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Ami( e)s cynophiles, camarades Ringueurs : Bravo et merci ! Oui bravo, car malgré le litre d’essence presque aussi cher qu’un verre de tord boyau (une honte quoi…) vous êtes venus et bravo, parce que ce fut la fiesta et quelle fiesta !!!! Jury de feu, HA aussi sportifs que techniques, sans oublier une ambiance chaleureuse, sympa et Pro-Cabot. OK, nous sommes dans le nord, OK les Chtimis sont possédés par la prise, le rodéo et le beau boulot et OK, la finale restera quoi qu’il advienne, le moment de vérité ! Mais, car il y a toujours un mais, nous pensons également aux potes qui, à cause du temps, de l’argent, de la famille ou d’une santé précaire n’ont pu faire le déplacement. Alors pour vous, les Chienpluscynofans, nous nous sommes sentis dans l’obligation d’envoyer la cavalerie… En espérant vous faire vivre cette Coupe de France comme si vous y étiez et pour les chanceux qui n’ont pas hésité à remplir le stade, voici une chtite piqûre de rappel. La Coupe 2008, c’est : 41 esquives, 69 secondes de tarde à mordre érotique, 56 coups de dents ou tarde à décrocher, 161 mètres de fuite, 28 mètres de déplacement d’objet, une besace de décrochés rapides et une petite trousse de commandements non en prise ! Mouais, pas mal… Alors si nos prévisions te séduisent récupère un Touquet to ride, c’est parti… |
Acte 1 : Nous étions à pied d’œuvre de bon matin et déjà, les fans décorent les tribunes. Croyez moi, ça ne rigole pas et c’est à celui, qui aura la plus grosse. Je parle évidemment des banderoles (ou autre cornes de brume) et oh pas de blague. Le temps est idéal, ni chaud, ni froid… Avec svp, une touche de vent. Nos Kikis vont se régaler, leurs Maîtres sans doute un peu moins. Je croise quelques regards tourmentés en longeant les préparatifs du parking. Néanmoins, quelques « salut Jean-Mi » font place aux « salut Marie« , une finale tout le monde la désire et après, il faut l’assumer. De mon côté, je frappe une paire de pognes avant de taper l’incruste chez un ancien. Café noir en instance (de divorce, surtout de mon œil droit eh oui, j’ai eu l’idée lumineuse de passer par Rouen), nous refaisons le monde en sondant le règlement new âge et le fabuleux pouvoir du Dieu Jaques Vabre. Allez, je file admirer le canyon qui « non de non » est à perte de vue. Stands, restauration, costumiers, club de race, aire de jeu pour les kids, alimentation canine (avec un Big respect à Royal Canin), jusqu’à nos amis de Brive déjà investis dans la prochaine rencontre. C’est magnifique et quand le premier concurrent dépucela l’édifice, la magie se déploya immédiatement ! Yessss : Quel plus bel hommage que celui d’un finaliste rendu à un finaliste ? Pour ceux qui (comme moi) ont connu Jocker de Contrescarpe, les 2 mots d’ordre illuminant nos esprits sont « cool et déterminé ». Le nounours de Michèle Marrec nous a si souvent séduit, qu’il méritait les honneurs de la confrérie « des mordus du mordant » et à tout honneur, tout bonheur : C’est à Titus d’ouvrir le bal, le Tervur de Robert Moreno s’avère affûté au silex néolithique, ce sera donc une entrée en matière plutôt cossue : Sauts carrés, plat réaliste et attaque sympathique enclenchent les hostilités. De mon rocking-chair, je scrute chaque départ, chaque mise en place et chaque action, en bref d’où je suis calé « rien ne peut m’échapper » hé hé. De plus, je viens d’être rejoint par J-J (Jesse-James Baltzinger) qui doté d’un œil cybernétique, m’annonce une face aux antipodes de la promenade de santé. Ma foi, le circuit est propre, rapide, technique, de haut niveau et super sportif. En bref, du Ring comme on aime. Top départ ! |
