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Welcome to the ACTE 2 : Twisty des Loups Mutins entame les hostilités et j’en profite pour vous délimiter le terrain : Sauts, plats, fuyante, valise, arrêtée, recherche, face, défense et garde au ferme, ça n’a pas changé. A ce petit jeu Pierre-Denis récupère 348 sans fossé. A noter que les 2 chiens en blanc ne sont pas « concurrents potentiels » à cause d’une fausse mordue, poil au doigt ! |
Après une excursion aux côtés d’un Grizzly des collines, Calamity De Brouwer revient du bon côté de la force. Parfaitement préparée par Wild Gil Guevel, nous avions applaudi un jeune Malinois qui fut, n’ayons pas peur des mots : L’une des révélations du Ch Wasels 07. En effet, le nouvel équipier de Catherine nous avait agréablement surpris. Très charbonné et typé Fergo, Undien du Vieux Marronnier en jette d’emblée par son look : 59 de saut (un loupé fossé), suivi d’une OB étiquetée label rouge. La 1ère attaque nous livre un Kiki aussi pressé que brutal, il tape et s’entortille dans un enchevêtrement original en s’adonnant aux joies des reprises de mordant… Fort heureusement la cessation est tip top, la malle des Indes superbe, la fausse impressionnante et si Laurent ne l’avait pas fait tourner en bourrique sur l’escorte, le descendant de l’équarisseur des Carpates (Keebee pour les potes) aurait sérieusement remonté au classement. Néanmoins, il est encore jeune et vu son équipe, nous en réentendrons parler. |
3ème candidat de ce dimanche : Schaft du Domaine de la Rochelière. Arrivé avec un dossard flashy, le Masqué de Stéphane Chevalier réalise une partie « saut » magnifique 60. Par contre, le plat se verra (hormis les habituels traînes et dépasses) entaché de deux fautes (soit 7 points à l’Ouest), toujours ennuyeuses quand on joue le titre. Les bâtons sont excellents (juste 2 esquives fuyante et face), la garde d’objet précise (1,5 x2 et dessus) et c’est après que ça se gâte : Comme beaucoup, il sera victime de la vitesse des Apaches. Une poignée de mètres perdus sur la recherche et quelques autres sur l’attaque revolver. Frôlant les 360, son circuit reste néanmoins séduisant, mais justo pour prétendre au podium. |
Placer un de ses élèves en finale, ce n’est pas banal, mais plusieurs ??? Eh oui, les amis, en administrant aux collègues, un panel de questions existentielles, les Hermelles feront passer au banc des accusés le reste de leurs petits camarades. Commençons par Udex, pas celui de Stéphane Brière, je parle de l’autre Udex appartenant à Bernard Roth du G7. Il y a des noms comme ça « pas évidents à porter », mais qu’importe, quant on déboule en finale, le potentiel est obligatoirement là ! Après une frayeur aux sauts, l’équipe se ressaisit pour réactualiser les assouplissements à la Van Damme. Très belle démo où, 1 dépasse et 1 amorce retour à l’en avant empêcheront le maximum. Les bâtons sont fantastiques « fuyante 30, face 29,5 et fausse à 2,50 », le panier particulièrement technique et la défense sympathique, mais la recherche ouille ! Celle-ci, dès la sortie de cache devient spectaculaire : L’HA se propulse en 2 fuites, puis, cherche immédiatement la microfaille qui l’éjectera des starting-blocks. Udex sèmera 13,5 points sur l’exercice et bien que dans un style différent, il en lâchera 4,5 sur la déflagration du Colt 45. Pas de regret, car un circuit bloqué sur 361,900 scintille aujourd’hui sur le tableau symbolique. Certes, un Banc peut cacher un Ermelle et, en ce qui concerne Sirius, le schéma va redescendre d’un cran : 60 aux sauts, un plat correct (ce qui inclut d’excellentes dispositions dans la globalité des exercices). Cependant, il subira les frasques d’un Laurent hyper rapide sur la recherche (1,2,2,2 m) + 2 secondes de « cavale moi après » sur la défense et d’un Eric ultra technique qui l’amusera plus de 5 secondes dans le remake d’une garde à la ferme dans la prairie. Des pions vont s’envoler, mais c’est surtout la fausse « étalonnée zéro », qui l’empêchera de dégainer en tir groupé… Hé ho, 2 mercenaires pour un podium, ça aurait fait beaucoup à Touquet City !!!! |
