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LE BERGER BELGE : UN ATHLETE PAS COMME LES AUTRES… Alors, cet historique il est digéré ? Bon sang… En ce qui me concerne : Je vous imaginais en pleine réflexion du style "il est cool Jean Mimi, il nous a pas trop gonflé les mirettes avec un historique préhistorique, qui fou des tics, des hics au grand psychotique du néolithique ". Au lieu de ça, on me persécute, on me harcèle et on exige ! OK ok, je me rends… Après avoir reçu un camion benne de mails et une détonation de coups de fil (que même mon oreille droite elle marche plus) équivalente à un bœing au décollage. Je ne peux que capituler et me plier aux exigences des spécialistes que vous êtes, sic ! C'est vrai que nous avons quitté la Saga en 76, mais avant ? Suite au succès survenu dans les années 80 des idées ont été lancées sur le fait que sa nervosité faisait qu'il était ainsi parce que… Hum, "justement sensible " ! LA SAGA DU MALINOIS VOLUME 2 Pourquoi comparer le Malinois à un Gladiateur ? Tout simplement, parce que son cheminement est identique, ne dit-on pas que le Malinois est le seigneur des rings ! Et oui, vous l'aurez compris : Rappelez-vous, 1891 date historique ! Because, première création du club "CHIEN de BERGER BELGE " avec une éminente personnalité en ses rangs Mr Beernaerts, propriétaire du fameux Samlo. Prem's des poils courts connus "Samlo " est en haut de la dynastie des masqués, car père de Tomy (lui-même père de Top). Quelles remarques pouvons-nous établir sur l'aspect de "la bête " ?
Ok, nous voilà en 1892 à Cureghem afin de sélectionner les qualités "naturelles " de nos masqués. Le travail essentiellement étalonné sur troupeau va prendre une direction monstrueusement fulgurante avec les travaux de Mr Huyghebaert. Visionnaire parmi les dieux du travail, l'excellence cynophile va proposer une description parfaite de notre Malinois. En bref, c'est bien simple "on lui doit tout " !!! Il faut savoir que des démonstrations de dressage "sous forme de chien savant " existaient déjà, mais hum… rien de bien carré. C'est pour cela, quand 1897 une remise en question sera nécessaire, du coup nous voyons le premier programme se pointer à l'horizon avec un prémisse d'exercices du style : Un peu plus tard, le Kennel (qui aura son propre livre LOB) va voir le jour et c'est tant mieux, car notre bon vieux French Ring va également apparaître grâce à lui. Avant de nous jeter à corps perdu dans la bataille des champions, jetons un coup d'œil sur le programme de Mr Huyghebaert. A savoir que son principal souci est de mettre en avant les qualités "d'intelligence " et d' "obéissance " d'un chien de Berger. Ce dernier exercice n'est pas négligeable, car cette anticipation ne pouvait qu'émerger d'un cerveau éclairé. Ces épreuves seront bien entendu notées sous forme de pointage selon la performance. Nous verrons apparaître en 1906 les premiers apaches avec des costars de ouf et bonzaï vaille que vaille "la machine est lancée ". CHAMPIONNAT OU GRAND PRIX ? Normalement, nous parlons de Grand Prix. Marche, rapport d'objet, recherche d'objet, sauts en hauteur, longueur et escalade. Attention, il n'était pas rare de travailler muselé dans la seconde partie ! Cocorico… Le club Français du chien de défense et de Police va suivre le courant et offrir à ses citoyens l'un de ces magnifiques concours le 06 & 07 Janvier 1908 sur la pelouse de l'hippodrome de Vincennes. Cette fois, l'ivresse du Ringus primitus (humour) est au rendez-vous : Marche en laisse, refus d'appâts, rapport d'objet, garde d'objet, sauts variés (et autant que possible naturels), garde d'un prisonnier, attaque au commandement avec cessation comme garniture et retour au maître en plat de résistance (quand on s'imagine les bourins de l'époque, bonne chance) !!! On continue le périple avec une fausse tout en achevant les festivités par l'attaque surprise. Jean Mimi c'est quoi une attaque surprise ? Le maître se ballade dans un endroit inconnu et sera agressé par un apache qui surgira de nulle part, ha ha ha on savait se marrer à l'époque. 