Le Shérif Gary Bruel ainsi que le Marshall Clint Tisserand, parfaitement escortés de leur adjoint Wyatt Job accueillent les concurrents à l’entrée du corral. Affûté tel un sabre de confédéré, Tsuki, piloté par Bruno Lecrocq déboule en très grande forme. 60 de sauts sec et net, suivis d’une muselée où les traditionnels « s’écarte et dépasse » feront (comme à la suite en laisse) partie du décor. Si les 3 rapports corrigent le tir, l’en-avant lui gobe 10 pions et à ce niveau là… Bye bye le titre. Néanmoins, notre kamikaze sudiste en a vu d’autres, la preuve : Un bon gros 30 de fuyante va calmer les esprits. Pour la valise, il faut saluer « le mental de Bruno » qui gardera une valoche serrée au grand dam de certains Ringeurs qui, connaissant LA VITESSE d’empoignade d’Eric Issarte (le peau rouge) ont déroulé le chapelet jusqu’à 2 mètres. Cette coutume n’étant pas de mise au Ranch Brignolais, voici une Méga-rde d’objet pour ce fils du géantissime Larry de Vulcain. En effet, sur un 28,75 (1,5m, 1m et 1m) à couper le souffle viendra s’orchestrer une arrêtée fulgurante, le replaçant chez les furieux !!! La recherche, quant à elle, va délimiter la frontière du raisonnable. Laurent Mainfroid (le soldat bleu) utilisera toute la vigueur de son anatomie, du coup d’œil au coup de rein, rien ne lui échappera. Tsuki prendra 2 fois 2 mètres, mais comme chacun sait, le bougre est chaud (reprise de mordant, commandement de cessation en cours de route) et face aux tisonniers, ouille c’est fort ! Chez ce Malinois, le mot clé demeure quoi qu’il advienne « Efficacité », son parcours à l’image des 2 derniers exercices : Tue grave ! Le ton est donné, on se frotte les mimines, car pénètre dans la plaine sauvage un Berger Atomique. Débarqué du Pony-express, il n’eut point besoin de bristol. Notre Rintintin 08 est attendu tel un messie Teutonique ! Ulko s’élance sur une haie à 20, mais loupe le retour de palissade à 2,20 (puis bon) et surtout le fossé à 4m. Heureusement, le plat sera biblique et la fuyante plombée. Voyons la valise : Ulko est un protecteur et croyez moi, il va y avoir du sport – 1ère tentative à pleine molaire, 2ème encore dessus et 3ème en poussée fond de tronche. Bilan 30/30, la Winchester, les Yippie yi hooo et le son des cornes de brume (bloquées sur max) ont ébréché la voûte des tribunes. Tout cela est d’excellent augure pour le prochain numéro et là ???? Que s’est-il passé ? Alors J-J, cette fausse ? Sur ce, passons au deuxième électrochoc de la matinée. Voici Aurane de la Malfosse, unique fifille de la Coupe (bon là, personne ne s’inquiète sur la descendance), la bougresse nous a planté un 393 en plein cœur et en sélectif, que hum… ça saigne encore : Haie 20, malheureusement comme Ulko, le fossé et la palissade ne seront pas au max. Pas grave, car le plat est terrassé à 98 %, les bâtons sont somptueux, la valise sublime, la recherche stratégique et la conduite aux petits oignons. Dis-moi J-J comment as-tu trouvé l’ensemble de Aurane ? |
C’est clair, qu’il nous avait collé une moufle de chez pain en sélectif. Yvon-Django Chirossel nous habitue chaque année à de (ou ici 2) nouveaux défis et cette fois encore « une mission impossible » est de la partie : 60 de sauts les pattes dans les naseaux, une mise en place sup + un zig à l’en-avant, un 0,5 d’avancée aux positions, quelques dépasses aux arrêts et banzaï ! Fuyante au pied à coulisse (heu… Tellement qu’il y a une cessation non en prise), valise qui butte (il déplace lui-même l’objet), arrêtée à 2,50 (percute dans la foulée, rien d’étonnant vu l’avion), fouille et aboiement translucides, transport efficace (1 tarde à lâcher, 2m, 1m), suivis d’une face couillue en diable… Bin ma zette, il n’a pas fait semblant. Qu’est ce que tu en penses mon J-J ? |
