<%@LANGUAGE="JAVASCRIPT" CODEPAGE="1252"%> Le CFCBB fête la 50ème de sa Nationale d’Elevage
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TEARS OF A MANDRAKE

After the storm, when the magic has gone. Drown in the tears of a Mandrake...
Fading away, the final decay. Try to move, break out from your chains !

Pour tirer des larmes à un Ringueur… il faut vraiment mettre le paquet. Non pas qu’il soit insensible ou plus dur que ses congénères, houlà non ; le problème est plutôt d’ordre émotionnel. Il s’agit simplement de le sortir d’une concentration quasi autistique afin de le ramener dans le monde réel. L’étape s’avère ardue, car l’amoureux de Sport Canin, vit, mange, dort, parle et construit son univers autour de cette passion. Pain béni pour un psy, le Ringueur en remet une couche ! Néanmoins et force de reconnaître, que pour l’apaisement des âmes torturées… nos bons vieux programmes ont évolué, le fallait-il ? Absolument et si la réponse s’accroche au basque de la modernité, les nouvelles disciplines n’ont fait que remettre en cause énormément de paramètres. Qu’elles soient sociétaires, éthiques ou clairement sportives, les théories BAD - BOY DU MUSCHERallaient changer. D’une part, l’atavisme aidant, il fallait bien « mettre à jour » ce siècle de travail. D’autre part, la difficulté de pouvoir s’entraîner convenablement devient accrue et à cela, il ne faudra pas s’étonner de voir la France régresser dans les épreuves internationales. Eh oui, pénurie d’HA dans certains secteurs géographiques, résultat de la crise ailleurs ou pire, « un manque total de motivation » pour cause d’incompréhension politique. Comment redresser une barre qui tangue dangereusement du côté professionnel ? Voilà le type de dossier brûlant que les nouveaux GT doivent étudier avec soin. Quant au Club de Race, il est de son devoir de replacer la cynophilie d’utilisation dans son contexte principal, soit « la sélection ». Pour cela, il est vital de motiver les volontés, il est capital de placer nos meilleures équipes sur le devant et surtout, il faut coûte que coûte, aider les jeunes à continuer le combat. Certes, battre le fer tant qu’il est chaud doit être notre cheval de bataille et qui mieux que l’un des meilleurs Club de Race au monde pour relever le défi ? Alors, vous en avez rêvé ; le CFCBB l’a fait…
Cher(e) s ami(e) s, nous sommes déjà en 2009 et nous voici face à un événement, soit 50 nationales d’élevage au bénéfice d’une rage inoxydable. Une rage qui a fait que le Berger Belge soit actuellement le Best of the Best de l’utilisation, le King des Sports Canins et le pote (pour peu qu’il soit compris) que tout le monde aimerait avoir. Mais bon sang que le temps passe vite, que de choses ont été créées, que d’efforts et que d’anxiété digérée, furent dépensées pour sauvegarder un patrimoine. Alors bien sûr, des générations se sont succédées et les élèves assidus tournoyant autour des professeurs se sont multipliés ? Ce microcosme a décuplé, mais du simple bénévole au plus éminent membre du bureau, tous se sont défoncés sans compter. Alors comment d’une importante exposition canine, avons-nous franchi un tel cap ? Comment d’une classique réunion d’amateurs, avons-nous pu partager l’affiche avec autant de concours conjugués d’une multitude de tests ? Pas facile à expliquer, je dirais simplement que c’était gravé dans la mémoire de nos anciens et que petit à petit, leurs successeurs ont gardé la torche allumée. Au jour d’aujourd’hui, nous avons tellement insisté sur l’obligation de regrouper « standard – utilisation et sports », qu’il nous faut absolument morceler les challenges en respectant le calendrier. La N-E du CFCBB est devenu purement et simplement un truc de dingues !!!! Alors je vous laisse imaginer l’engouement pour la 50ème ?

AVENUE François WASELS

Une petite ville, ouais c’est ça… une sorte d’impression urbaine des plus saisissante. C’est en débarquant la veille en compagnie de la Pessel Team que l’idée m’avait effleuré. En effet, à peine entré dans le secteur Ring, un cortège de réceptionnistes insistait sur le bon déroulement du week-end. Chaque véhicule était placé, chaque concurrent, membres, journaleux, commerçants ou spectateurs avaient un endroit approprié. Croyez-moi, au vu du nombre de camping-cars, j’en suis resté bouche bée, je n’avais encore jamais vu autant de monde à l’une de nos réunions. Des plaques de toute l’Europe et même du continent Américain fleurissaient sur des véhicules stationnés à l’unisson. Allez, il me faut sortir de ma torpeur afin de saluer mes collègues agglutinés sous un barnum. Ils sont en conférence, ce sera donc un bonjour succin avant d’intégrer l’ordre de mission et pour Bibi, c’est le Challenge Ring demain à 7 heures. Le réveil n’a pas le temps de sonner que je suis dans la bagnole. Plutôt pressé de découvrir un fulgurant plateau, j’arpente l’avenue François Wasels pour me garer à l’angle de l’avenue Jacqueline Aubry. Tandis que le chien en blanc des niveaux 3 termine les derniers réglages sous la houlette du Juge Mr Barquissaux, les lève-tôt accourent. Pour l’instant, tout se passe pour le mieux, remarquez, nous avions fait des pieds et des mains pour avoir Marc Monestier dans la toile et force de reconnaître qu’il est en forme. Le second HA se nomme Cédric Haultcoeur, chaudement recommandé Mrs . Gilbert Guevel et Marc Villainpar Gilbert Guevel, je m’attendais à découvrir un homme des bois et ô surprise ??? Devant moi se déplace à la vitesse de la lumière un lutin de 15 ans et demi. Si le talent n’a pas d’âge, Kiki pour les intimes est bien majeur, issu de la famille cyno, il en est directement puisé à la source. D’ailleurs, il ne m’aura fallu que 3 chiens pour ravaler mes couleuvres… car, certes le ptit mec est sacrément bon ! Je ne peux m’empêcher de sourire en pensant aux heures de délibération en réunion, croyez moi nous testons un maximum d’alternatives (dans un souci de réalisme) et le fait de choisir un HA expérimenté épaulé d’un jeunot prometteur fut une sacrée bonne idée. Une aubaine n’arrivant jamais seul, je scrute les alentours pour découvrir un second terrain, il s’agit de celui des échelons 1 et 2 qui d’après mon programme commenceront plus tard. Là aussi, nous attendons une robuste relève supervisée par le Juge et éminent Docteur Schaffner. Les Apaches seront Jean-Marie Sarpedon et Deyvis Neury. Pour la Cat Amateur, y a pas photo : deux poilus vont casser la baraque dont un, frôlant les 197 points. Il s’agit de : Bad-Boy du Musher appartenant à Yves Giacoletto pénalisé pour une bricole à la muselée + 1 coup de dent à la Garde au ferme. Et de Cops des Vallons des Serps à J-F Robert pour cause de TAL et de rappel sup, autant dire que dalle, hum… ça commence fort !