Bernard Chatel est l’un de nos dresseurs les plus réputés. Grand amoureux du Ring, il est à la base de nombreux finalistes, ce n’est qu’un juste retour des choses de l’applaudir accompagné d’un sacré gaillard. Le dénommé Athos enquille à vide : 60 de sauts (sans forcer), un plat californien et une collection de prises « plus animées » les unes que les autres ! De la réaction fulgurante à la décision élémentaire, Athos Devils va nous régaler d’un parcours qualifié de SPORTIF ! 1ère intervention, Eric plonge le nez dans la bruyère (mon voisin laissera échapper, ça c’est de la fuyante !!!!), pour sûr et quelle valise (28,75), suivie d’une arrêtée à 4,5m (ça se comprend) et d’une recherche qui bien qu’entremêlée d’une rafale de coup de dents, relève de folie pure. 2ème intervention, attaque de face avec une esquive sauvage entérinée d’une vengeance sur la cessation (28,5). Evidemment, il ne faut pas chauffer ce genre d’olibrius, donc, la récidive sera de bonne guerre sur les 2 derniers exercices (1 coup de dent à la défense et 1 à la garde au ferme)… Un excellentissime finish conclura un boulot pointé à 369,325. Merci pour la leçon Mr Chatel. Nous quittons un Pro-Ringueur, pour une passionnée du carré de pelouse. En effet : Luky-Luc Kratz ayant confié son Malinois à Mamzelle Nagel, nous aurons en prime « la grâce, la conduite et le sourire ». Les sauts n’auront que de 2 minuscules accrocs (palissade et longueur), pour le reste, hormis quelques mises au pied de rigueur, le circuit s’étend divinement bien. Fuyante à 29 (tarde à lâcher), une garde d’objet prudente à 25 et certainement l’une des plus belle arrêté de la finale ! Frédérique fait preuve d’un self contrôle impressionnant, d’une part Sisqo est un beau guerrier (certes chaud-bouillant), d’autre part être lancée dans l’arène devant autant de monde en aurait perturbé plus d’un, voire plus d’une. Mais pas elle, la preuve en est, un circuit déployé crescendo. Cependant, Lolo la main froide tire et discute après ! Le chasseur de prime va lui dérouler un décamètre en quatre actes (sur la globalité de la recherche), le reste ne sera que broutille. A l’heure du goûter, nous dégustons un fabuleux plateau de perspectives et si j’annonce : Equipes de feu, entraîneurs de pointe, Malinois de coco et concurrentes olympiques, ça le fait non ? Et ce n’est pas fini… |
Voici que la sirène du 4ème quart temps rugit à plein poumon. L’après-midi défile sous nos Santiags à une vitesse vertigineuse, nous avons à peine le temps de consulter notes, photos et feuille de pointage, qu’Ultra pénètre dans l’enceinte. Surnommé Ulysse, le Malinois va commencer son odyssée par une bulle au fossé. Dans pareil cas, le couperet tombe et il faut un mental d’acier pour continuer et ouf… Claude Peignot enchaînera sans rien laisser paraître, mieux encore, il rassemblera son plat en excluant qu’un modeste moins 2 (1 dépasse et un amorce retour). La partie rapide, nous révèle un Malinois tonique et très combatif, en témoigne une face où, il lui faudra énormément d’énergie afin d’en découdre avec l’infatigable Apache. L’esquive réussie, Sitting Big-Boule le fait mariner sur 3 secondes, ça décape et c’est beau ! Pour les efforts techniques, Ulysse sort le grand jeu : Valise précise, arrêtée à 3 m et recherche (transport compris) à 35,5 ce qui mérite une ovation à la Vishnou. La défense dévoile un Claude quelque peu inquiet (il y a de quoi), pénalisé de surcroît, il lui faudra l’aide du