D’autant plus que Shogun fait irruption, gonflé à bloc, les blessures à répétition ne sont qu’un vilain souvenir. Tony domine son sujet, n’empêche qu’il doit se poser une ribambelle de questions après le passage de Sieur Yvon !!!! 372 aujourd’hui, va falloir aiguiser le sifflet et déblayer la mise en place. Houlà ! 60 points de saut à la Cosaque, d’emblée ça calme… Suit un trainouille (muselée) au deuxième angle et basta. La fuyante sera méchamment culbutée, gloutonnée et un peu trop appliquée. Shogun cherchant la prise « fond de tronche » va se retrouver en porte à faux et c’est 3 pions qui s’envolent ! La valise, quant à elle, nous fera découvrir un Malinois robuste, gourmand et attentif : 1er sur l’objet, 2ème Eric cherche le déplacement (qu’il prolongera dans une action de toute beauté), mais Shogun anticipe. 3ème l’Apache virevolte et propulse le panier sur 3 mètres : Dans pareil cas, le sang Boscaille refait surface en pétrifiant la guibolle voracement jusqu’à 4 mètres. Le Team Marseillais s’éponge copieusement le front et place son arme de destruction massive pour une fausse qui pèsera lourd dans la balance. Haï 20 points disparaissent, mais le spectacle est aux taquets : Shogun déboule dans la cachette en fracturant un longeron, puis bovine sévèrement le cuisseau du Lolo sur la 2ème fuite. Le transport, quant à lui s’avère plutôt Old School, idéalement placé, il soulève par intermittence l’HA qui tant bien que mal, récoltera 2x2 mètres + un macaron (sur la der) de la taille d’une peinture de guerre sur la cuisse d’un mustang. Vous vous en doutez, le fils de Tyson est loin d’être détendu pour l’attaque de face, ce qui obligera Laurent à une esquive des grands jours. A peine remis sur les amortisseurs, l’HA plonge en un « repoussé-barré » nécessitant un effort bestial de la part d’un Shogun récompensé d’un 25,5 après réception virulente du tomawak. Très applaudi, le Cami de Cathéric finira en roue libre sur 2 actions, d’une limpidité cristalline, Stetson bas ! |
La matinée bat son plein, le public est radieux et nous flashons comme des malades nos stars masquées. Cette finale a un air de croisette, je n’ai d’ailleurs jamais vu autant de paparazzis sur un green. Le Ring récupère ses gallons de leader, et ça c’est vraiment cool. Pour fêter l’événement, rien de tel de battre le fer tant qu’il est chaud. Entre le marteau et l’enclume, voici Thor. Attendu comme le loup blanc, ce fils de Primo du Calvaire aux Acacias enchaîne les finales avec une éternelle volonté d’outsider. Hormis la haie, les sauts ne s’engagent pas au mieux, fort heureusement une OB d’enfer remet les compteurs à zéro. Bilan des courses Jean-Marc débute le mordant avec – 8,5 (un demi pour un s’écarte à la suite en laisse), puis, fuyante puissante (un rappel sup) « faut ce qui faut », panier acrobatique avec une 1ère prise dessus, suivi d’un déplacement particulièrement bien vu de notre AA (Apache Auvergnat indemne de dysplasie) arraché sur 5 mètres et re-dessus ! Gros suspens, big applaudissements pour 2 athlètes au sommet de leur art. L’ovation accompagnera Eric jusque dans sa sortie, tandis que Laurent (récupérant le bâton) part à toute blinde se positionner au son d’une musique Wagnérienne. Thor s’élance à son tour, les 2 lignes transversales sont bouffées en un clin d’œil et… en une fraction de seconde, le Malinois s’éjecte ! Perso, je la vois dessus, que disent nos représentants de l’ordre ? 