22 chiens furent engagés, BA, Airedales, Bas rouge, Picard, Hollandais et 3 Belges. L'épreuve fut remportée par Folette (Groenendael) appartenant à Mr Siméons de St Gilles. Nota, la remise des prix de cette joute internationale fut en conséquence des efforts de nos chiens "belle " et " scintillante ". Tous ces exercices vont se lustrer et s'affiner d'année en année. Les exportations donneront le change aux exploits et les dits "exploits " vont se répercuter jusqu'au prestigieux Canada où le Malinois du même nom embellira l'Aréna (Montréal-Canada) le 14 Octobre 1922. Le Malinois grâce aux Belges s'exportera également en Afrique, plus précisément au Congo et bien sûr des analyses étayeront la thèse que ce chien est bigrement robuste ! Rien ne parait déstabiliser l'animal, donc, avec la complicité de cynologue averti… Nota : Un exercice nommé "l'excellence " se verra retiré en 1912. L'épreuve étant une recherche sur le maître, nous pensons qu'elle figure comme l'ancêtre du pistage. La construction de ces disciplines vont s'avérer payantes et nous réalisons à quel point : De grands hommes ont travaillé de grand chiens, grâce leur soit rendue ! LES PREUVES DE COURAGE ! Les épreuves naviguent, le Ring devient "LA DISCIPLINE ". Il voyage et nous le retrouvons rapidos comme la référence Belge. Nous avons à l'inverse du Kennel, un autre visage disons, plus free style. Son esprit changeant propose une multitude de possibilité. C'est clair qu'avec un outillage d'une telle intensité, les Malinois de la St Hubert s'affirmeront très vite avec Monarque, puis Boby de la Bruyere-Fraipont et naturellement Bollux et Balkus de Galifort. Mais attention, les Groenendaels qui (n'ayons pas peur des mots) étaient les seuls à pouvoir rivaliser avec le poil court montrent des dents blanches et affûtées ! Nerolo va talonner Boby en terminant prem's ex æquo en 1929, puis en mettant tout le monde d'accord en 1931. Rassurez-vous, nounours ou masqué… En 1936, les choses se compliquent . Tigris de l'Aérodrome, puis Vabil Van de Molenbeek vont boucler la boucle d'un demi siècle de suprématie masquée ! Puis coup de tonnerre dans les années 50, un jeune Tervueren nommé Xavier semble enclin à rivaliser avec les rapetouts. Le poilu de J Van den Broeck fera mieux que bien avec une victoire au championnat 52. Pur descendant du terribilus Moab, il proposera une armada de compétence grâce à son union sur Fiderella eh oui, la base de chez base : Xavier / Fiderella donnera Gaillarde qui unie à Flap inondera le cheptel Français de 2 perles d'écume "Leopar et Leobaro ". Sauf que, le chapitre machine à hématomes est loin d'être clos. En effet : U'Tony, Vestalino et X'wimm vont également défrayer la chronique. Tous les trois sont sortis vainqueur en 53,54 & 55, nous retrouverons donc des traces de ces kikis sur de nombreux pedigrees tous azimuts. A ce petit jeu, le grand gagnant de l'époque est l'incomparable X'Wimm qui serait d'après la légende apparenté à Quip, rien que ça… Rappelons que le dit Quip est juste pour la petite histoire l'ancêtre commun de Flap et de Rusky. ANVERS ET CONTRE TOUS ! Les concours battent leur plein et un diamant brut nommé Zircon scintille en 56. Puis en 57 Mr Van Den Broeck passe la seconde et son Bolide rafle le titre. Tandis que 58 est pour Cappi, 59 se fait "Désiré ". Le prem's étant U'Tony, ce même Désiré est donc le second ALSH à remporter le titre. ALSH comme chacun sait, est un livre d'attente… Suit 1960, qui ne va pas passer inaperçu avec un orage à l'horizon et Frank à J Van Der Linden sur le podium.La formule "Lanaken est au meilleur, ce que Malines est au poil court " n'a jamais aussi bien fonctionné. Bonne pioche avec le deuxième héros : Guilke à J Geraerts viennent de fouler les hautes sphères de la renommée. Puis Eperon la seconde terreur de Maître Schoenmakers va officier dès 1962 pour offrir un autre titre à son prodigieux dresseur. Ouille ouille, le temps se brouille avec 1963 et 64 qui vont dans l'évolution du chien de sport Belge devenir des dates charnières. Le génialissime Kiener grimpe sur 2 podiums, remarquez vu la prestance de l'ange masqué ce n'est que justice… Vous l'aurez compris, le faramineux Malinois de J Thomassen remporte coup sur coup St Hubert & NVBK. Là encore, de nombreuses questions restent en suspension. En fait, tout à commencé par un désaccord entre dresseur et responsables. Une chose est sûre, le National Verbond se veut élitiste, rigoureux et déterminé. Beaucoup d'excellents dresseurs rejoignent ses rangs et dès 64 un championnat est mis sur pied. Pendant 4 ans, nos amateurs éclairés vont applaudir l'invincible Kiener. Seul Jef à J de Jonghe va le dépasser en 65, sinon, l'indéboulonnable, l'ineffable, l'invulnérable Kiener remportera tout jusqu'en 68 où il laissera sa place à un autre titan Dick. Le malinois de R De Mits va lui aussi expliquer au reste du monde "comment qu'ça s'danse tout ça " ! Champion deux années de suite, dans une discipline aussi difficile revient plus à un exploit qu'à une prouesse et pourtant en qualité de chien taureau nous n'avions encore rien vu !!! COURBEVOIE de Départ ! La création de nouveaux programmes va donner des ailes aux pionniers. Ca bouge en Europe et naturellement l'hexagone n'est pas en reste. Nous avons d'ailleurs d'excellents résultats, certes ils ne sont pas légion, mais bon… Nous savons qu'avant 1961, il y avait des Malinois sur les terrains Frenchie's. La preuve en 1951 le vélodrome de Vaugirard accueille le championnat avec 10 BA, 1 Boubou, 1 Beauceron et 2 Bergers Belges. En 52 c'est la porte de Versailles qui s'y colle avec 12 participants. Rencontre à souligner, car Vitouz va remporter le titre Français, il récidivera en 54. Ce Berger Belge talentueux ouvrira une brèche, néanmoins la coupe tourne autour de 3 à 4 sujets par tournoi. De 55 à 57, nous restons à Versailles, mais cette fois le championnat est intégré dans les fameux concours agricoles. Hyper réputé à l'époque ce type de démonstration se verra saluer par un public enthousiaste.