LE GROENENDAEL… UNE TOUCHE DE JENNY !

Cony de Salte CabreSi ces 2 Tervurs furent impeccables, nous applaudirons également un tonique Boston du Domaine de Sainte Mathilde drivé par Isabelle Gosselin et hop : 3ème avec un 193,40 furieusement talonné d’un 191,20 pour cause d’une fuite mal négociée, mais ouf… récupérée in extrémiste par Capirex des Champs de Minne.

Vont suivre, 3 autres magnifiques pointages : 190,60 pour le Grœnendael de Thierry Rocher, Cony de Salte Cabre qui avec quelques petites fautes de plat se rattrapera sur une partie mordante « face-fuyante à 30, 28 et 28,50 de garde + défense » excellente.

Suit, Chico du Chemin de l’Espérance qui, devant le regard ébahi de son éleveur et d’une foule de spécialistes nous sort le grand jeu et si le nouveau Malinois de Catherine Debrouwer a oublié la notice des positions, le reste est franchement impressionnant !

Enfin, Campus du Domaine du Caméléon plafonne également au dessus de 180 points, le Malinois de Gaëtane Derain sera à n’en pas douter un sérieux challenger pour 2010. 

Chico du Chemin de l’Espérance

Nota: tous nos concurrents réussiront leur pointage en vue d’un passage en Catégorie 2.
Puisque l’on en parle, celle-ci manquera « étrangement » de candidats,  non pas que nos amateurs confirmés craignent cet échelon, mais tout simplement par désistement. Chers compétiteurs, un problème de dernière minute est toujours excusable, mais svp…tenez compte du fait, que beaucoup oeuvrent pour vous accueillir dans les meilleures conditions. Aussi nous comptons « vraiment » sur vous l’an prochain, le CFCBB a ouvert la discipline aux 4 variétés, au mois d’août il fait beau, c’est sympa et cerise sur le gâteau : un second terrain est carrément prévu rien que pour vous, ça serait dommage de s’en priver non ?

Black de Salte CabreCeci dit, les purs et durs étaient là et c’est avec un réel plaisir que Groenendael, Malinois et Tervur allaient se partager les 3 marches. Tout d’abord, Black de Salte Cabre, 5ème l’an dernier (en ech1) pour cause de positions à retardement revient pour une victoire jugée à 282. Toujours piloté par Mme Fournel, tact et malice se transportent en des contrés typiquement féminines. Black et Jenny ne feront qu’un et comme le souffle un spectateur, « c’est du beau boulot ». De plus, nous sommes particulièrement fiers de côtoyer des éleveurs de poils longs dirigés dans le sens utilitaire, les 2 variétés (surtout le Groenendael) ont plutôt penché sur le côté esthétique et de surcroît une infime minorité de Ringueurs resteront accrochés à leur préférence. La Salte Cabre family est de cela et quand on étudie leur dernière portée, nous sommes confiants, il ne reste plus qu’aux amoureux de profiter de leur labeur en n’hésitant pas à les solliciter pour de multiples conseils. Comprendre avant de travailler semble le chemin lié à la performance et en matière de performance, Chipie du Domaine des Vosg’pattes va faire parler la poudre « 30 de face, de fuyante, de défense et de garde au ferme » et si la gamine de Gérald n’avait pas dégusté à l’AG, houlà là ????

Fatal Van de Duvetorre

Pour la 3ème place, Baïka de Contrescarpe sortira également le grand jeu… 277,40 concentrés par un fougueux parcours où la belle va s’énerver sur la fuyante en mitraillant l’Apache d’une rafale de coups de dents dont elle a le secret.

Perso, j’aime bien les bougresses revendicatives et un surplus de carafon chez nos fifilles, n’est jamais à déplorer.

Enfin, la médaille en choco fut décerné à Rémy De Brouwer et force de reconnaître, qu’il n’a pas eu de bol. Fatal Van de Duvetorre ne trouvera pas l’HA au périple d’une découverte à 40 pions, néanmoins il totalise 248, là est l’essentiel

Black de Salte Cabre
UN TERVUR… C’EST DUR !