2,50 m crache la sono !!! Ouais, y a pas photo, elle est belle. Pendant que je note mes remarques, le gaillard fouille le terrain tel un dément. La cache positionnée à droite de notre campement demeure bien planquée, de plus, l’équipe devait redescendre à l’opposée, ce qui empêchait une découverte au vu. Néanmoins à ce niveau, tous ont trouvé royalement. Les 2 fuites tirées (les dernières snif) n’auront aucun incident, seul la 3 et 4 comptabiliseront 2x2 + 1 Cd Dent durant l’escorte. Vous allez me dire, c’est le tarif syndical ou quoi ? Absolument, car si l’Apache arrivait à positionner son bras sur un demi tour, sa vélocité ajoutée d’une obstruction diabolique l’emmenait rapidos à au moins 1m50, voir 2m50, d’où l’intérêt de travailler les saisies rapides à l’entraînement. Cependant, quelques aficionados de « la prise instinctive » en sortiront grandis (génétique quand tu nous tiens). Pardon pour cet intermède, revenons à Thor avec THE face calibrée : Laurent le guette limite en biais, indique l’appel et en une fraction de seconde « place le coup du torero »… Reconnaissons qu’hormis un style fluide, celui-ci est d’une efficacité redoutable. |
Wouuuf, le missile file telle une torpille, l’HA le carbure à l’ancienne et c’est 2 secondes qui s’évaporent (+ la répercussion sur la fausse). Thor est d’excellente facture, ce qui rendra la bataille épique dans ses proportions, Défense 30, GaF 29,5. Soit un 360 des familles… Akim des Bergers d’Ecouve est un jeune Malinois, très impressionnant, il avait même talonné le seigneur Virus du Musher dans ses ultimes retranchements, c’est dire ! Voyons cela, un petit touché haie, l’ampute du total (notons, qu’il prend les maxis d’entrée), les suites sont bonnes et le reste itou, jusqu’à l’insu… Ouille, le temps se brouille, kikim se goure d’objet et by by les sous de la mutuelle. Un pécule pourtant bien rassurant avant de bourlinguer dans la pampa : Fuyante 30, panier en osier et en trouille sur 4,50 m de déplacé. Chichi pas craquer et où beaucoup aurait flippé, Akim se ressaisit en bloquant les 2 autres passes « dessus », mais surtout en exécutant Laurent sur la face. En bon fils de S’Léon des Plaines de Thiérache, il possède le jeté de l’apocalypse et un Ooooooohhhh a parcouru les murs du stadium ! Le reste ne sera qu’une promenade de santé, épinglé à 371,800. Ouais, c’est superbe. |
Il devait arriver, ce qu’il arriva et c’est donc, en fin de matinée que les ulcères vont s’ouvrir. Le premier Virus étant au portail, nous allions souffrir de la charge du Capitaine Hoareau. Visiblement détendu, François irradie l’édifice, son enthousiasme expédie le Plateau Champenois à 60 points d’altitude ! Cette récitation va se vérifier sur l’OB avec un insignifiant traîne (1er angle suite en laisse) et 1 amorce + une relance à l’en-avant qui n’entacheront guère une feuille quasi vierge. Je ne sais que rajouter sur les bâtons, tant la justesse du bolide est hallucinante ! Prenons la face où Virus anticipe l’esquive, coupe la trajectoire en agrippant l’intérieur du bras, c’est du grand art… La garde d’objet vaudra elle aussi son pesant de sucre d’orge avec une plongée à 2m, dessus et 1,5 mètre. Pour grappiller quelques pions, il faudra un Geronimo des grands jours qui ne pourra rien en sortie de cache, mais n’écoutant que son courage, subtilisera 3 bons mètres (la vache, superbe action) + 2 autres dans la foulée. Adepte d’une bonne stratégie et voyant le chien hyper mis (en fait, il pousse sur l’arrière), il bifurquera en un demi tour en infligeant la même sentence qu’à Thor. Si la vivacité de l’Apache ne fait