Au jour d'aujourd'hui, nous saluons les deux héros "Vitouz & Armand ". Grâce à leur détermination et à leur caractère, ils ouvriront la porte aux frangins. En 60 ouf ! On commencent à parler papiers, origines et force de constater que ça bouge de plus en plus sur notre territoire. Nous sommes toujours à Courbevoie et le petit nombre de BB tient toujours tête aux farouches BA. 1961 va devenir une date historique, on parle de titre et la Mecque de l'utilisation offrira ses lettres de noblesse à ce qui allait devenir "les sports canins " ! Certes, il n'y a pas de quoi la ramener, mais ça se précise ! Le jury de l'époque Mrs Tramazaygues, Aujolas & Boithiot vont devoir départager 12 furax dont 7 BA, 3 BB, 2 Beauc et 1 Briard. Bizarrement, pas un seul Malinois sur la ligne de départ, 2 Blackos et 1 Tervur vont devoir accrocher les wagons. Mission accomplie avec Djinn à Mr Markowicz, ce Groenendael fera honneur à la race en se plaçant milieu de tableau. Etou (l'autre noir) & Echo de la Scierie de l'Ile réussiront néanmoins une belle prestation. Les pointages anarchiques de l'époque ne peuvent malheureusement rien prouver… Nous l'applaudirons régulièrement aux coupes de Frances et autres championnats toujours accompagné d'un fabuleux Malinois ! L'homme est d'une complémentarité époustouflante et notre Berger Belge lui doit beaucoup. Nota : Le Club des amis du chien, plus connu sous le nom du Club de Courbevoie fut l'un des premiers club de chien d'utilité Français et cela dès les années 20. Ils ont ouvert les portes du dressage et implanté des structures solides dans notre pays, des purs et durs, quoi ! COURBEVOIE D'axée ! Reconnaissons que cette commune des Hauts-de-Seine est judicieusement placée. Située dans la banlieue Nord-Ouest de Paris, tous les chemins mènent à Courbevoie ! Cependant, l'incomparable dévotion de nos cynophiles n'est pas une légende. Imaginez le périple d'un Sudiste et les pérégrinations d'un Chtimi pour accéder à la coupe à cette époque. Les moyens de locomotions n'étant pas top et quant au niveau finances… Je n'ose envisager les sacrifices imputés pour arriver au championnat ! Ces personnes nous ont montré l'exemple et ouvert des voies. Ils ont fait en sorte que perdurent nos disciplines et ça "ne l'oublions jamais ". Pendant qu'un séisme en terre plate battait son plein, les finales 63 et 64 Françaises suivaient leur petit bonhomme de chemin. Nous suivons les aventures de Flip, le fauve de Mr Wasels et de Echo le poilu de Mr Paillard. La route des championnats est bien longue pour nos Belges, cependant nous comptons un petit nouveau dans les rangs masqués, c'est Jamin à Mr Vanderbecque de la St Hubert du Nord. Puis, la page Courbevoie va se tourner en laissant d'innombrables souvenirs à ses élus. En effet : Le bois d'Emblise avec Noracky, poil court adulé par une génération. En terre sainte, ça s'agite. Heist le poil court de J Leyssens s'octroie le titre St Hubert. Eperon le devance en 65 et Kapi en 66. Au Verbond ça bastonne sévère, mais le king c'est toujours Kiener. La scission Belge va proposer une diversité de bêtes de guerre et c'est ainsi qu'un dresseur va propulser à la suite, une masse de champions plus terribles les uns que les autres. Mr Schoenmakers revenu avec Eperon allait annihiler sa région pendant une décennie ! Son Attila des terrains se nomme Metteko et là le terme époustouflant n'est pas trop fort ! Champion en 67, 68, 70 et 71 rien que ça… Si le fauve est mortel, l'homme ne l'est pas moins. Seul Lest à Mr Heremans viendra gripper le rouage en 69, à part cela Alphonse Schoenmakers de lion régnera en Maître incontesté sur sa planète !!! Notons, que la Belgique regorge de stars, avec les Van Den Broeck, Tailleu et autre Thomassen, le plat pays n'est pas en reste. En 68 & 69, c'est R De Mits et Dick qui seront aux firmaments des icônes, le NVBK va devenir l'institution de la difficulté dans le travail et le Malinois par atavisme va suivre un mouvement initialement construit sur la rudesse de l'emploi… Je vous laisse imaginer la suite !!! Rien que du bonheur