Je repars sur l’autre Ring et crénom d’un Malinois de coco ! Chez les Pros, c’est chaud ; une queue de peloton s’engouffre en dessous des 350, que se passe t-il ? Un bandit pas en forme, un Baudouin malchanceux, un Belfast and Furious, un Barjot fan de sono, un Vautour qui tourne parfois autour du pot, un Vidoc pourtant mastoc et une Aida qui ne pense qu’au tralala ! C’est dommage, car le potentiel est bien présent, mais nos Apaches aussi, donc : pour certains ce sera « un fossé ou un rapport », pour d’autres « bye bye la valoche » ou encore, c’est comment qu’on freine ? Des gourmands prendront même le menu à 20 euros et bilan des courses, le fossé + la fausse seront fossés. Je m’interrogeais sur ces actions Vallespir du Musher quand une drôle de sensation m’assaillait! J’ai la berlue ou un essor de poils longs réapparaît ? Il me fallait mener l’enquête et comme près de moi se tiennent 2 sommités poilues d’entre deux guerres « Mrs Pessel et Marrec », je me suis senti dans l’obligation de les questionner. Pour Mario, il est clair que de nouvelles ouvertures s’avèrent obligatoires, ce qu’en convient Damien en étant plus optimiste que Musher-Man. Lui-même ayant récupéré un étalon sur des sangs nouveaux, il attend de voir… hé hé, ça pour voir ??? Vous allez voir, car je leur réserve de l’inédit : j’ai demandé expressément à Thierry Coutant de concourir et croyez moi, son Varak du Clos du Richaumoine est loin d’être un bisounours, mais chut… comme chez les poils courts, ça débute plutôt mal ! Ulko blessé s’arrête, Framboos se fait remonter les bretelles et l’ami Ulk décide soudainement de rendre vert de rage son proprio. Soit, sauts corrects, plat sympa (hormis l’insu), mordant agréable et pourtant ; après une fausse (un peu loin certes) le fils de Puma ne rentre pas à l’heure, dur dur… Pour Vallespir, nous restons sur le même schéma avec un « vu et une fausse » à dache. Par contre, le reste a commencé par la prise en gueule suivie d’une valise de feu déchirant tout bénef, excellent chien ce Vallespir. Allez, Musher un jour Musher toujours, Taïphong va nous scotcher par un mordant de la mort qui tue ! Sister Jane ne vois tu rien venir ? 60 aux bâtons, arrêtée 4m et percute, 28 de def et de garde au ferme, belle valoche conclue d’une recherche à 33 (0,4,2,1m). Pas mal tout ça, mais avec un chouia d’application aux sauts, ça serait formidable. N’empêche que dans la famille « cuisse en carpaccio » je demande Marc Monestier, qui a dit que les Tervurs faisaient des becs ?????

 

Après ces quelques spécimens de grizzly bodybuildé, nous applaudirons une Bombe H. Plus connue sous le nom d’Utah, la bougresse va enchanter un parterre de fans voués à sa cause : 60 de sauts (à l’aise de chez à l’aise), un plat époustouflant (un demi point de perdu pour un avancé aux positions), un mordant tonique axé de prises hyper précises (et revancharde, aïe 1m = 1 CdDents eh ouais, c’est le tarif) vont nous scotcher. Une symbiose palpable de bout en bout, nous invite à saluer une bien belle équipe et cela même si la fausse coûte très chère.

NOTA : va arrêter une torpille programmée sur « BANZAÏ » !!!!
Il est clair que ce type de manœuvre nécessite de l’ancienneté, n’est-ce pas Thierry ? Les athlètes hyper rapides exigent un coup de sifflet au micron ou alors « un bon 4 mètres des familles ». Voyons cela !

 
Varak déchire les 3 sauts avec une impatience qui lui subtilisera 2 points au fossé. N’y tenant plus, il avance, puis se propulse à 1 mètre derrière (4,50 = rigolade). L’Ob est propre, mais là encore son tempérament va plomber 2 ou 3 broutilles et puis : jusqu’à présent relativement calme, il va passer la seconde, la 3ème et le reste. Véritable déluge d’efficacité, il va subjuguer les adeptes « du nounours qui bute » en atomisant la partie lancée et en recalculant la partie technique, soit 30, 28 et 29 de face où il rate son entrée (ce qui va le catapulter en toupie sur 4 mètres), 28 de def, 28,75 de valise et 35 pour une escorte épique. J’insiste sur ce point, car ni Cédric, ni le Tervur n’ont voulu flancher, bravo pour le spectacle et big merci à Jeannot Clesse de nous avoir offert un tel phénomène.
PAINTING ON THE WALL !!!

Qui n’aimerait pas inscrire le nom de son équipier sur le mur de la tentation ? Gagner un Wasels dans la vie d’un Ringueur, c’est gagner l’US Open pour un tennis man,  remporter les 24 heures du Mans pour un as du volant, voire rester de marbre devant une créature de l’île du même nom. En clair : un vrai morceau de bravoure ! Mais il est 12,30 et n’y tenant plus, l’appel du sandwich aura raison de mon estomac, boire ou choisir : il faut conduire.

La trêve sonne et je déambule face à la faim, mais surtout face à une queue de 6 Km. Pourquoi tous ces gens veulent manger en même temps que moi ? Essayant de percer ce mystère, je me fraye un passage « prétextant un urgent rendez-vous » (attention, cette ruse ne marche pas toujours), une gentille personne me tend un ravitaillement bien mérité et je m’éclipse illico. Du coup, j’ai le temps de jeter un œil au domaine, sur ma droite les Agilitystes en mettent un coup et vas-y que je cavale, que je saute tous azimuts, à un moment j’ai cru qu’un mec allait rentrer avec son chien dans le truc tout mou, la vache quelle santé ? Continuant mon périple, je rentre dans un parc où sont postés des Tervurs, la Dream Team du CFCBB est quasi au complet, ils notent et examinent (sous toutes les coutures) une bonne dizaine de bergers immobiles tels des statues de marbre. Je prends une petite photo et je file regarder les tests de caractère, mouais… sympa sans plus. Par contre, c’est à croire que dès qu’il y a un bâton et des coups de feu, le Ringueur rapplique ? Salut les ami(e)s à quelle heure on reprend ? Dans 15 minutes, me glisse un Gilbert Guevel aux taquets, bien chef… c’est parti.
UN GUERRIER MALINOIS AU CREPUSCULE ! 

A-STAN DES GUERRIERS DU CREPUSCULESur le chemin, je croise Marc Villain, le gaillard déboule d’un pas décidé et ma foi, de le voir sans Virus m’affecte au plus haut point. Rien à faire, j’ai un mal fou à assister au Challenge Wasels sans lui et pour cause : Vainqueur en 2007, Virus à l’instar d’un Nimba, nous a tellement régalé, qu’il fait partie des meubles. D’un autre côté Marco a pris une sage décision, il faudra donc se rabattre sur ses enfants et j’en ai vu une brassée qui dépotent sévère, patience donc. Fort heureusement, une tripotée de Malinois va apaiser nos peines.

