<%@LANGUAGE="JAVASCRIPT" CODEPAGE="1252"%> FINALE RING 2009
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STELLA,  ELLE L’A !

Ce je n’sais quoi, que les autres n’ont pas. Elle a ce tout petit supplément d'âme,
Cet indéfinissable charme, qui nous fait sentir étrangement bien…

METRO, C’EST TROP !

Ubac du Bail de l’Ubac

Plus douce qu’une mélodie, plus cool qu’un Reggae et plus hard qu’un Rock. Cette finale fut tout cela à la fois, un énorme Juke-box en multiple panards que nos Dj’s en armure ont su mixer avec tact et justesse. Une sorte d’Ibiza en ovalise où 13 colosses casqués laissent place à une trentaine de Fire-Team !  
Mais avant, l’Armageddon : il y a les sélections et sans St Paul, la fête est moins folle. Je m’explique, nos amis Domiens (pourtant habitués aux fiestas) n’en sont pas encore revenus. Un Championnat d’une largeur insulaire les attendait, car c’est bien connu, les Brivistes ne sont pas tristes et franchement un week-end de cette envergure « y a pas photo ; ça Zouke son biniou » ! En décrypté, totale régalade et spectacle à tous les niveaux, une Martinique typique, une Guadeloupe à la loupe et une Réunion comme Champion. Certes :
- Vector ne fait pas de tort et hop 359 + un podium en bronze et UN.
- Cerdan serre les dents avec 364 (sans absence et sans fausse) remporte argent et ovation tout en fissurant le vieux cœur d’un Sabreur avant-gardiste.
- Ubac du Bail de l’Ubac passe son BAC et gagne son billet en Or massif. 

En deux mots « Big respect », les DOM sont top, tip Tom, ce qui prouve s’il en était besoin que leurs prestations en métropole soient amplement justifiées.
Merci, les ami(e)s et à l’année prochaine

ALEXANDRIE – ALEXANDRA

En cette fin du mois de juin, il fait très beau, le voyage s’est bien passé, pas le moindre flashouillage routier et je suis d’attaque (non pas moins homme) pour vous faire vivre la finale en direct live. Ma mission est simple, il s’agit  tout bonnement de vous télé porter avec moi sur le green. Attention,  je vais tenter d’immerger vos esprits 1,2,3 partez :

C’est à croire que la semaine ne s’est jamais bouclée. Nous sommes le vendredi après-midi et un monde fou se rue sur les buvettes. Fort heureusement, tout est déjà en place, le Staf organisateur a su détourner le plus infime désagrément et nous n’avons qu’à acquiescer du chef devant autant de professionnalisme. De plus, les stands sont à proximité ce qui laisse un droit de regard sur l’ensemble, heu… bien vu ! Pour les finalistes, un chouette parking accompagné d’une aire de promenade s’étend sous les arbres, quant à nous (la presse) un endroit spécial nous est réservé à l’ombre de la gigantesque tribune côté présentation. Croyez moi, voici le genre de détail qui fait plaisir, car tout le matos que l’on trimbale vaut son pesant de roudoudou. Repérage oblige, je cible les phases stratégiques et en 10 minutes, j’ai pris possession du stade. Celui-ci s’avère tout simplement sublime, « pelouse nickel et déco minimaliste » reflète le côté si sulfureux du RING ! Je flâne et j’imagine les équipes triomphantes foulant l’estrade, toute poitrine gonflée et dégoulinant d’amour pour son prochain. En clair, nos gladiateurs du rêve vont pouvoir se la donner XXL. J’attends l’ouverture avec impatience, mais pour cela, il faut d’abord que je trouve mon hôtel. Une bonne nuit ne sera pas du luxe et pourtant le tipitip de cette saloperie de réveil m’agresse de positivité… j’arrive à 6,15 heure et surprise, une petite brume et une petite brune et son complice sont à pied d’œuvre.

 

Unik du Domaine d’OrcaUnik du Domaine d’Orca gambade joyeusement tout en récitant métronomiquement ses exercices : 59 de sauts (pour un raté palissade), un plat correct sous fond d’objets mâchonnés et hop, une splendide fausse à 3m entérinée d’un percute. Andrej S’Khra nous la fait à « là j’avance et je recule, comment veux-tu que je prenne une bulle« ? Tout simplement, en la jouant à la kamikaze et du coup 4 mètres ou 3 mètres 50 paraissent raisonnables.

C’est d’ailleurs ce que feront ou négocieront la plupart. Suit une défense particulièrement subtile de Greg Pollet, une garde au ferme très classique immédiatement enchaînée d’une recherche méga fouillée par Andrej. Puis retour sur Greg avec une fuyante sans conséquence, une belle garde d’objet où il va systématiquement chercher à prendre le panier et ça, c’est toujours spectaculaire.

Enfin, le parcours sera achevé par Andrej en une attaque de face. Sur cette forme de circuit « Technique & sans excès », Unik s’offre 29 de valise et de face, seule une escorte où « tarde à décrocher » et 3 mètres de fuite l’encastre sous la barre élogieuse des 370, mais 367,950 sur S’Khra-Pollet, c’est pas mal. Alexandra Bodeau peut être fière de sa saison et de son Unik, qui porte vachement bien son nom. Quant à Bibi, un petit café et banzaï !