aucun doute, celle de Virus se catapultant pleine épaule sur une fuite mémorable fera lever la foule. Un mouvement, d’une telle fluidité, ne peut qu’émaner d’une grande préparation. J’en veux pour preuve la dernière attaque où Eric tentera l’impossible en arrachant 1 seul mètre étalonné d’une débauche d’énergie transcendantale. Quel circuit les amis, QUEL CIRCUIT ! Le panneau lumineux annonce 377, 575 avec « conduite, symbiose et athlète au top », absolument magnifique ! Dis moi J-J, pour contrer un tel Virus, que faire ? - En envoyer un autre à poil long. Si l’on regarde attentivement son cheminement aux sélectifs, il est un prétendant au podium. Particulièrement régulier et parfaitement drivé, voilà le type même de BB charismatique. Son seul défaut, si c’en est un ? Résulte dans son côté fantasque, nous, on adore… Marc un peu moins (rire)… |
Sûrement, car le coco est un joyeux drille. Déjà finaliste, le tenant du Ch Wasels, Virus du Musher démarre sur les chapeaux de roues : 59 de sauts à cause d’un loupé à 4,50 et 3,5 de perdus au plat (s’écarte + amorce retour à l’en avant). Pas de quoi fouetter un chat et BOUM ! 30 de fuyante, 25 de valoche, fausse stoppée à 3,50 enclavée d’une superbe recherche. Le nounours s’éclate en administrant 2 secondes de reprise de mordant, Marc comme dis J-J, un peu moins… Super bouillant, Virus bataille comme un mort de faim sur la face. Parti dans son élan, il va même changer de prise, exploit qu’il réitérera sur la défense. On ajoute un commandement de mise en place supplémentaire et voilà, des petits points éparpillés qui vont en faire un gros. Le match se finira sur une Garde au Ferme où Eric se fera rectifier pleine veste, puis parti dans son élan, il se vengera en lui mangeant 2m + 1m. Bilan des courses 367, 587 avec la queuqueue en panache. Loin d’être perturbé, Virus nous déballera quelques figures imposées (dont lui seul a le secret) dont une mise en place en marche avant, suivie d’un rampé en marche arrière que ne renierait pas un couguar des Montagnes. C’est avec une big pensée pour Mario the Boss Pessel (qui travaillait en ce week-end) que le Team Chtimi s’effacera avec le sourire, quand : Tiens, voilà le coup de gong libérateur… Une légère pause sera salutaire, néanmoins les 6 heures d’attente pour avoir une fricadelle m’oblige au Bison-beurre. Ce n’est pas grave, car il nous faut restituer un heureux bilan. Je visualise les clichés en vérifiant mes notes, ma foi ce 1er quart temps révèle une matinée riche en belles actions et pour le moment, le parcours d’Uppercut, de Virus, ainsi que la conduite fabuleuse de Sébastien Corbin alimentent le débat. Dans pareil cas, le temps passe très vite… |
En l’occurrence, ça sera avec : U2 et J-M Eberle qui pénètrent dans l’enceinte. L’Ile de France au bord de l’apoplexie klaxonne, hurle et encourage un digne membre de la bande à Bono : 60 de sauts, des suites impeccables, un en-avant brutal ponctué de positions cartésiennes nous forcent au respect. 2 points seront perdus aux rapports, 1 au lancé (pour un échappe sur le retour) et 1 au vu, pour une remise en gueule de trop. Mais avec ce genre d’oiseau (sang bouillonnant oblige) des remises en gueule, il va y en avoir et hop : un tarde à lâcher à la fuyante, 3 belles sorties de panier entre 2 et 2,50 m, sans oublier un scotchage en règle sur 5 mètres hé hé… Comment a fait Jean-Marc pour gérer son monstro-dog sur le reste ? Voire sur l’arrêtée où le grignotage est de mise, mais sifflée à 3 mètres (fallait oser) et commandée illico presto en un « cherche aboie » tonitruant ! Le fils de Stan arpente le terrain tel un missile