En prem’s, je citerais A’Stan que je ne connaissais pas et ???? Nom d’un Rott en rut ;  il déménage le coco ! Râblé, solide et doté d’une bonne tête de vainqueur, il a tout du Warrior : une déconade au saut, 1 biz, 1 buz et c’est une avalanche de bourre-pifs qui s’abattent sur nos Apaches. La 1ère confrontation n’est autre que la garde au ferme, habituellement Marc Monestier tente une esquive (réussit à 80 %) et repousse du bras, mais pas cette fois. Stan le tatane d’emblée en lui mangeant une épaule, la bataille sera rude et sur une insignifiante fuite « il recrachera un ménisque », c’est beau mais ça fait un gros tarde à lâcher. La valise quant à elle, et malgré l’obstination de l’HA à le faire tourner en bourrique, respire la « démonstration » ! Gardien, protecteur, décisionnaire et le tout accentué d’une sûreté dans la prise, à ne pas s’y tromper : c’est diablement fort. Récupérant l’objet, Guy ira le rapporter (hors de la vue du chien) à la table du juge, n’en croyant pas mes yeux, son geste me transporta en pleine jeunesse. Old School quand tu nous tiens, aurions-nous eu le même professeur ? Bon, j’arrête de vous raconter ma vie, en vous précisant que Stan est conduit, dressé et choyé par Mooooosieur Perrin, ceci explique cela. On y retourne : Face colossale et recherche époustouflante ou encore une fois, notre HA va être applaudi et pour cause. Sortie de cache nickel, puis déplacement, coup d’œil et en une fraction de seconde un ruban de « 6 mètres » va se dérouler, ce qui va ulcérer Stan en se re-serrant illico, 3ème fuite mangée et re « 5 mètres » en téléportation. Du super boulot récompensé d’un sourire de Guy et d’une flopée de bravos, chapeau bas ptit gars. Mais ce n’est pas fini, arrêtée à 3 mètres (suivie d’une percussion à fendre un billot), superbe récidive en défense 30 et fuyante de folie 30. Vous avez dit fils de Olblack ?
BE BOP A LULA
Apache de la Cité des Foucault

Décidément les joutes se suivent sans se ressembler, Bill va s’en faire un max : 55 de sauts (pour une longueur en chaloupe), 8 points éparpillés sur le plat, une partie mordante plutôt concluante (face et fuyante à 30), mais la découverte (mord et aboie), la valise et l’AG vont taper dans le capital, ah ces jeunes Ringueurs !!!!!  Pour Valjean des Bergers d’Ecouves, c’est le fossé qui vide le compte, il y a de quoi se la tordre, car le reste affiche un excellent niveau : -2 au plat (pour un décalé à l’en-avant), 29 de garde au ferme (1 mètre), 29 de fuyante (1TaD), 30 de face, 25,5 pour un déplacement de panier, une arrêtée à 5 m (qui le pénalise sévèrement), une bonne recherche (0,2,2,2) à 34 (la moyenne ce week-end) et surtout l’une des plus belles défense de ce Challenge 30 ! Il est temps d’enquiller la barre des 360 avec un Apache de la Cité des Foucault, callé « poignée en coin », tellement à fond qu’il se gaufre sur le retour de palissade, bonne reprise de Pierrot Secretain en OB, mais comme aspiré sur l’en-avant, le fils de Top-Gun confond l’exercice et c’est carrément un zéro (à l’insu) qui tombe. La partie intervention nous rappelle qu’un finaliste, ça ne perd pas de point et hormis une fausse prudente (4,50) + un léger tarde à pécho sur la def, le reste roule sur du velours avec 38 de recherche svp…

BE BOP DU BANC DES HERMELLESNous avançons dans le concours pour faire face à de l’inédit, si si ça arrive même chez les Pros. La preuve, 60 de sauts (maxi d’entrée = respect), un plat carré et patatra… une laisse qui dépasse de la main, aïe le règlement est formel « c’est une bulle ». Urus des Rois Malcolm doit regagner un max de pions et ça commence moyennement avec la garde au ferme, Marc l’esquive en lui plaçant 2 secondes, mais en anticipation  « la valise » ne sera pas approchée. L’un dans l’autre, ça se tient : Bâtons excellents, fausse modérée, superbe escorte conclue d’une défense avec ENCORE un tarde à gauler. N’empêche que les 362,45 emmagasinés aux forceps, les  placent assurément dans le Top Ten. Voyons la suite :
Vasco et Be-Bop resteront au coude à coude et de l’avis de tous, ce fut le Match du Week-end : 60 pour Vasco et 53 pour Be-Bop (plantage à la longueur). Sur le plat « Daniel et Claude » conduisent vraiment bien, mais le Domaine de Ste Mathilde va traînouiller sur les marches et tarabuster l’en-avant, ce qui remet le Banc des Hermelles à égalité. Garde au ferme 28 chacun BILL DU DOMAINE DE SAINTE(TAD pour Vasco, 2 mètres pour Be-Bop), donc la valise sera déterminante : sur la 1ère passe Marc la joue franc du collier et tâte le terrain. La seconde sera en mouvement et en tournant (il y a eu des surprises). La 3ème quasi en agression.
Tandis que Be-Bop va s’agacer en réagissant vigoureusement sur un déplacement, (soit 25,75) Vasco affichera un 28,75 pour un s’écarte. Les deux auront d’excellents bâtons, puis une fausse au crédit de Vasco (19 et franchement superbe) immédiatement surenchérie d’une magnifique défense par Be-Bop. A l’heure des comptes, nous ne savions plus où donner de la tête, sauf que, dès le départ « la recherche » de Vasco creusera la différence. Il réalisera un « 38 de finale » en coiffant son homologue de quelques centièmes. C’est bien simple, nos deux masqués vont s’échapper en haut de classement laissant Bill, Valjean, A’Stan, Apache, Urus et Varak concentré en un pack solide, mais un poil de Laekenois en dessous des 370.