dans la prise en gueule "ouille ". ON NE PERD PAS LE NORD ! La France est loin d'imaginer un tel succès, pourtant la bourrasque Belge s'étend et frôle même la région Nord, quelques temps après : « Normal diront certains, inévitable répondront les autres… » A la base de l'insurrection "un homme ", véritable prodige du costume en Belgique, il semblerait que ce solide gaillard s'intéresse à la cynophilie d'utilisation en général ! Et voilà, que l'on parle de plus en plus d'un dresseur frontalier qui soit disant réussit tout ce qu'il touche et pour cause : Maîtrisant plusieurs programmes, Léon Destailleur va devenir le sportif qu'il faut connaître absolument. J'évoque le mot athlète, car l'homme en est un. Infatigable, déterminé et bigrement intuitif ne saurait argumenter mes dires, tant Mr Destailleur est exceptionnel. Il va transformer le dressage, chambouler les méthodes et démontrer ce qu'il avance par une efficacité telle que l'on ne peut que s'effacer devant le talent. Cependant, il restera humble, sociable et à l'écoute. Formant régulièrement des élèves, ses techniques vont rapidement faire le tour de France. Mais, le grand public va admirer le Maître dans ses œuvres en 68 durant la coupe de France organisée à Lille. 4 B-B ont répondu Banzaï, Neffer l'autre champion de Mr Wasels sera chien en blanc et de ce fait ouvrira les hostilités. Cette Coupe est grandiose, pourquoi ? La crème des chiens est là, de nombreux acteurs ont fait le déplacement et ce n'est certes pas pour être figurant, mais surtout 2 Apaches "apocalyptiques " ne feront pas de prisonnier !!! Mrs Canetto et Saiko ne sont plus à présenter, leur sérieux et leurs applications à la tâche ne feront que révéler la puissance des "furies " engagées. Ca démarre poignée en coin avec un Nelko du Mas des Lavandes survolté, c'est bien simple : Cette magnifique prestation sera perçue comme le renouveau d'un style et l'équipe de la St Hubert du Nord engrange les victoires. Néanmoins, en cette année 68, une ombre noire plane sur le stade et Morgan tel un Batman sorti de nulle part remportera la coupe. Donc : Champion Morgan du Parc de l'Hay à Mr Fleury. Vice Champion Mulot a Mr Destailleur et médaille de Bronze Nelko du Mas des lavandes à Mr Haest. Depuis que les fans attendaient ce jour, ouf ! Enfin 3 Belges sur le podium… Devant, cette performance inoubliable, les cynophiles de tout bord vont se questionner et réaliser l'importance, voire la nécessité de l'ensemble des programmes Européens et dans la connaissance absolue un homme va se révéler déterminant Léon Destailleur. LES HEROS DU RING. Je ne pouvais débuter cette nouvelle rubrique que par un cynophile hors norme. Les Fans du dieu Léon apprécient toujours un hommage rendu à leur Maître et vu le nombre d'adeptes, il s'agit ( pour ma bonne santé ) de ne pas les décevoir !! En fait, tout a commencé, quand on m'a gentiment demandé d'aller en vacances pour une année tout frais payés, habillé, logé et en plus formé. C'est ainsi, que Jean Mimi se retrouva à Suippes afin d'aguerrir ses connaissances cynophiles. Dorénavant : Apprentissage, classe et marche au pas vont faire partie de mon quotidien. A peine arrivé, on me confia un Malinois d'origine hollandaise. Ce chien magnifique allait m'initier aux joies de la castagne en prise aérienne. Exam en poche, me voilà récupéré par un CM dont le chef était un fervent pratiquant de notre bon vieux ring. La claque fut totale, un soir où je rentrais de mission. Notre fameux chef était en plein travail avec un Malinois civil. Celui-ci marchait à l'envers, sautait 2m50 sans élan, aboyait sur ordre, gardait une valise et tout cela avec une facilité déconcertante. Le chef remarqua vite l'intérêt que je portais durant les séances et je ne le remercierais jamais assez de m'avoir mis le pied à l'étrier. De fil en aiguille, il me chargea de m'occuper de sa merveille, un nommé Toy. Athlète fabuleux, issu directement des Loups Mutins, il possédait un cœur de 30 kg entouré de poil. Le choc fut total et 3000 questions se bousculaient dans ma tête. Mais celle qui revenait inlassablement était : « Comment avons-nous fait pour récupérer de tels bolides sur notre territoire ? » Après avoir harassé le big boss pendant un trimestre, celui-ci me proposa de racheter un jeune Malinois. C'est un petit fils de Typtiz du Mouscronnais me lança t-il ? Le sien étant un descendant de Tann, je subodorais le bon plan, l'affaire fut conclue et voilà comment Jean Mimi s'empêtra dans les phases de débourrage. C'est de retour à la vie civile, lors d'un entraînement à Ardillère (Charente) que la lumière se transforma en halogène… Mon premier Maître et ami Alain ( et oui, j'eu la chance d'avoir un Maître faramineux qui possédait