grand esprit pour le finish. Eric et Rac évite la flèche, le stabilise en gratouillant le phénomène sur une fouille en règle (avec 1 coup de dent bien sûr), enchaîne sur une enjambée de 2 m, repart en se faisant manger sur place ! Hou, la belle garde au ferme que voilà : 26,50 au baromètre. J-J passe moi le flacon d’eau de feu, j’en ai besoin ? Yesss, la rubrique émotion n’est pas prête de se refermer, car ce n’est plus une larmichette, mais une fontaine qui dévaste mes joues. Enfin, un fils de Jerry des Souverains de Lorraine sur le plus beau tapis du monde. Ce n’est un secret pour personne, je voue un culte à ce Malinois. C’est donc le cœur battant la chamade, que j’allais suivre les aventures de Touch de l’Aven aux Coquelicots : 60 de sauts en ciseaux, ça commence fort. Une OB très pro (dont une remise en place aux appâts particulièrement bien vue) et hop, le show débute sous une volée de bois vert avec rétribution de bons points (ici 2 gros), garde d’objet à l’étouffée où Touch réagira voracement sur un déplacement de panier à 3 mètres. La fausse est sifflée à 4, la recherche poussera l’adrénaline des fans en bordure de zone rouge, soit 4 et 3 mètres (il est vraiment fort ce Lolo)… Le reste (soit 30 de défense et 29 de garde au ferme) sera au crédit du Masqué d’un Lionel Sonnet radieux congratulant son équipier à grandes brassées. Et croyez moi, il peut, car son parcours (surtout l’entrée magistrale de l’attaque revolver) fut à l’image de ses ancêtres : Top cool ! |
En cette fin d’après midi, alors que nous en avons pris plein le plexus pendant plus de 15 heures. Une surprise de taille défile sous nos yeux. Parfaitement escorté de l’élite de Notre Dame de l’Isle, une 3ème conductrice s’est hissée (haut la main) dans le monde si difficile du French-Ring ! Je ne saurais trop vous raconter le boucan (un mixage des tambours du Bronx, d’hystérie et de la fête au village) quand Stella et son Malinois saluèrent la foule. Le public ne voulant pas céder, un hurlement accompagnera la dream team jusqu’aux agrès. Le fauve Land Van Mechelaar s’élancera sur des sauts « périlleux » qui entameront son capital jeunesse. Soit moins 5, sublimement récupéré d’une main experte par une OB High –Tech. Mais attention, car d’un coup de vent, il vient « d’enrhumer » Eric sur une fuyante « inédite ». Puis, travaillant tout en puissance, il s’écoutera sur la 1ère passe en rectifiant le tir sur les 2 autres. La valise restera fixe (et à 22,5), l’arrêtée à 3 mètres et dans tout concours, il faut bien un pirate. Chers amis, l’accostage de la cachette sera légèrement épique... Valmy « légèrement » pressé, aboie et mord ! C’est dommage, car la face est à 30, la défense itou. A 364, 650 ce n’est plus un flibustier, mais un corsaire, respect ! |
Eh bien voilà, nous approchons de la fin et cette fois, il n’y a pas d’invité. Tous sont qualifiés à la loyale et le champion des Dom-Tom, Jean-Luc Shane Kane prend place pour la présentation. Alors, que nous attendions un homme équipé d’un parka en poil de caribou et d’une paire de boots en peau de chèvre (même les trappeurs de l’ouest de la Bretagne se méfie du 1er jour d’été dans le Nord), c’est un garçon visiblement smart et détendu qui défile devant nos yeux ébahis. Les commentaires du speaker Jean-Yves Reguer (excellent par ailleurs) nous résument son parcours et hop, en piste : Haie bonne, fossé correct à 4 mètres, mais pas de retour de palissade. Aspi gambade dans la joie et hormis « un traîne à la muselée, un amorce + une relance à l’en avant », l’OB est très plaisante. La fuyante est excellente, la valise subit un déplacement de 3 mètres et l’arrêtée oblige une figure imposée. N’empêche que stoppée en plein vol, elle est de bonne augure pour la fouille : Sortie teigneuse d’un Laurent, qui après autant de travail, reste définitivement frais comme un gardon. Du coup, les mètres s’amoncellent « 1 + 2 + 2 + 3 » et l’apothéose sera gratifiée d’un coup de dent rageur, c’est le jeu ma pauv’Cathy ! Roulement de tambour pour une face qui occasionnera 3 secondes à un Champcheny sacrément courageux, le reste roule sur du velours et notre Réunionnais préféré, nous a brillamment démontré que… ça « zouk sévère » dans les îles |