VANDAL IS BACK !
Comme d’hab, Mamzelle Alex nous propose deux Malinois et c’est mamie Sidney qui donne le ton. Ok, ce genre de moulinette nucléaire n’est pas facile à tenir et Ok, le cheminement des vieux sangs Flap demande un apprentissage approprié, mais comme le dit si bien Etienne Duplan : « Quant on a le mode d’emploi, ça fait mal ! ».  60 de sauts, une mise en place (et un avance de 0,5) aux positions + un crochet à l’en-avant. Sid et Alex sont du début à la fin au diapason d’une marche RCI et cela mériterait un sérieux bonus à l’AG. L’envoi, la réception, la combativité et la vélocité dans les fuites sont parfaites, ce qui forcera Super-Marc à sortir le grand jeu sur la Def, aïe… 4 secondes de bricolage, sauf que devant les 2 bambous à 30, la recherche à 36 (1,2,1,0) et la valoche à 28,75, on ne peut que s’incliner. La fifille du finaliste et vainqueur du Wasels 1999 L'O de la Cité des Mauges  sera d’ailleurs la meilleure femelle de ce Challenge… Avec 371,825 nous franchissons un cap pour découvrir A’Bandit.
A’Bandit du Domaine de Sainte Mathilde

Venant également de Sainte Mathilde, le mixe Dusty-Gotha renversé sur du Fred-Eyzon m’enthousiasmait au plus haut point : les maxis débiteront 3 points (retour palissade et fossé), mais ça passe, l’OB est un enchantement (un ziguouiguoui à l’en-avant et basta), quant au mordant ? Le terme « ça blinde » s’avère judicieux, 29 de garde au ferme (rate son entrée), recherche aux petits oignons ( 4ème fuite 2 m + 1 CdD pendant l’escorte), 30 de face et 28,75 de valise, avouez que c’est Cool !!!! Sauf qu’une fois encore, le Maître de l’esquive lui place 2 secondes récupérées en tarde à décrocher, Bandit visiblement en colère carbure tellement furieusement Cédric à la fuyante, que la cessation obligera Christian Pidemont à un second coup de sifflet. Bilan des courses: 373,725 et au vu de ses origines hé hé, je ne suis pas déçu…

Vandal des Loups de GenainAlors, dire que Vandal est attendu comme « le loup blanc de Genain » relève du doux euphémisme. Saison exceptionnelle, révélation du Championnat et tenant du titre (en ce qui concerne le Wasels), rien que ça ! Nathalie est joviale, son assurance a dévoré le trac qui l’a consumé pendant tant de concours.

Nettement plus libre dans ses mouvements et plus confiante envers son loustic, elle le drive avec maestria : 57 pour un raté haie et une longueur demandée à 4 mètres, les 3 points de retard vont être vite oubliés par un plat béton. Seul le 1er coucher (aux positions) ne sera pas capté. Vandal est chaud comme la braise et au vu du costume, la rectifieuse se met en marche.

La déflagration d’entrée de garde au ferme couchera l’Apache, néanmoins les 27 points (2 TAD + 1 mètre) ne sont qu’ersatz en comparaison de l’action. Suit un combat de titan à la valoche où Marc va lui faire le coup du contre-pied en déplacement, Vandal le goinfre sur un réflexe avant de réajuster sa tactique, soit 1 mètre et dessus. Face sublime, recherche fabuleuse (38/40), fausse plein cadre 20, fuyante 30 et devinez ???

Ouais, cette satanée défense avec toujours un Apache à l’affût du moindre trou (malgré 2 jours dans les pattes), il l’aspire, Vandal s’écarte, se recale et c’est parti pour une valse à l’agression. Le Malinois le fixe, le vise et l’attrape en 2 bonnes secondes, bon d’accord après c’est lui le patron… et quel patron, avec 378,400, on serait tenté d’appeler ça : du capitalisme !

US’… TONNE  D’APPLAUDISSEMENTS !

Quand Us’Ton est entré sur le green, une odeur de souffre s’est immédiatement répandue. Tanké tel un MX30 en customisation chez J-C Van Damme, le bougre a fait monter la température de 50° en 5 minutes : 59 de sauts, un plat hum… rustique « dépasse à la muselée + un avance aux positions ». Pas de quoi fouetter un chat sauvage et Msieur Villain, non content d’enfiler des pions, en rajoute sur la finition. Perso, j’ai adoré les rapports « bien devant » avec la mâchoire inférieure posée sur l’abdomen, GIGANTESQUE !!!! Pour le reste ? La globalité de l’attaque au revolver porte un nom « bestiale » (28 = 2 TAD), la valise ? Supra furax avec une sortie à déraciner un platane, face préhistorique, excellente recherche et une arrêtée à 4 (prudent) mètres annoncent le tonnerre. Sur la déf, Marc Monestier l’embrouille… Us’Ton s’écarte et revient au contact, s’en suit une agression où honnêtement, je me suis demandé qui agressait qui ? Le Calvaire est dans un grand jour et au prix d’une fuyante de kamikaze, il engendre 383,35 AG comprise, roulez jeunesse…

