Par Jean-Michel Vedrenne
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| Le berger belge un athlète pas comme les autres | |
Depuis le temps que l'on en parle, voila : c'est parti ! Néanmoins, pas facile d'enchaîner après les deux volumes qui tuent… En effet : l'ouvrage incontournable de Mr Van Coeleubroeck associé au fulgurant bouquin d'André Varlet pouvaient refroidir le plus ardent des passionnés. Seul un fou furieux se tenterait à l'aventure et les années ont passé. Peu à peu, quelques sollicitations du style " il serait temps, que tu nous pondes une suite " se sont murmurés. Puis des " c'est long mec, c'est quand tu veux " se sont fait entendre !!! OK, ok, je m'y attelle, mais bon : vous ne viendrez pas chialer, car ça fait plus de vingt ans que je traîne ma doc sous mon bras. Les infos sont bien là, il ne me restait plus qu'à battre la campagne pour trouver les preuves de ce que j'avance… Ouf ! Je suis rentré hier de Péquenot city et attachez vos ceintures devant ma première affirmation : Le Berger Belge n'est pas un chien comme les autres.
Je vois d'ici les puristes de nos diverses races sportives crier au loup des : « Nous aussi on a des kikis qui sont bons et nous aussi on les fait mordre et même que des fois Y battent des Belges » !!!!
Mouais… calmez-vous les gars, ici point question de dévaloriser qui que ce soit, il s'agit juste de comprendre pourquoi une race presque inexistante sur le sol français en 1960 est devenu en 30 années la race phare de l'utilisation mondiale ! D'ailleurs, au rayon des réponses hasardeuses, j'ai tout entendu.
• Du pire : Je cite " le ring a été modifié pour le malinois ". OK, Il est vrai que de régresser les sauts fut un grand pas dans son histoire.
• Au meilleur : Quand on durcira les attaques, où seront les Belges ? C'est clair qu'un programme comme le NVBK ou le Politiehond demeurent relativement simpliste et praticable en dilettante.
Allons, restons sérieux SVP… le berger belge est imbattable, car il a été forgé par des personnes fortes, qui elles-mêmes détiennent des disciplines hallucinantes. Du fabuleux Ring Belge au monstrueux programme Hollandais en passant par notre bon vieux French Ring, rien ni personne ne pourra stopper cette machine de guerre. Nos trois mousquetaires : " Tervueren, Laekennois, Groenendael " et notre D'Artagnan " Malinois " sont tout simplement hors norme. D'une adaptabilité faramineuse, ils travailleront en toute circonstance. D'une réceptivité hors du commun, ils battront leurs congénères sans forcer et d'une robustesse effarante, ils n'ont besoin de presque rien pour être heureux. Pourtant, une seule close est nécessaire afin de les piloter : " les comprendre " !!!
Sans la notice, vous n'irez pas loin et croyez-moi, cette alternative n'est pas à prendre par-dessus la jambe et cela même en pivot. Le crétin de base qui s'imagine faire des points sans sonder la bête partira un jour ou l'autre en vrille. L'ineffable " Y'Aka " s'imaginant qu'avec un Belge on y arrive, c'est sûr… va déchanter rapidos.
La saga du malinois, part 1.
La traçabilité s'étant peu à peu développée, notre fauve préféré va faire nombres d'émules, puis stagner… Pour presque disparaître " horreur – malheur " !!! Pourquoi ? Parce qu'il va subir, comme les hommes " 2 méchantes guerres ". Vous vous en doutez, ce genre de conflit va malheureusement laisser de vilaines traces. Mais, la bête a la peau dure et qui pouvait imaginer que le mariage Tommy / Cora serait synonyme de " grandiose " ! LA GENESE ! Suite à ce court historique, nous entrerons dans le vif du sujet, qui est principalement ciblé sur " la compétition ". Après l'élaboration des standards deux groupes se sont formés : Les éleveurs dit de " beauté " et de " travail ". Les uns ont poussé le perfectionnisme à l'extrême en réalisant le Berger Belge du 21 ème siècle, beau, élégant, certes mais… la beauté est subjective, vive le concret ! Les autres, n'ont vu que l'aspect fonctionnel du Berger Belge en occultant le côté beau gosse du toutou. Pour comprendre cette évolution revenons quelque peu en arrière. Avant les championnats de travail homologués avec " papier ", il existait des rencontres, coupes ou championnats dans divers pays. Naturellement, la Belgique fut l'une des nations extrêmement friande de ce genre de sport. Aussi, les cynophiles créèrent un chien à l'image de leur discipline " rustique et rude ". Attention ! Prenez le sens du mot " créer " dans son symbolisme cynophile et non biologique, car il existait déjà au 19ème siècle en Belgique une multitude de chiens autochtones vachement coriaces. A cette époque, on ne parlait pas encore de cynophilie appliquée et c'est sous l'impulsion d'un professeur de zootechnie venu de l'école Vétérinaire de Cureghem ( banlieue de Bruxelles ) Monsieur Adolphe Reul, grand professeur et cynophile passionné, que la race des Bergers Belges a vu le jour !