outre une science du dressage pointue, une culture cynophile tout à fait édifiante ) Savignat me lança la phrase qui tue : Pour toi passionné de malinois, il faut absolument que tu rencontres "Léon Destailleur ". Cette aventure est arrivée un soir que nous étions entrain de débattre "origines " et "hérédité " et ce n'était pas la première fois que j'entendais parler du célèbre Léon Destailleur. Ce nom me semblait proche et bien entendu le flash back me renvoya une paire d'année en arrière. J'allais garder la suggestion en poche sans trop y croire. C'est clair que je n'imaginais pas accoster un titan de cette envergure comme ça de but en blanc ! Rapatrié dans la région Centre , je fis la connaissance d'autres pointures comme Jacques Notter & Michel Picaut qui eux non plus ne tarissaient pas d'éloges sur le précurseur. Mais bon… Vous savez ce que c'est : Perso, j'ai pris ça comme un signe ! J'ai donc commencé à poser quelques questions (en fait la légende comme quoi, je questionne beaucoup est partie de là sans doute ), la réverbération de mes interrogations se noya vite en positif. En effet : Pas une seule réflexion négative, tout ce qui a trait au Maestro n'est que bien fondé. Nous lui devons beaucoup affirment les anciens, tant par ses techniques d'H-A que par ses connaissances cynologiques et puis « tu sais (me lâcha un passionné ) il était vraiment bon en tout ! » Bon sang, la messe est dite. Il faut que je rencontre le saint Homme. ENQUETE DE LIBERTE ! Le fait est, que pour enquêter, j'ai dû parcourir quelques années. L'homme ayant demandé sa retraite, il fallait respecter cela. De toute façon, je ne me voyais pas débarquer (quoi que) comme ça un beau matin "toc toc ", cher ami, je suis un fan pouvons-nous nous parler !!! Le Maestro m'aurait peut être envoyer balader ou mieux encore "tient mon gaillard, je te présente l'arrière petit fils de Mulot et tu as 10 secondes pour tracer la route ". Je plaisante naturellement, car connaissant l'homme "nous aurions sans doute parler Malinois devant un bon kawa bien chaud ". Comme, chaque année nous nous préparions tranquillement pour notre pèlerinage via Hoboken. En ce jour d'été, la capitale des "mordus du mordant " offre son célèbre tournoi où les dieux du Verbond vont nous faire profiter de leurs talents. En milieu de matinée "effectivement ", le patriarche prend discrètement place dans le clan Français. Trop discrètement sans doute, car après le passage du second concurrent l'épreuve s'arrête. Le speaker empoigne son micro et explique (en quatre langues quand même) le déroulement du concours. Puis, d'un ton grave interpelle l'assemblée : " Mesdames et Messieurs, nous avons l'immense privilège de recevoir aujourd'hui à Vinkenvelden un homme d'exception en la présence de Léon Destailleur ". L'homme a en plus un solide sens de l'humour et nous voilà partis d'un rire communicatif. Les présentations achevées, le dimanche s'annonce super chaud… Nous sommes avec le gratin Français, les meilleurs Malinois du moment et les explications de Mr Destailleur. Inutile de vous dire que ce jour reste pour moi l'un des plus beaux de ma vie cynophile !! COMPREHENSION, TACTIQUE & REFLECTION ! Les échangent verbaux furent explicites. Tout y passe, de l'analyse des programmes au choix d'un étalon. A l'aise en tous points, le maestro n'a pas pris une ride. Ses directives sur l'atavisme fusent, son œil rapide découpe les parcours au scalpel à neutron et sa dextérité en matière de port du costume nous réexpédie au cours préparatoire. En une journée, Mr Destailleur forgea un inventaire cynophile tellement puissant, qu'il laissa tous les puristes "bouche bée " avec réanimation obligatoire au magnum d'oxygène. En une seule après-midi, nous avons compris l'importance de son talent et de son influence sur l'évolution de nos sports canins contemporains. La pluralité de ses actions en matière d'élevage se mélange au désir de formater un grand, un magnifique, un super Malinois. C'est bien simple, rien que le fait de l'écouter "rend déjà intelligent ". L'idée germa du cerveau de notre confrère et ami Xavier Leroy en pleine réunion de CU… Il faut absolument décerner un challenge à ce grand homme. Voté à l'unanimité puissance 10, il ne manquait plus que l'aval de l'intéressé. C'est à moi, que la mission fut confiée et connaissant la modestie du Maestro, hum… De le convaincre n'allait pas être de la tarte ! Après quelques explications (millimétrées, ciblées et approfondies) par votre serviteur, Léon accepta volontiers. Ouf ! Le challenge Mondioring de notre nationale d'élevage se nommerait à présent "le Challenge Léon Destailleur ". PORTRAIT D'UN GRAND ----- GO !!! Nous sommes en pleine nationale d'élevage, il fait très