Nous quittons la douceur pour la fougue, Unik du Domaine d’Orca démarre à la Dijonnaise et c’est 60 points qui l’accueillent. L’Ob s’illumine en diverses performances, tout se passe dans la joie « des positions à la moindre suite » son circuit est un régal pour les yeux. L’entrée de garde au ferme aussi, ultra bien négociée, le fils de Nevada coupe la trajectoire en s’élançant plein centre. La prise est bonne, un tout petit peu trop (1 TAD) et surtout sa vigilance (positionné entre les jambes) n’accusera qu’un mètre en fuite arrière. Splendide action nécessitant énormément d’énergie pour 1 seul mètre, mais n’est-ce pas ça le haut niveau ? D’ailleurs cette vigilance sera furieusement mise à contribution. Cédric le connaissant de réputation, change de braquet en lui plaçant 3 m sur la 3ème tentative (soit 0,1,3 et 1 = 35/40). Les bâtons seront à 28, la fausse rétribuée d’un hallucinant 18/20 et la valise tamponne à 26 pour un léger déplacement, ce qui expédie le Malinois au zénith. Voyons la défense : Excellente approche, bien au pied et aux aguets. Protection maximum et recul impeccable. Agression en rapidité et réaction immédiate du Malinois. Tant bien que mal, l’Apache va réussir une opposition d’une seconde en poursuivant l’effort sur une fouille qui coûtera 1 tarde à décrocher. Nous faisons alors rapidement les comptes et le Team Domaine d’Orca encaisse 378,95. Quoi qu’il arrive, ils sont obligatoirement sur le podium, bravissimo….

AGUN’S N ROSES

Un petit entracte ne sera pas de refus,  j’ai juste le temps de rejoindre les copains, qui au loin forment une drôle de farandole, ma curiosité étant piquée au vif, il faut que je m’informe… en fait, il s’agit de confirmations et de diverses notations sur le type de nos athlètes. Madame Varlet s’est carrément déplacée près de notre Ring et son geste en a touché plus d’un. Examinant consciencieusement nos bêtes de travail, elle expliquera avant de juger. Sa formidable culture conjuguée d’une pédagogie particulièrement appréciée chez les utilisateurs force le respect. Nous savons pertinemment qu’il est difficile d’élever dans la notion du Bon et Beau, néanmoins en ce qui me concerne, j’ai vu quelques spécimens pas si mal que ça. Certes, je n’ai pas les connaissances de Marie-France et c’est pourquoi, je me tourne du côté de nos 2 HA. Alors, les gars ce week-end ?

A l’unisson) Excellent, vraiment super.

Vous avez noté de bonnes choses dans ces 2 échelons ?

Deyvis) Des chiens bien mis surtout, et une femelle sensas Chipie.
Jean-Marie) J’ai été agréablement surpris par la qualité des poils longs.

Et les Malinois ?

Deyvis) Pareil, un très bon niveau, mais je rajouterais que celui de Catherine De Brouwer est impressionnant, car fort et technique.
J-Marie) Ah oui, entrée, prise, vigilance, il est super complet. C’est le type de Malinois qui ne te laisse pas indifférent…

Vous reviendrez donc ?

Deyvis) C’est quand vous voulez (rires).
J-M) Plutôt deux fois qu’une.

Ok merci les gars, je vous laisse vous reposer et bonne continuation, (car je sais de source sûre qu’ils ont d’autres concours de prévus… ma foi, ce qui est logique vu leur boulot). En tout cas, n’hésitez pas à faire appel à eux, ils sont sportifs, sympas et carrés. Sur ce message positif, je retourne fissa via le Ring 3.

RACHEL’S ANGELS !

Nous l’attendions, nous voulions voir et nous avons vu. C’est bien simple : quand elle a pénétré l’enceinte, nous avons ressenti quelque chose d’étrange. Ce petit truc imperceptible, qui fait que  ça va le faire « Top chantmé ». Agun la regarde en un conflit d’idéal et d’énergie, s’il ne veut pour rien au monde contrarier son équipière, il a surtout ce potentiel qui caracole dans ses veines. Cette frénésie inexplicable que possède un Malinois noble et racé, le feu comme on dit ! Sur leur entrée en matière, les questions fusent : Pas facile de calmer les chevaux ? Une Ferrari ne se conduit pas comme une 2 CV, alors un avion de chasse ???? Pourtant, rien ne semble inquiéter Rachel, elle se bloque face aux agrès en attendant beaucoup de son champion. Celui-ci va voltiger, sauter et s’amuser en récoltant quelques sourires complices. Après des sauts conclus d’une audace folle, nous aurons les positions avec un départ debout parfaitement négocié enchaîné d’une série  « CDA CAD » oblitéré d’un -1, l’absence couché 10, le rapport à l’insu (en descendant) 8, la marche muselée 7,5 (un dépasse), le rapport lancé 4, l’en-avant 11, le Vu (dans le sens de l’en-avant) 8, la suite en laisse 3,5 (traîne) et les appâts ne seront qu’une formalité. Autant dire, un parcours de Pro.

A peine envoyé, la garde au ferme se teinte d’explosivité, il y a tout « entrée, serrage, vitesse, frappe et vigilance », l’HA prendra 2x1 mètres en s’arrachant tel un mort de faim. Sur la valise, Agun est devenu beaucoup plus posé qu’il n’était, il patiente, il toise et bombarde à la moindre occas. Marc le sait et il va appréhender une passe plein pot, que hum… le fauve devine (même pas mal). Il réitère, pivote et réussit un déplacement « presque » capturé dans la foulée. C’est énooorme et le match ne fait que s’intensifier, ni l’un ni l’autre ne veut jeter l’éponge quand soudain, l’Apache plonge sur l’anse. Si le démarrage est terrible, le Malinois plus zen qu’un moine bouddhiste, le percute séance tenante. Les spectateurs transpirent et comme si ça ne suffisait pas, le soleil vient nous taquiner de ses plus beaux rayons. Cependant, les yeux braqués sur la toile, le masqué n’en a cure : 30 de face, 30 de fuyante, 19 de fausse et Mesdames et Messieurs « 40 de recherche » ! Au prix d’une cohésion inouïe, nous en sommes restés bouche bée. Il ne reste plus qu’une ultime épreuve « la défense » et  celle-ci ne fut pas un cadeau.