à tête chercheuse, trouve et s’immobilise en un rien de temps. Les sorties de cache sont féroces (1 tarde à lâcher sur la seconde), le transport de toute beauté 2m, 1m et la répercussion sur la face terrifiante ! Esquive de rigueur, barrage au marteau piqueur, combat de valeur et coup de dent de malheur. Le capital s’amenuisera encore un peu plus sur la défense et se verra définitivement englouti sur la garde au ferme. Esquive, pas chassé, repoussé, changement de direction, en bref : LA Totale. Evidemment, U2 des Prairies d’Amandel va s’énerver, ce qui occasionnera 3 coups de dents et un commandement de cessation en bonus. Le vieil adage « il n’a pas fait le voyage pour rien », paraît plausible, non ? En parlant de voyage, en voici un qui ne se déplace jamais gratos. Il m’avait subjugué à la nationale d’élevage 07, alors qu’il n’était qu’en 2. Son score de l’époque avoisinant les 297 sur 300 nous avait laissé songeur, immédiatement basculé en 3, il atterrit à la finale : 59 de sauts pour un grignote 1 mètre au fossé ouvre les débats. Un traîne au départ de la suite en laisse et un avancé de 0,5 aux positions les referment ! Quand on sait que la partie mordante reste sa spécialité « Tous aux abris » : Azar se rue sur sa victime avec un 30 de fuyante, puis se défoule sur la valise (2 + 2,5 + 2). Nous restons bouche bée sur la conduite de Christophe Malsert qui réalise un sans faute, jusqu’à… l’arrêtée qu’il stoppe dessus, c’est énoooorme ! Le fils du Keiser Reiser est flamboyant, comment ne pas se rappeler papa dans un tel moment ? Je sors de ma rêverie en entendant l’aboiement du lascar, 1ère fuite et seconde « 2x 1 mètre », l’Apache est à peine désarmé que le spectacle commence. Azar le bloque et Laurent ne fait pas ce qu’il veut, puisant sur sa vigilance, il réussira (mais de quelle façon ????) à lui soutirer 2 mètres en une décision cataclysmique ! La fin de l’escorte s’achève devant la tente (à 2 pas de nous), ce qui est bien pratique pour redémarrer sur la face. Le Clos Champcheny frôle la toile et c’est à peine les pattes au sol, qu’il a déjà passé la seconde. Mordu dans l’instant, ça bâtonne, ça menace, ça temporise et ça fouille dans une version FORT ALAMO ! Mais, au coup de sifflet, Azar est de retour ! On ajoute 30 de défense, 28,5 de Colt cobra et l’on se dit que pour sa première finale, il n’hésite pas à titiller les anciens… |
Pas évident de s’installer en conquérant après une telle Démo, néanmoins J-Y Vaiasuso en a vu d’autres. D’ailleurs, il affiche les maxis d’entrée et Virik se fait un devoir de les avaler « cul sec ». Le plat sera du même acabit, hormis un traîne (suite muselée) et d’un avancé de 0,5 aux positions, il n’y a rien à dire ou plutôt si… La conduite très personnelle de Jean-Yves, nous invite à découvrir de merveilleuses pépites de dressage, comme par exemple, les rapports d’objets. Je m’explique : Virik récupère l’objet et, à 1 mètre de son propriétaire, il se tourne en marche arrière tout en se plaçant entre les jambes. De ce fait, il n’y a plus qu’à ramasser l’objet remis tête levée ! Des petites choses comme ça, sont un « indéniable plus » pour qui aime le beau dressage, je ne saurais trop vous conseiller le DVD, tant ce type d’action est à revoir sans modération. Voilà, une excellente entrée en matière pour affronter la toile, le masqué s’élance en une frappe vigoureuse. C’est un excellent Malinois : Il va vite, il est sportif et il tape sec. Sur ses 30 de fuyante, voici le panier : 1er et seconde passe à 2 mètres, Eric n’y a vu que du feu. Il va falloir changer de stratagème, mais le fils d’Olaf reste dans ses