beau voire chaud. Le soleil culmine quand un éclair frappa les fidèles. Léon Destailleur escorté par un André Noël plus en forme que jamais s'approchèrent des Rings. A gauche le Mondio tambourine à coup de guirlandes de bouteilles plastifiées et à droite les obsessionnels du tarde à décrocher distribuent hurlements et cessations… LEON DE LA PASSION AU GENIE ! Monsieur Destailleur bonjour et merci d'être avec nous. Vous allez ainsi, nous faire profiter de votre avis sur l'ensemble de la cynophilie d'utilisation. Mais avant tout, nous aimerions savoir comment tout a commencé ? Mes beaux-parents étaient commerçants "marchands de charbon et marchands de pommes de terre ". Ce type de métier me plaisait bien, car j'avais débuté très jeune par des activités manuelles. A cette époque, tout travail de déchargement était comparé à un défi sportif. Il y avait des champions de la pelle qui déblayaient un wagon en 20 minutes et bien sûr nous voulions les imiter, j'ai donc appris à manier tout ça. Quand j'ai connu ma fiancée, j'ai su que son père était commerçant, je me suis mis en tête de lui faire une démonstration. Si tu es à ton compte, tu peux prendre le temps que tu veux, mais nous ne pouvions pas et le chef passait en hurlant "alors les gars, il n'est pas encore fini ce wagon " ( rire ), il fallait en mettre un coup ! Il fut donc réceptif à tant d'efforts… Historiquement, la guerre venait de se terminer et mon beau-père décide de lâcher son affaire et nous propose de la reprendre. Quelques temps après nous subissons un cambriolage. Ma femme me suggéra d'acheter un chien. Nous récupérons un BA et je tente de lui expliquer "comment il doit agir ". Puis, j'entends parler de club de dressage pas très loin de chez moi. Je m'y suis donc rendu, mais après quelques séances, la progression n'était pas probante. Bien que novice, je me questionne sur le talent des instructeurs. Qui plus est, je voyais bien que mon chien était loin d'être un foudre de guerre ! Un beau jour que nous attendions l'homme d'attaque, deux solides gaillards pénètrent dans l'entrée du petit bistrot. Vous vous êtes passionné immédiatement ? Tout de suite, j'ai été mordu, c'est le cas de le dire ! Ce fut un apprentissage difficile ? Pour celui qui voulait suivre et travailler, je dirais non. Mais, il fallait s'atteler à la tâche. Par exemple, un jour je devais travailler le rapport d'objet lancé… Naturellement, mon chien me le dépose à un mètre. Je leur explique ce problème et comment je m'y suis pris. Ils me répondent "tu as travaillé l'envers, il faut dans un premier temps que le chien garde l'objet avant de le lancer ". La méthode est très sévère ? Au bout de 15 jours, tu peux croire qu'il le faisait. Je ne dis pas qu'il n'y avait pas de raté, mais l'ensemble demeurait satisfaisant. Devant mon insistance, je reçu une approbation du style "ce n'est pas parfait, mais on voit que tu as travaillé ". Cet apprentissage vous a conduit directement à l'élevage ? Non pas tout de suite. J'ai vraiment voulu apprendre avant d'élever. Après un sérieux bagage, j'ai acheté une chienne qui tirait le triporteur d'un boulanger. Je la croisais souvent dans la rue et un beau jour, je salue le boulanger. En discutant, je lui pose quelques questions sur sa chienne. Celui-ci me répond bien gentiment qu'elle a bientôt fini sa carrière. Comment avez-vous sélectionné les étalons ? C'est une question que l'on me pose toujours. Je n'étais pas un grand connaisseur, mais la chose qui m'a beaucoup aidée est la connaissance des sélectionneurs interposés, en l'occurrence les dresseurs Flamands. Ils venaient sans relâche à nos concours, l'un avait un fauve, l'autre avec un lion etc… C'est comme ça, que vous avez utilisé les fameux Van de Molenbeek ? J'ai découvert les Van de Molenbeek un peu plus tard. Justement, nous avions sollicité tout près de Gand un descendant de Sirol (ami lecteur le dit Sirol est à lui seul une légende, nous y viendrons bientôt, place à Léon) le nommé Gary. Son propriétaire m'explique que c'est le plus jeune de ses étalons et qu'il peut servir à ma cause. Voilà, comment j'ai utilisé ses souches et bien m'en a pris. A partir de cette période, j'ai toujours conservé une fille, puis une fille etc… Est-ce à ce moment, que vous avez décidé d'employer Flap ? Exactement, tu connais bien tes classiques ( rire ). Les Van de Molenbeek étaient de très grands chiens de travail, mais il n'étaientt pas très harmonieux et vraiment rudes. La première fois que j'ai vu Flap, il m'a semblé que les amateurs du Kennel étaient plus regardants sur l'esthétique. C'est grâce à Flap que vous avez connu Mr Schoenmachers ? Non, je le connaissais auparavant. J'avais porté le costume dans les concours en Belgique et