Explication : Marc, de la rencontre à l’agression, prépare le terrain et d’emblée sur l’accolade, il procède par un petit placement de jambe très subtil qui invite obligatoirement les nerveux à le suivre. Naturellement, les mieux dressés se recadrent, (mais il en a emmené un wagon sur 1 voire 2 mètres) après il se décale sur le retour (en une technique bien à lui) et enfin, place son agression. De l’excellent boulot avec un Agun qui s’écarte légèrement, corrigeant sa faute, il va serrer la conductrice jusqu’à démonter tout ce qui bouge dans un rayon de 50 centimètres. L’Apache rôde et c’est en symbiose que la réaction fera lever les bras du public, car oui, 100 fois oui avec 383,90 : Madame Rachel Martin remporte le fameux Ch F Wasels.

SUPERMAN-MARC…

Cher(e)s ami(e)s ; ouaouh quel concours ! Mais pendant que les hommes de terrains érigent podiums et récompenses, je ne peux éviter la constatation suivante : Où sont les mecs ? Avec Rachel, Alexandra et Nathalie en tête d’affiche, il va falloir s’agiter les neurones. Heureusement que dans pareil cas, nous avons l’homme de la situation. En effet : loin de sa kryptonite (soit l’AG) SuperMarco sauve l’honneur, Us’Ton va encore une fois subjuguer l’assemblée qui, aujourd’hui fut cosmopolite avec même un représentant africain visiblement déterminé à construire les fondations du French-Ring dans son pays. Egalement des Belges avec bien entendu, Mr Fredo Persichetty toujours présent dans les grandes manifestations et je terminerais par une délégation française qui fait chaud au cœur. Quelques speechs viendront saluer la formidable organisation de la N-E : Mr Schaffner nous rappellera quelques passages historiques, Mr Barquissaux ne sera pas avare d’éloges sur le bon déroulement du Wasels et Mr Shwartz nous comblera d’un discours précis, rempli de tact en nous rendant éminemment fier d’appartenir au CFCBB. Enfin, Gilbert Guevel nous expliquera les points essentiels d’une telle US ' TON DU CALVAIRE AUX ACAICIASrencontre, une rencontre qui se clôturera d’un 20/20…

Chaudement ovationné à la remise des prix, je me tourne vers nos 2 Apaches en commençant par un Marc Monestier très en forme ? Tu n’as pas l’air trop fatigué, comment te sens –tu ?

Je m’attendais à un gros concours et je me suis bien préparé, mais franchement avec un tel plateau, tu ne sens même plus la fatigue (rires).

Certes, un sacré plateau ?

Tu ne passes que des chiens d’un niveau incroyable, c’est l’idéal (le coupant net) :Et c’est également un excellent test pour les sélectifs ?

Aussi, mais le Challenge Wasels reste quand même particulier.

Au niveau exercices, tu avais tes préférés ?

Oui, Défense, Valise… (il réfléchit), j’aurais pu être meilleur sur la valise. J’ai senti parfois les choses un peu tardivement… et je ne me cherche pas d’excuses, mais certains sont réglés à 1,50 et d’autres sont sortis un peu plus loin, ce n’est donc pas évident de toujours négocier l’approche.

Une approche qui t’as servi sur la Défense ?

Sans quelle te serve obligatoirement pour une action type, elle te donne au moins une idée. Exemple, le chien qui ne vient pas te chercher aux bras, un autre qui pousse beaucoup, etc… Par rapport à ça, j’ai essayé logiquement de proposer des difficultés tout en gardant un schéma le plus identique possible.

Et tu l’as sacrément réussi puisque de l’approche à la conclusion, chacun a eu la même chance. Ce qui n’était pas évident vu les placements de chacun, comment as-tu procédé ?

Oui, c’est important, il faut garder une ligne pour ne pas faire plus fort sur l’un que sur l’autre. Après sur l’agression, j’ai un avantage d’allonge et je pense qu’elle m’a bien aidé.

Et toi Cédric, tu avais les exercices que tu aimes ?

Bâton, recherche, oui j’aime bien.

Malgré des confrontations avec des Us’Ton, Stan et autres ?

(rires) Malgré ça, oui… mais j’apprécie surtout la recherche.

Je crois que ça s’est vu. Mais en général les jeunes veulent surtout la Valise ?

En fait, j’aime bien la recherche, c’est difficilement explicable. Sans doute, car je ressens bien cet exercice tout simplement, en plus quand tu as les chiens d’aujourd’hui, c’est d’autant plus intéressant.

Puisque tu me tends une perche, lesquels vous avez apprécié ?

Kiki) Il y en a beaucoup surtout les finalistes, tous sont mis à la perfection, mais Utah m’a bien plu, car je n’ai pas fait ce que j’ai voulu sur l’escorte. Idem pour Vasco, Apache, Vautour, Belfast qui sont très bien mis, Vandal aussi m’a posé des problèmes et naturellement Agun.

M-M) C’est vrai que les Finalistes sont tous d’un niveau impressionnant. Mais dans l’ensemble en qualité pure, nous avons eu d’excellents compétiteurs et de supers Tervurs. D’ailleurs, je garde « entre autres » en mémoire, la forte présence de Varak, tu sens une ardeur combative très poussée chez ce chien. A’Stan et Valjean, difficile d’appréhender une agression tactique. Agun, Us’Ton et j’en oublie…

 
Et bien merci les amis, je vous laisse vous restaurer en vous félicitant, à bientôt. Tandis que les derniers instants de la remise des prix se bouclent, je file à l’anglaise direction Agun qui se repose sur les genoux de Rachel.

VIVE LES FEMMES !

Madame Rachel Martin remporte le fameux Ch F WaselsAlors pas besoin d’être grand clair pour capter depuis le début du reportage mes clins d’œil à un fabuleux Berger Belge parti récemment. Son nom, Mandrack avec un M comme Malinois, un M comme Missile et un M comme Magique. Quant à son propriétaire, houlala ça fait un bon moment que l’on se connaît et que l’on s’apprécie. Puits de sciences en ce qui concerne les différentes lignées, il me tuyautera à maintes reprises sur la génétique et je l’en remercie encore. Il va sans dire que nous partageons cette passion, comme nous partageons celui du Hard-Rock d’où le titre de cet article en référence au groupe Germanique Edguy. Mais le plus important se trouve dans l’implication de cette famille pour le Chien de Compet, le Ring et la cynophilie en général, car là : on ne peut qu’être épaté. Ils sont à deux pas de moi, je leur laisse encore 5 minutes pour savourer leur bonheur et j’attaque :

Rachel et Christophe bonjour, tout d’abord félicitations pour cette magnifique victoire et c’est vrai que l’on se côtoie souvent, mais galanterie oblige, je vais m’adresser à Rachel : ça fait combien d’année que tu pratiques et ça fait combien de temps que tu as un Berger Belge ?