Celle-ci comporte aujourd'hui quatre variétés. Ces quatre chiens sont faits pour bosser. Leur ardeur au mordant, au saut, à la piste ou à l'obéissance n'est plus à démontrer. Cependant, les cynophiles Belges se pencheront surtout sur le Malinois. De nombreuses personnes formulent encore avec une parfaite méconnaissance que : seul un chien agressif peut mordre ! Cette affirmation est bien entendu aussi débile que l'autre théorie qui stipule : que seul un chien toxicomane peut trouver de la drogue. J 'en veux pour preuve la recherche en explosif – Faut-il faire manger un détonateur ou une grenade à l'animal pour être sr de sa réussite ? Ceci est un vaste débat, mais revenons à ce qui nous préoccupe… les compétitions. JURASSIK-RING On note plusieurs types de sports canins, du plus " light " au plus " hard " : Ceux ci vont apporter leurs lots de compétences et de fortifications de lignées. Vous l'aurez compris, certains seront le moteur du chien de demain et d'autres seront uniquement une vitrine de détente-loisir. En fait, le but même d'une discipline est de faire plaisir au chien et au maître " la dessus tout le monde est d'accord ". Mais, une équipe cynophile se doit aussi de pratiquer en bonne intelligence : Il y a des chiens qui ne pourront jamais accéder au niveau-3 (de nos grands programmes) et ma foi ce n'est pas la fin du monde. Seul l'amour et la joie comptent dans les valeurs du chien de société. Malheureusement, si le kiki de monsieur tout le monde convient parfaitement à une famille, celui-ci sera immédiatement chassé de la reproduction où seul l'élite de travail peut prétendre ! Pour réfléchir sur ce processus revenons à nos premières épreuves dites homologuées ! Ce terme est intéressant, car avant 1961, la cynophilie Française procédait également avec des chiens sans papiers. Il faut comprendre par-là que les pratiquants avaient des chiens non LOF, mais ils savaient du moins pour la plupart, d'où ils venaient. C'est alors que les grandes instances cynophiles décidèrent pour plus de clarté que les chiens dits " de race " auraient un LOF, puis un pedigree. Cette formule fut au moins propice à suivre les origines avec précision, ce qui n'est pas négligeable en vue d'une bonne continuité de lignée. Aujourd'hui encore de nombreuses personnes essayent de comprendre comment nos anciens faisaient pour sélectionner leurs élèves. Il y a plusieurs rumeurs sur ce sujet et ma foi la plus plausible décrit qu'avant 1961, les éleveurs notaient sur des cahiers prévus à cet effet de nombreuses informations et d'ailleurs beaucoup d'éleveurs contemporains ont gardé cette technique. En ce qui me concerne, j'ai noté sur des répertoires, donc alphabétiquement toutes les origines mises à ma disposition depuis CROISADE EN TERRE SAINTE !
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Cora. Naturellement, il y a des trous, mais comme j'ai également balayé sur toute l'Europe, j'ai pu entrecouper mes écritures avec d'autres férus " d'historique ". Cette méthode est véritablement fonctionnelle, car elle permet aux archéologues d'avoir des preuves de telle union ou de tel chiot issu d'un mariage précis. Qui plus est, tous les élevages importants (pas par la production, mais par leur savoir) ont un registre propre de leur travail. C'est ainsi, que nous avons découvert de véritables joyaux – texte-gravure-ouvrage-photo et même des films (super 8), sur des chiens que nous n'espérions plus nous représenter un jour. Nos Indiana Jones de la prise en gueule sont de véritables acharnés et il y a " officieusement " un marché (non lucratif) de l'échange. C'est comme cela, que j'ai pu amasser depuis plus de vingt piges, les informations dont je vais tenter de vous faire bénéficier. 