marques tout en se resserrant dans le mètre. Suit une arrêtée bien tentée et une sacrée recherche : Aimanté par la toile, Virik ne laisse aucune alternative à l’HA. Pourtant, Laurent trouvera une microfaille sur la 3ème, bon sang que c’est beau… La suite sera en faveur du Malinois qui au terme d’une puissance canonique ira chercher sa morsure en un fulgurant retour d’esquive. La face sera débitée d’un tarde à lâcher, mais l’action étant superbe, on lui pardonne. La défense, qui pourtant relevée d’un scénario catastrophe, (je vous rappelle que l’HA restait à 2 mtres, donc sans serrer la main du conducteur, pouvait prétendre à confusion) fut un enchantement. Enfin, la garde au ferme va dérider les fans du geste qui tue : Eric passe une esquive, puis une ébauche de feinte qui aboutira en un repoussé et conclu par une victoire étincelante d’un Virik de la Vallée de Luvry qui, sur une couverture en semi-statique, n’a pas bougé la moindre oreille ouaou, c’est faramineux. Le public ne s’y trompe pas et même le grand Jean-Yves qui en matière d’H-A en connaît un rayon, félicitera Mooosieur Issarte pour son boulot. Voilà du bon, du beau, du magnifique Ring comme on aime… Alors, est-ce dû au coup de semonce des 380 imposé par le G6 ? Ou au vent parti se rafraîchir en bord de mer ??? Une chose est certaine, il fait chaud… Le stade est bondé et il y a une queue longue comme un jour sans pain de l’autre côté des barrières. Diantre ? Je tourne la tête en m’imprégnant de l’atmosphère : Le Team N°1 Udex/S. Brière envahit la pelouse, encerclé d’une horde de supporters survoltés. Un autre, Jean-Yves (Reguer) nous speatche ses états de services sous un concert de klaxons, puis les applaudissements auront raison des hurlements, ce qui amènera Steph à descendre de sa stèle pour démarrer un show que plus de 2 000 personnes ne risquent pas d’oublier ! 60 de sauts, accusés d’une facilité déconcertante, une OB entachée d’un moins 0,5 (un dépasse au 2ème arrêt de la suite en laisse), mais surtout une beauté synergique, un déploiement d’attitudes aussi millimétrées que spectaculaires, plaçaient les puristes que nous sommes au bord du Nirvana. |
Fuyante au pilori 30, valise au chatterton 1m, 2m et 1,50, arrêtée à 3 mètres et recherche à 36. De plus, arrivant avec le dossard qui fait peur, il allait de la survie de l’humanité d’éplucher son parcours. Donc, les 2 fuites de caches sont lustrées à la peau de chamois, la troisième un tout petit mètre et 2 sur la der. Ensuite la face : Parti avec la rage d’un spartiate, Laurent n’a qu’un choix, celui d’enquiller l’esquive de sa vie… Bonne pioche, mais pas la peine d’armer ton bâton, tu es déjà goinfré ! 29,50 ajouté d’un minuscule tarde à défendre (bien joué Laulo) sur la défense et d’une spéciale Issarte à la garde au ferme, nous emporte vers un parcours à renvoyer un intégriste du tarde à mordre revisiter son « Ptit 3 illustré ». Udex vient de bénir le green… Et quand je dis Bénir, je devrais plutôt parler d’exorciser, houla chers amis, s’il y avait un démon, un anti-saisie, voire un ennemi de la prise chirurgicale : Il a dû repartir dans son univers avec des bagages bordés de mirettes !!!! Le Team lavallois vient de nous défragmenter un restant de neurones, c’est bien simple avec eux, plus besoin de secrétaire, les notes maxis s’inscrivent toutes seules. C’est EFFARANT à un point tel, que j’ai dû me baisser pour voir si ses pattes touchaient bien le sol ! Dans un cas d’extrême urgence, je suis obligé d’inventer un mot et je pense qu’il n’est pas trop fort d’affirmer que le Malinois de Stéphane Brière a dévoré la Coupe, les HA, le circuit, nos cœurs de Ringueurs, les spectateurs et l’édifice avec une Udextérité peu commune. Veni, vedi, vici… Si si et y a pas photo ! |
