard nous oblige à réviser " l'art du bourre pif " tant la défense est sensasssss ! Idem pour Sniper, le brontosaure de Stef va pulvériser tout ce qui court, rampe et bondit sur un demi-terrain de foot ! Un peu trop parfois, puisqu'il carbure la fausse, mais bon tiré en prem's… il n'était pas chaud, donc pardonnable. Médaille d'argent du tournoi, voilà un big challenger pour le titre. La journée allait, se boucler par une prétendante (très) confirmée. En effet la sympathique et discrète Peggy Leprêtre n'est plus la petiote que l'on a connue avec un Berger Australien. Elle demeure l'une de nos meilleures conductrices de la discipline et au vu de son parcours, on ne peut qu'afficher complet devant son talent ! Le plat débute très bien, maxi à la marche, total aux appâts, objet nickel et petit bois top.

On lui pardonnera une bricole à l'en avant, seul un changement de position à l'absence va ternir une jolie feuille. L'enchaînement aux sauts conforte le reste, car l'équipe parisienne s'apprête à nous offrir une sacrée belle démonstration. Les 2 fuyantes sont impeccables, la valise quasi parfaite est à 29, les attaques limpides, la défense à 27 et la recherche à 40. Que de progrès, son niveau (tant en conduite, qu'en gérance entre les exercices et ses mises en place) est excellent. Qui plus est, très fair-play et cool dans ses attitudes, on subodore une forte alchimie dans le couple et son Toon's fait plaisir à voir ! D'ailleurs et pour conclure, nous avons noté une forte présence, un sincère respect entre Chien et Maître et au regard des podiums… Y a pas photo !