En Belgique : Il existe trois grandes implantations d'utilisation : Le Kennel Club, l'Union cynologique St Hubert et le National Verbond. Véritable institution de l'apprentissage, elles demeurent pour beaucoup , cas d'école. Instaurant respect, humilité et tradition, elles renvoient vite à ses chères études le plus chevronné des aficionados de l'ustensile ! Le Belgische kampioenen ringsport va démontrer l'étendue de son talent dès 1926, le premier championnat est déjà gagné par Sadi, un Malinois Anversois. La déferlante va être foudroyante, parmi les furax, on note : Bollux & Balkus de Gallifort, Frick de Contich, Egor et Ecarlo. Puis, après 1940, les Van de Molenbeek vont faire parler la poudre avec le terrifiant Snap et le monstrueux Vabil. Tandis que Xavier, Vestalino, X'Wimm, Bolide et Frank seront les stars adulées des années 50-60, un cataclysme se prépare dans l'hexagone. D'innombrables recherches démontrent que le dressage est non seulement très prisé en Belgique et en Allemagne, mais également en France. En effet, une photographie remontant de 1909 prouve l'existence de la première finale Française. Celle-ci se déroulait au Champ de Mars devant un large public. Basé sur des épreuves de flair, d'obéissance, de saut et de défense… Il ne faut pas être grand clair pour deviner l'emploi réel de ces chiens, qui tour à tour, chien policier ou capable d'escorter un troupeau, puis de se révéler bigrement efficace dans un cas extrême !!! De l'avis des spécialistes de l'époque, le Malinois était je cite " fin comme du poil d'âne ". Chien d'un seul Maître, il fallait avoir le permis pour le conduire et les aventures de certains allaient apporter de l'eau au moulin !!!
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LÉON, ANDRÉ, FRANCOIS et LES AUTRES... |
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En 1974, les éleveurs Français récoltent à pleine brouette ce qu'ils viennent de semer et sous les conseils du patriarche André Noël : Une saillie des plus subtile allait prendre forme. L'idée est d'accoupler Quacha sur une des Lices les plus prometteuses de l'époque, mais néanmoins issue d'un élevage plus axé standard " le Ventadour ". Qui plus est Mr Charbonnel connaît à la perfection le Malinois, l'homme est intransigeant, consciencieux et bigrement efficace. Il supervisera donc une saillie anthologique " Quacha du Mouscronnais – Orane de Ventadour ".
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Ce championnat se déroulait à Cannes et pour la première fois en week-end : 26 chiens seront engagés.  En ces 21 & 22 juin 75, le moins que l'on puisse dire, c'est que ces 2 journées furent propices aux controverses. Néanmoins, termineront Vigor des Kings de Lorraine à Mr Villa, Jony des Comté de Ribeaupierre à Mr Orlandini, la sulfureuse Utha de Ventadour à Mr Casanova, Urjex à Mr Delbecq, Samy du Mouscronnais à Mr Lobbens et le Groenendael Tabou de l'Orchidée Noire. Magnifique performance de Mr Beltz qui re-impose ENFIN un poil long en Coupe de France. |
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| UN BEAU CADEAU DE NOËL ! |
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Suit un championnat de Campagne beaucoup plus calme, le 19 octobre 1975 à Belleville où Urf et Tzar feront bonne figure. Les problèmes engendrés vont se révéler néfastes, puisqu'en 1976 nous subirons l'absence d'Urgo Jony ( Urgo / Vanda de Turenfels ). Les épreuves d'utilisations se développent à vitesse grand V, donc : il est important de clarifier certaines situations. Nos Belges dépendent d'un standard, mais son rôle de chien d'utilité public se veut croissant. La question est simple, faut-il être indulgent sur les confirmations ? La réponse sera oui, ce qui n'empêchera pas une pétition réfutant la confirmation de Xjelaba. Celle-ci n'aboutira pas et le Belge sera confirmé par le président François Wasels. Ce saint homme fut éclairé par un André Noël toujours lucide, ne tarissant pas d'éloges sur le phénomène, il l'avait d'ailleurs défini de la sorte " Xjelaba dit Duc est le symbole même du Berger Belge : 100% mordant et 100% équilibre ", Le 17 octobre 76, BOUM ! C'est le coup du père François… Tsar et Jony tenteront leur chance à Tours pour la coupe Campagne. Tandis que Jony sera 5ème , Tsar sera sur le podium, la classe !