Nous le savons aujourd’hui Brandon Boutonnet alias Buffalo Bill's a pris un abonnement à vie sur la finale Ring. Loupée de peu en 07 (mais, il avait conduit S’Léon), il revient cette année avec père et fils. Très détendu, son parcours sera un enchantement, d’emblée 60 aux agrès, l’OB sera l’une des plus belles, où Vito des Bergers d’Ecouve n’hésitera pas à mixer style (mise en place et placement extraordinaire) à l’efficacité, puisqu’il ne perdra pas un quart de demi point, top de chez top. J-J, Cathy et moi suivons avec le plus grand intérêt son circuit, car arrivé sur une fuyante bloquée à 30 sans le moindre accroc… Avouez que c’est FORT ! Même la valise « 2m, 1,5 et dessus » le destine vraiment dans l’élite, mais B-B sait que pour battre Udex, il faut arrêter à 1mètre ET ? Il stoppera en prise. |
A cet instant, nous sommes tous malheureux pour lui, car son travail fut de l’ordre du surnaturel. Sauf que Bernard est un dieu du stade et c’est dans l’adversité que l’on reconnaît les vrais. Il va repartir, comme si de rien n’était pour une recherche aussi fracassante qu’héroïque (1m, 1cdent, 2m), puis relancer son bolide sur une face pointée à 29,5. Concrétiser sur une défense à 30 et boucler la boucle sur une garde au ferme à 28,5 (esquive + 1m). J’annonce 366 avec une fausse mordue, J-J prête-moi ton mouchoir ? Il y a de quoi… Il l’appelle dedans et à pleines dents. Bien souvent à ce niveau, ça passe ou ça casse. N’empêche que son parcours est excellent, allez sèche tes larmes, voici V’Usher. T’as vu la bête ? |
V’Usher possède une belle tête de vainqueur, là-dessus nous sommes tous d’accord. Ses origines ne trahissent pas son gabarit et je pense que nous allons savourer un instant magique… 60 de sauts, une paire de trainouilles aux suites et une fuyante à 29 (because un coup de dents à déraciner un totem centenaire). La garde d’objet nous fera découvrir un Malinois appliqué (1,5, dessus et dessus), mais gourmand (se laisse entraîner sur 2 mètres en fond de tronche), ce qui obligera les Seven-Gringos (le G7 pour les intimes) à allumer un cierge juste avant l’arrêtée qu’il… mord pleine veste sans préavis ! Force de reconnaître que Jean-Pierre commande à 2m50 et qu’avec la vitesse de son Rocket-Dog, rien n’est simple en ce bas monde. La recherche déclenchera une hystérie collective, car fabuleusement bien placé, notre Creux Tatcher obligera Laurent à changer de braquet. Cependant, l’HA s’est préparé pour l’occasion et hop « 2m et 1m », le transport Herculéen récoltera également 2 + 1, quant à la face : Alléluia ! Catapulté Mach2, il ratiboise l’Apache avec la douceur d’un rotor d’hélicoptère, c’est bien simple : J’ai cru que les 2 protagonistes allaient passer de l’autre côté de la barrière en m’emportant dans leur tourbillon. Chers amis, c’est du live et après cette exécution en règle, voici une défense (avec 1 coup de dent à disloquer une rotule de zébu) et une esquive sur la spéciale Smith et Wesson. JP Avola sort du corral avec 363 en magasin, yep… pas mal. A cela, on ajoute « la présence – la vitesse et la puissance » du lascar qui… tirera une autre larmichette au puriste que je suis. Le samedi s’achève sur un Titan, mais si j’annonce qu’il y a déjà une vingtaine d’esquives, 32 secondes de tarde à mordre, 28 coups de dents, 68 mètres de fuite et 14 de déplacé d’objet. Etes-vous bien sûrs de vouloir continuer l’aventure ? OK ? Alors, tournons l’Apache … |
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