nous nous étions croisés. J'avais d'ailleurs été plusieurs fois son adversaire et comme souvent en Belgique, lors d'un test qui semble inconnu pour un chien, ils débarquent tous chez moi séance tenante. Ils voulaient que je recommence ce que j'avais fait dans le concours, afin de travailler en conséquence. J'étais estimé, mais je faisais toujours mon possible pour leur rendre service. Depuis le départ de cette interview, je m'aperçois que le costume détient une place prépondérante dans votre vie cynophile. De nombreux, un jour béni, on me réclame pour le championnat de Belgique. Les Belges sont plutôt discrets et il y a rarement d'articles élogieux sur une représentation. Si le gars était correct, ils diront "c'est un bon, point final ". Cependant, la première fois que j'étais au championnat, il fut écrit un article me concernant, vraiment touchant… En cinquante années d'expérience, comment analysez-vous l'évolution de nos sports canins ? Ce qui me choque aujourd'hui et tout au moins en Ring, c'est que plus le chien est bon et plus on lui fait de grimaces. De ce fait, le travail n'est plus identique et ce n'est pas dans l'esprit. J'en veux pour preuve la garde d'objet du Cht F.Wasels (année 2002), car elle fut différente pour chaque chien. Vous pouvez préciser ? En fait, l'attaque avec les deux arrosoirs m'a posé un problème, car elle était pratiquement irréalisable ou tout du moins aléatoirement réalisable. Si on se réfère aux feuilles de pointage, le temps de mordant devient trop précieux. Certes, il y en a quelques uns qui ont passé, mais ce n'est pas une raison pour mettre tous les autres en échec. (Mr Destailleur m'interpelle) Combien as-tu sur la face obstacle au championnat ? J'ai 3 secondes de tarde à mordre et 3 de décrocher (à ce moment quelqu'un me tape sur l'épaule) : (Mr Destailleur reprend) : Ce n'est pas étonnant, vu la dureté de l'attaque. Je m'explique, il y a bien longtemps, j'ai fait les championnats de Belgique (programme exclusivement axé sur l'artifice) dans le costume. Je me positionne et j'attends les directives. Puisque l'on en parle. Que pensez-vous de l'amélioration du Malinois ? C'est difficile à dire, le mot amélioration est épineux. Il y a de nombreuses personnes qui m'ont affirmé que le Malinois d'aujourd'hui n'est pas le même que celui que j'ai connu. Mais pour bien répondre à ta question et André ( Noël ) sera d'accord avec moi… ( Léon Destailleur à André Noël ) Qu'en penses-tu André ? ( André répond aussitôt ) : Une chose est sûre, plus nous avons amélioré le Malinois pour reprendre ton terme, plus nous avons cherché à faire un chien pointu et plus nous avons progressé en équilibre. Or "l'équilibre " quand il y en a suffisamment, il n'en faut plus ! L'excès d'équilibre, comme tout excès d'ailleurs peut rapidement se transformer en vice. Pourquoi ? ( Mr Noël reprend ). En fait, la garde d'objet muselée détecte les caractères affirmés. L'H-A se présente avec des types d'accessoires très complexes et afin de le regarder, de se retourner et de frapper sans retenue, il faut vraiment rechercher l'excellence et c'est de leur avis, le plus dur à trouver. Donc dans ce caractère d'équilibre, il y a beaucoup plus de sociabilité, mais moins de violence. (Je médite un cours instant, sur la réflexion de Mr Noël, qui comme toujours est fort judicieuse, puis je reprends pour Mr Destailleur). (Mr Destailleur semble perplexe). Je ne sais pas, mais en ce qui me concerne, je ne suis pas du tout intéressé par cette soit disant sociabilité. De mon temps elle existait, mais nous n'en faisions pas cas. Premièrement, nous avions une maxime, le chien était avec moi, donc interdiction formelle de le toucher. Si quelqu'un insistait, on lui disait "stop, c'est le mien, pas le vôtre ". (André reprend la parole) : Cela revient à ce que l'on disait tout à l'heure. Nous avons peut être accentué la sociabilité donc l'équilibre. Constatation, tout ça est merveilleux, si tu demandes rien à ton chien. Mais que se passe t-il devant un affrontement du type garde muselée ? La remarque des Belges se justifie ! (Léon rétorque), nous avions aussi des chiens à double emploi, hors le sport, ils étaient également gardien d'immeuble ou de propriété. Mulot en était un redoutable, j'en ai eu d'autres par la suite. Puisque l'on évoque les chiens, lesquels vous ont le plus impressionné ? Les Malinois Belges. J'ai eu la chance de porter le costume des deux côtés, de ce fait, je pouvais comparer les qualités respectives de chacun. Je peux affirmer que c'était de la fantaisie en France, j'avais écrit des articles sur ce sujet. Au moment où je me suis introduit en France, j'ai d'abord écumé tous les concours de Roubaix*Tourcoing. A l'époque, c'était