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| LE REGNE DU TSAR ! |
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Saint Dié organise le 25 & 26 Juin une coupe où 15 Bergers Belges seront présents ! C'est une première et d'autres affixes font une apparition dont : La Fontaine du Buis grâce à Junker (Qu'Rack du Bois d'Emblise / Vega de Ventadour) et Vizir du Chriskarol (Quacha du Mouscronnais / Tisza de Ventadour). Le team Junker/Rambaut termine second devant Duc/Lelevier. Suivent : Tabou de l'Orchidée Noire BBG m, Vass du Faubourg des Postes, Vico de Turenfels, Jony du Comte de Ribeaupierre et Vizir/Lobbens bouclent le cercle méga fermé des 10 premiers. Cependant, les habitués tels : Quacha, Tsar, Vidoc et Urf assurent toujours le spectacle. Enfin deux petits nouveaux Iack du Mas des Lavandes et Ralph du Mouscronnais (chien en blanc) représenteront Nota : 3 reproducteurs issus de Flap apporteront leur contribution à l'évolution du cheptel.
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Ce Malinois apportera vraiment sa touche perso au cheptel. Très gracieux, mais bougrement physique, il déclenchera de vives sollicitations dans une démarche de reproducteur d'élite. Il sera même sacré par les puristes, comme l'étalon le plus signicatif en terme de gabarit. Attention, prenez le terme gabarit comme " maître étalon " et non en tant que " stature ou taille ". Certains ont même affirmé qu'il était " LE DESCENDANT " de Flap par excellence !
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Au prochain épisode, nous enchaînerons directement avec ces trois fauves, car voilà: c'est " déjà " fini. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire que moi à écrire. Je tiens à conclure, en vous remerciant pour vos encouragements. Je vous donne rendez-vous prochainement pour la suite de la saga avec une surprise… Pour un complément d'informations : |
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BLACKIE Van de Welkom (Snap Van de Schransweg / Frida Van de Olga Hoeve) nous vient du Kennel club et qu'il est en Belgique un chien réputé solide et efficace. Sa génétique ne peut être que profitable à l'évolution de nos lignées Berger Belge en France. Fort bien typé, il sera également à la base de la lignée beauté la plus en vigueur par JUAN, plus connu sous le nom de QU'RACK du Bois d'Emblise. Quant au Groenendael MORGAN, il va s'illustrer plus par sa ténacité que par sa reproduction. Plusieurs fois finaliste, il sera toujours sur le podium. Il gagnera même la Coupe de France 68 le 22 septembre à Lille devant les deux pointures de l'époque MULOT et NELKO. Cette finale restera gravée comme l'avènement du gros travail d'Homme d'Attaque ( Canetto, Saiko ) et de la suprématie du Berger BELGE. La machine est lancée, le Malinois va être bombardé " chien d'élite " grâce à un homme exceptionnel : Léon Destailleur. Personnage hors du commun, il vouera sa vie au masqué et sera honoré comme il se doit par le CFCBB d'un Challenge portant son nom. 
NELKO du Mas des Lavandes, champion, MORGAN vice-champion et PION du Mouscronnais (affixe de L.Destailleurs) troisième qui décime la France. Ce n'est pas tout, MULOT est 4ème , MISTRAL à Mr Harou finit sixième. Cinq Belges engagés et tous sont dans le peloton de tête. C'est alors, que l'on parle de plus en plus de chien jaune sur le territoire Français et pour cause : En 1969 toujours, Vert le Grand ( Ile de France ) propose la première coupe de France de travail pratique en Campagne. 13 concurrents répondront présents, dont nos deux guerriers de l'enfer : Nelko qui sera vice-champion et Morgan 5ème. Ces deux héros récidiveront le 18 octobre 70 à Tours ou cette fois Nelko aura le qualificatif excellent avec la 4 ème place et Morgan 12ème . Ne perdons pas de vue que, déjà à cette époque, travailler sur les deux tableaux est fatigant, néanmoins, nous retrouvons Nelko au mieux de sa forme pour le titre de Champion de France le 17 octobre 70 à Maubranche où seul Berger Belge, il terrassera tous ses adversaires d'un 451 super-sonique pour 398 au second, le BA de Mr Ferrero ( quand même ). 