Bien que nous ayons passé un week-end fantastique, la fête n’aurait pas été complète sans une dernière déferlante. Le double champion de France, que dis-je, le Champion intercontinental de French-Ring n’a pas jeté sa dernière carte. Dieu de dieu, que ce week-end a du être éprouvant pour lui et cela, dès le tirage au sort, qui ne l’oublions pas, l’affichait dernier. Ok, nous conservons toujours le meilleur pour la fin, mais que s’est-il passé dans la tête de l’intrépide conducteur en analysant les parcours somptueux des Udex, Azar, Akim, Vito et autre Uppercut ? Egalement habitué à des pointages himalayesques, il lui fallait cette fois dépasser l’Everest ! Le Prince du Ring survole l’arène, le visage de Patrice est concentré, mais sans laisser paraître la moindre incertitude. Le garçon a des nerfs d’acier, ma foi un jour comme aujourd’hui, ils lui seront bien utiles. L’investissement de l’estrade se fera sous des hourras, holas et autres brouhahas qui me rappellent étrangement AC/DC au stade de France ! Personne n’est dupe, ce qu’affiche le Team de Notre Dame de l’Isle relève du vertigineux, voyons cela : La haie sera sans problème, le fossé nécessitera un essai supplémentaire et Ti-Gi calera à 2,30 (fort heureusement le renard de Patrix avait assuré à 2,20). Le plat sera à la Foucault et seul 1 point (à la suite en laisse) + 2 à la muselée feront tâche d’huile. 1er attaque : La fuyante, puissante, racée et ponctuée d’un 30. La liaison viendra d’une garde magistrale où « 1m, 1,5 et dessus » feront lever la foule, puis l’arrêtée hyper risquée, mais efficace 19 (sur 20) viendra circoncire 3 exercices d’une teneur irréaliste. Suit, une recherche furieuse, technique et sans compromis 36 (sur 40 avec 1m à la seconde fuite, 2 et 1). On peut saluer, Laurent Mainfroid qui trouvera une microfaille sur un déplacement, qu’il exploitera sur l’entrée de face… Celle-ci, serrée à la clef manométrique coûtera également une sortie à la poire. Mais un champion reste un champion et l’ensemble sera formidablement récupéré sur la défense et concrétisé par une garde au ferme alimentant « incompréhension » et « stupéfaction ». C’est vrai qu’il est difficile de différencier une manchette d’un repoussé et dans le doute, les juges ont tranché. De grâce faisons leur confiance ! |
De notre pied d'estale, J-J et moi avons scruté l’action et perso, je ne relève qu’un exploit mixte : Celui d’Eric Issarte réussissant un fabuleux boulot et celui de Top-Gun qui au périple d’un effort cosmique réalise un parcours somptueux, pointé quand même à 381, 975. A l’heure de la recherche, c’est vrai qu’il ne fallait plus rien lâcher pour l’obtention du titre, mais un circuit de ce niveau n’empêche en rien l’ascension du sommet. La classe a encore parlé, 4 finales pour Top-Gun et systématiquement sur le podium avec 2 doublés « Coupe – Championnat » et titre de Vice Champion auréolé d’une victoire en coupe du monde. Peu, pour ainsi dire personne, ne rivalise avec ce palmarès. Si Daniel Debonduwe fut et restera pour nous tous le roi du Ring, voici son 1er dauphin… Il n’y a que le ring pour nous mettre dans des états pareils et aujourd’hui encore, le vieil adage « En finale, on se régale » vient de rallumer le calumet ! Après cette bonne bouffée, tu peux toujours : Tourner l’Apache… |
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