amusant, toutes les rues avaient leur club. Mais, nous n'étions pas dupes, tous les chiens manquaient "de tripes " et même sans porter le costume, c'était flagrant, c'est peu dire ( rire général ) ! Du coup, j'ai entamé une campagne contre tout ça. Premièrement parce que les H-A masquaient les problèmes. Sur un entraînement, ils se plaçaient (il se relève et mime à nouveau un barrage, qui hum… n'a rien à voir avec le sien) "tac tac " en appel et ils donnaient la prise. Bien sûr, les meilleurs attrapaient, mais les plus faibles tenaient aussi et comme souvent les moins mordants sont les plus malléables et donc retranscrivent une plus belle obéissance… Nous étions battus par des moyens voire des nullités ! J'ai demandé expressément aux H-A de se remuer et d'être plus incisifs, afin de départager correctement les valeurs de chacun. Cette campagne a-t-elle porté ses fruits ? A l'issue de ce projet, je suis invité à Sucy en Brie, le premier mai. C'était une date immuable, car il y avait le Challenge Jean Chassin à remporter. Pour le gagner, il fallait être vainqueur trois fois de suite. Je me suis dit, c'est impossible, la qualité des chiens fera qu'un jour ce sera untel et l'année d'après un autre. Cette année là, je suis dans le costume et je suis loin de connaître la médiocrité des chiens Français. A chaque concours les gars devaient être très déçus ? Cela est arrivé, mais la plupart du temps, ils étaient plutôt contents d'avoir vu quelque chose de différent. Mr Destailleur peut-on parler à cette époque de l'avènement du Malinois ? Tout à fait, nous avions peu d'adversaires de qualité et, il faut bien le reconnaître "le Malinois " a tapé dans l'œil des dresseurs Parisiens. Vos techniques de dressage sont maintenant un cas d'école. Nous pratiquons tous avec quelques choses de Léon Destailleur et parfois il arrive que vous ne soyez pas d'accord avec les formules modernes, dont l'en avant pourquoi ? Tu veux parler de l'histoire du boudin ou de la balle placée au bout du terrain. Il est vrai que le chien est plus rapide, mais il est dans l'esprit du rapport d'objet "pas d'un en avant ". Vous faites référence à l'atavisme ? Eh oui, le fameux atavisme "travail " auquel heureusement la majorité des dresseurs croient maintenant. Il faut absolument être vigilant sur ce point et conserver de surcroît la véritable nature de nos chiens. Pour parler correctement d'atavisme, il s'agit simplement de regarder les autres races et de se faire une critique appropriée du développement de chacune. Pourtant Quacha était très beau ? N'exagérons rien, c'était un amélioré. Il était large de poitrine et demeurait très puissant. Son propriétaire était persuadé qu'il était beau et il me cassait les oreilles pour le faire identifier en exposition. Mr Destailleur, parmi tous vos champions lequel avez-vous préféré ? Sans hésitation Typitz. Il était beaucoup plus réceptif et je citerais la problématique des Van de Molenbeek. Si on n'employait pas la force pour les faire obéir, ils n'obéissaient pas. Je passais du temps à analyser et comprendre mes chiens. André Noël lui demande : le Malinois symbolique entre Vass et Flap ? C'est difficile, d'abord Vass était un descendant de Flap et il était également très dur à gérer. Les premiers H-A qui l'ont réceptionné finissaient toujours le nez dans le gazon et d'ailleurs quand ils venaient à l'entraînement chez moi, je me tenais toujours à une barrière tant il était brutal. Et pour toi André ? (Mr Noël répond) Il y en a quelques uns, dont Yttro, Xjellaba et Vass naturellement. Il est certain que Mr Destailleur fit attention et cela dans tous les domaines. Homme de terrain certes, mais également homme de plume. Ses remarques sur le règlement ont interpellé plus d'un conducteur, il se plaça comme fer de lance d'un renouvellement d'écriture, qui bizarrement ne put aboutir. Néanmoins, quand nous observons notre règlement actuel, on devine de grande similitude. Ses réflexions sur l'élevage, l'atavisme et la construction d'une race ont toujours bouleversé les puristes et sa modestie lui aura certainement fait oublier qu'à chacune de ses prestations dans le costume, les cynophiles disaient inlassablement "aujourd'hui, ce ne sont pas nos chiens les vedettes, mais vous ". Votre nom restera à tous jamais gravé dans l'histoire et dans nos coeurs à la lettre D … Comme DIVIN ! Remerciements à tous les collectionneurs pour m'avoir confié leur photo. Mais aussi un grand merci à Léon Destailleur, André Noël, Michel Picaut, Fidel real, Louis Sambugaro et naturellement le mag "chiensanslaisse " et plus particulièrement Alain Dupont. A+ pour la saga 3, mais avant une surprise, j'y travaille !!! Imprimer la page -- Diese Seite drucken -- Print this site |