QUACHA du Mouscronnais ! D'ailleurs NELKO et QUACHA termineront en tir groupé second et troisième de cette coupe. Quacha appartenait à Mr Pau de la St Hubert du Nord et comme chaque chien venu de cette région, ses origines sont très précises avec Nerk van de Greenstraat et Pousca du Mouscronnais on resserre sur du costaud. On ose enfin parler de consanguinité, de fixation et d'atavisme. Ici, Flap sera exploité de la plus belle des manières… 
regorgeait de killers atomiques tels : Eperon , Kiener et Metteko . Ces mêmes Eperon & Metteko appartenaient également à Mr Schoenmachers. D' ailleurs , il remporta les titres 62, 65 avec Eperon , puis 67, 68, 70, 71 avec Metteko . L'affaire sera inévitable et les deux monstres sacrés finiront par se rencontrer . Fusion indélébile pour tout amoureux du fulgurant , cet échange restera gravé comme le combat des chefs ! Léon Destailleur passera les Malinois de Mr Schoenmachers dans la toile et celui-ci de rajouter à Madame Destailleur " qu 'il y avait fort longtemps, qu'il n'avait vu pareil Homme d'attaque ". Quand après une brève toilette , Mr Mouscronnais apparaîtra et laissera entendre à sa femme " qu'il y avait bien longtemps, qu'il n'avait rencontrer pareil dresseur ". Ce fut le choc des titans et nous ne pouvions que nous réjouir de récolter ce que ces grands hommes allaient semer ! Au même moment, une scission étalée sur une divergence d' exercices allait morceler la Belgique. Le NVBK va naître en 1963 et s'affirmer par sa première finale en 64. Kiener en tête va époustoufler une décénie et se révéler comme le dieu de son époque. Il sera fortement talonné par une autre machine de guerre appelée Dick… Cependant, la relève de l'excellence se nommera en 71: Missou ! 
découvrir deux figures indissociables de notre cynophilie : Léon Destailleur et François Wasels. Voilà, certainement les deux personnes clé de la réussite de ce furieux berger. Mr Wasels était connu pour être un excellent dresseur, mais surtout pour être un juge consciencieux et très (mais alors très) appliqué ! Tous deux spécialistes du Malinois EVIDEMMENT et concerné par le Berger Belge en général, cela va de soit… En 1972 nous pénétrons de plein pied dans l'apogée du Malinois. Le Championnat se déroule le 17 septembre à Locminé et sur une quinzaine de concurrents, 5 Malinois vont faire péter le couvercle ! Quacha rafle le titre, Nelko sera vice-champion et un petit nouveau Sandor du Mouscronnais pointe son museau noir à la troisième place avec 352, ce qui est parfaitement correct pour l'époque. Suivent Rac du Mouscronnais à Mr Vencoutre et le terrible Pion du Mouscronnais à Mr Hagueni. Inutile de préciser que les chiens du roi Léon s'approprient les podiums avec une maestria peu commune. Le talent est là, le dressage ne fait qu'en découler… Le 15 octobre 72, c'est à dire après un petit mois, nos guerriers masqués entreprennent Orléans en Campagne avec la même fougue. Quacha terminera 11ème juste devant l'indéboulonnable Nelko du Mas des Lavandes ! 
De cette union, allait naître : UTHA, ULLA et URANIE de Ventadour et grâce à elle, les plus grands élevages Français vont arriver ! Le 30 Juin, c'est Jeumont qui se charge de la coupe. Nous retrouvons à quelques noms prêts les mêmes : Sandor, Urgo, Quacha, Top et Tann du Mouscronnais. Mais avec aussi la première cuvée Ventadour : Tsar et Teddy, puis le frère d'Urgo, 
le magistral Vico. Pierre charnière de l'élevage, tous ces Malinois vont être utilisés avec brio et cerise sur le gâteau, Tsar qui porte bien son nom, s'ouvre une carrière mémorable en Campagne et en pistage. Son propriétaire est un dresseur fabuleux possédant un bagage culturel et philosophique impressionnant. François Lelevier apportera incontestablement une touche personnelle à la cynophilie Française , tout comme les deux autres prodiges des seventies Donath et Sengelin. Les régionales prolifèrent à l'image de la Société Canine de l'Est qui s ‘enorgueillit de valeur sûre et de Malinois béton. Pourquoi ? Tout simplement car un étalon a fait son apparition dans la région, le fameux Rusky. Beaucoup de légendes circulent à son sujet. Une chose est sûre, c'est qu'il est excellent en tous points, rustique, rapide, vigilant, mordeur et réceptif. Uni à Sussy de Turenfels, il