Rachel Martin) Bonjour et merci pour tes félicitations. Alors,  j’ai débuté en 90 et mon tout 1er Malinois, je l’ai racheté à Jean Bruna. Il l’avait débourré sur le programme RCI et à l’époque, je voulais tester cette discipline et puis, je rencontre Christophe et donc passage au Ring obligatoire (rires…) .

Allez Christophe dis-nous tout ?

(très ému quand même) Nous nous sommes rencontrés à une super sélection, Rachel était secrétaire et on ne s’est plus quittés. Mais je tiens à préciser qu’à notre début, Rachel me répétait sans cesse, jamais de brevet et jamais tu ne me feras entrer dans un carré etc… Il a fallu que j’insiste et comme nous avons également travaillé Agun, c'est-à-dire : moi dans la toile et Rachel aux commandes. Aujourd’hui, nous en récoltons les fruits et j’en suis hyper heureux.

Avec une victoire au Wasels ?

Absolument, pour moi le Wasels est la deuxième finale, le plateau est toujours relevé, c’est pour moi l’un des grands concours qu’il faut gagner.

Tu es de cet avis Rachel ?

Rachel) Oui bien sûr, déjà je suis contente pour Christophe qui a travaillé dur pour amener Agun à haut niveau. Et puis, je suis contente pour mon chien, car c’est lui qui gagne surtout (rires…), je suis heureuse pour toute l’équipe, car un chien de compétition c’est bien évidemment une équipe.

Comment définis-tu Agun ?

Christophe) Enorme tempérament, gros cœur, capable de supporter une grosse pression, ainsi qu’une chaleur intense. Quand on évoque les chiens avec du fond et du caractère, je pense qu’il en fait partie. Si je devais, lui trouver un défaut, je dirais que malgré une précocité au dressage, quant il part dans ses idées, c’est très dur de le faire changer. A part cela, quand on parle de réalisation et de sélection génétique en ce qui concerne le Malinois, je tire mon chapeau à André Lemonier. Agun nous comble…

Sans compter qu’il pousse ?

Il pousse naturellement, nous n’avons que fait ressortir cet attribut par un travail approprié. Mais tu as raison de le souligner, en plus : il est toileux.

Et pour toi Rachel ?
- C’est le chien de ma vie. Il partage ma vie dans le sens où, s’il veut aller dans son box, il y a va. S’il préfère rester avec moi à la maison, il vient. Je ne lui impose rien de spartiate. Christophe reprend la parole) Pour faire court, je suis la rigueur et Rachel, la douceur (rires) ! On se complète ainsi, mais je veille, car on serait vite débordés. N’oublions pas que c’est un fils de Rios, tu vois ce que je veux dire…
Reçu 5 sur 5 et tu l’as choisi par rapport à Rios justement ?

Rachel) Pas du tout, c’est un pur hasard. Nous avions été le chercher chez André et j’ai craqué sur une aire de repos en le sortant. Un moment difficilement racontable, tant il fallait le vivre.

Christophe) Au départ, André avait utilisé Mandrack et dans la conversation, il m’explique qu’il a deux chiots sensationnels. A l’époque, je n’avais pas de chien et je l’ai pris, enfin je l’ai pris… (dubitatif) mais il a choisi Rachel…

Car c’est bien de cela qu’il s’agit ?

C’est absolument ça, il m’a choisi.

Vous pensez que c’est le Malinois idéal pour le Ring actuel ?

Rachel) Eh bien, aujourd’hui nous avons eu un parcours technique, sportif et bien dans l’esprit. Quand j’évoque l’esprit, j’englobe le jugement « clair, net » et en cas de litige au bénéfice du chien. Il serait prétentieux de l’affirmer, mais il s’en rapproche.

Et que pense l’HA de nos deux Hommes Assistants ?

Un Marc Monestier qui a pris beaucoup de points et ce n’est pas une surprise. Par contre, le jeune qui était avec lui est très très prometteur.

Tu parles de Cédric Haultcoeur ?

On sent qu’il est encore vert, mais d’ici peu, nous allons en entendre parler.

Et au niveau plateau ?

Christophe) Epatant, les Us’Ton, Vandal etc… ils sont tous faramineux et puis, je note un renouveau chez les Tervurs (tiens, tiens, je ne suis pas seul donc). Remarque, ça ne m’étonne pas, car nos éleveurs sont vraiment bons. D’ailleurs, j’ai vu une femelle extra (le coupant)…

Utah ?

Oui, Utah, une Tervur faramineuse, de voir des personnes dresser et conduire des femelles, ça en impose et de surcroît de ce niveau, c’est énorme !

Eh bien mes amis, une dernière question et je vous laisse tranquilles. Etes-vous heureux d’avoir remporté le fameux Challenge Wasels ?
- Rachel) Aux anges, je ne réalise pas encore…
-  Christophe) Hyper heureux et malgré que notre côté macho va encore souffrir, car c’est encore une Nana qui gagne. Mais qu’est ce que tu veux, il faut accepter (rires…).

 

Bonne remarque mon cher Christophe. Nos 3 podiums sont mixtes, dont deux remportés par des Ringueuses ! Ringueuses qui, talentueuses aux pointages de tueuses, glorifient le sport en imposant leurs scores… d’une touche aussi délicate qu’une pièce en 3 actes que nous « pauvres Messieurs » contemplons admiratifs et envieux car, l’esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais aussi loin !

J-M Vedrenne pour chienplus.com

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