donnera Urgo et Vico. Sa production se veut homogène, mais on note souvent des chiots poilus et très charbonnés. Après des études fouillées, les spécialistes de l'époque débusqueront une lignée Groenendael du côté de la mère et des origines similaires à Flap sur les deux ascendants. Tout cela est de bon augure, car les sangs se mélangent sans trop se disperser. Remarquons, qu'avant de devenir bête, nous avions le droit d'unir les 4 variétés, ce constat est important car il aurait permis une continuité au niveau poil long, mais surtout pour les Laekenois qui, il faut bien le reconnaître, n'ont jamais été à la mode par chez nous ! Contrairement à notre Malinois qui " LUI " avance à grande vitesse avec les Urgo, Vico qui demeurent toujours fidèles au poste, sauf que… Une impitoyable machine de guerre allait laminer terrain et Homme d'attaque en quinconce : 
VASS du Faubourg des Postes, l'enfant chéri des foules, le conquistador des terrains et le MALINOIS que tout expert a épinglé en poster dans sa chambre va graver son nom au fer rouge dans chaque cœur de Belge. Le bougre nous ferait presque oublier le champion de France Urf du Mas des lavandes ( Midas des Bonmoss / Ranie de Ventadour ) tant sa prestation fut apocalyptique. Ce Malinois fut adulé par les foules des son arrivé et il est encore l'une de nos références absolues. D'une avenance dingue, il subjuguait les spectateurs. Sa prestance faramineuse imposait un respect immédiat et son mordant façon caÏman sous guronzan laissait tout adepte du fond de gueule perplexe !! Il n'était pas rare que sur une fuite de cachette, il soulève l'apache comme un fétu de paille. D'ailleurs, une rumeur laissait entendre qu'il était un fils de Pion, tant ces deux athlètes étaient brutaux. Mais Léon Destailleurs m'assura du contraire lors d'un célèbre Tournoi au National Verbond. En présence d'autres cynophiles Français, il nous enseigna sa généalogie. Donc : Rectification du PEDIGREE de VASS du Faubourg des Postes. 
et de son génialissime Maître. Celui-ci préférant dorénavant officier dans un autre type de dressage. L'Est, la France et le Berger Belge perdent énormément avec ce départ. Heureusement la canine de l'Est n'est pas en reste… Blagnac organise le 21 & 22 Juin la coupe de France et le podium sera totalement acquis pour cette région : Champion Jony du Comte de Ribeaupiere à Mr Orlandini, Vice-champion Vico de Turenfels à Mr Sengelin et troisième Vidoc du Boscaille à Mr Porcu. Nous retrouvons en ses Malinois des origines familières. 
De fortes consanguinités Rusky apparaissent, ce qui va donner des idées à d'autres élevages. L'empreinte de ce Malinois va être déterminante dans la construction de nos futurs Bergers Belges… L'année 76 sera riche en rebondissements, les Urf, Urjex, Utha, Sammy, Vigor et Tabou sont toujours là, nous apprécions quelques petits nouveaux tels : Typitz du Mouscronnais,
Urus du Toulgoulic, Unic de Ventadour et deux Belges poilus dont un vraiment singulier !!! Hum… Nous sommes tous d'accord pour dire que : Jonny de la Fecht sera déclaré Tervur sans anicroche pour le meilleur de la variété et Xjelaba sera lui ( non sans problème ) confirmé Malinois !!!! Je sais, quelques précisions s'imposent. 
André comme d'habitude avait vu juste et l'erreur fatale fut évitée OUF ! Merci André, mine de rien… Vous nous avez sauvé la vie !!! Alors qui était Duc ? Un Berger Belge c'est sûr, vu qu'il est né au plat pays. Ses origines ont été examinées à la loupe d'orfèvre par François Lelevier qui voulait être objectif quant à envoyer ce chien sur le circuit de l'élevage. Dans un premier temps, Mr Lelevier va bloquer volontairement sa reproduction. Puis, il va sélectionner avec diligence les Lices susceptibles de convenir à son Poulbot de Banlieue ( surnom de Xjelaba ) et enfin, analyser les chiots de son Panzer des cavernes !!! Une étude approfondie, nous prouvera la bonne foi de l'homme. Car en fait, Duc est très consanguin sur le Champion Belge de l'époque NOTTER ( Hab Van de Oewa's / Fitaie ) grâce à lui, nous allons récupérer d'autres origines du fameux SIROL. Courant de sang précieux et nécessaire pour la suite, nous y reviendrons. 
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parfaitement l'élite du Berger Belge…