V’AMOS A LA PLAYA…

Atos du clos de ChampchenyEn avant, objet lancé, positions (C DCA CDA), insu, muselée, appâts, suite, vu et l’inoxydable absence couchée, dont je ne comprend toujours pas l’utilité à la finale, (la faire directos à la présentation, nous ferait gagner un temps précieux), mais bon… hormis ce soporifique instant C. nous sommes en phase d’un tirage fort sympathique et le prem’s à passer à la moulinette n’est autre que :
Atos, un magnifique Malinois pur jus Champcheny : un raté de palissade le bloque à 59, un trainouille, un s’écarte, une position à dache et un crochet à l’en-avant l’oblige au forcing. Néanmoins, Pierre ne prend pas de risque avec un 4m à l’arrêtée ! A ce niveau de compét, il faut tout jouer à fond !!!! T’emballe pas Jean-Mimi, à la décharge du Team Eurocopter « passer d’emblée » n’est pas un avantage me glisse un J-J tout sourire. C’est vrai qu’un lever de rideau avec un enjeu pareil n’est pas évident, mea culpa et retour en live pour découvrir une belle reprise à la défense où un Greg super inspiré tente une approche inédite. En fait : misant sur l’idée d’emmener le protecteur avec lui, il arrive rapidement du côté chien, salue, puis recule, navigue et repart tout en mettant le chien en porte à faux sur « l’au revoir ». Je pense que dorénavant cette défense sera cas d’école, car hyper bien faite… elle va méchamment déstabiliser !
NOTA :

  1. l’approche sera un petit bijou.
  2. l’au revoir est très intelligemment exécuté. 
  3. le retour long et tortueux oblige le chien à une concentration accrue.
  4. l’agression est aussi audible que classique.

Atos du clos de ChampchenyHé hé ça ne sera pas la peine, l’ami Atos carbure l’Apache avant la frappe. Condamner « au max » pour rester en course, la garde au ferme = frisou. Andrej va subir la fougue d’un Malinois calé, aboyeur, vigilant jusqu’à la fin et débité que d’un modeste tarde à lâcher.

Sans doute vexé, l’HA passe la seconde et nom de Zeus…l’escorte va redorer son blason. Plaçant Atos derrière, il va le gêner et d’un coup sec, se propulser sur quelques mètres.

Puis, le retravailler devant avec un double repoussé sur les bras, c’est beau, efficace et athlétique. La fuyante et la valoche ne prendront que 2 pions et la face un TAL. Les dés sont jetés au suivant :

Amos du Creux ThatcherAmos du Creux Thatcher entre en scène sous le fameux Vino Griego qui semble booster les spectateurs en émoi ! Les agrès ne sont pas au mieux avec un – 4 dû à un fossé récalcitrant, néanmoins Michel ne se déballonne pas en nous offrant une thierceline dont il a le secret.

C’est clair qu’envoyer son chien à l’en-avant sans l’accord du juge, ça peut porter à confusion, qu’importe !!! Les voilà repartis dans un plat exemplaire ; une arrêtée sans risque va même clôturer cet épisode marquant… que nenni : une seconde thierceline va s’effectuer à la défense « conducteur commande avant la conversation », honnêtement je n’ai pas tout capté, n’empêche que Michel grave son nom dans l’histoire et à ce niveau là, ce n’est pas rien ?

Certains diront « quel dommage » car hormis la valise où Greg déplace le panier sur 7 mètres, le reste demeure bien cool ! Qui a dit l’essentiel est de participer ?

VOGHAR AU GORILLE
Voghar du clos de Champcheny

Attendu comme le Loup Mutin Blanc, Voghar au type Deux Pottois (très prononcé) ne manque pas de peps (hors Ritta, soit Haxo, Dusty, Eyzon, ceci explique cela). Le Champcheny s’envole en blindant un 58 standard (pas de retour à 2,30 + 1 raté fossé), redresse la barre en un minuscule -2 sur l’OB et percute férocement l’HA d’un rappel à 4 mètres. Mister Vandrebecq domine son sujet et nous pouvons affirmer que la déf de Stef ne manque pas de perf,  explications :
-appliqué de A à Z, il protège papa tous azimuts, son recul glisse comme à la répét et « l’action-réaction » malgré un repoussé sera nette, ce qui l’obligera (en une fraction de seconde) à prendre le bras en intérieur. Méthode efficace au demeurant, tant l’esquive de garde au ferme ne lui causera nul souci. En un retour visé… il cadre la veste et boum « t’es mangé ». L’escorte s’annonce pleine gueule et la foule se radine méchamment dans les gradins (prenez votre temps les Ringueurs), soudain l’Apache lui décoche 3 mètres en sortie, Voghar plus motivé que jamais revendique une sarabande époustouflante. Andrej très intelligemment va repérer le moindre écart, que dis-je ? Il va anticiper 3 fuites des grands jours : la prems à l’avantage du Malinois et les deux autres en 2 x 4m et si l’on rajoute les 3 de cache, on affiche 29/40 dans la colonne de droite, mais 20/20 à l’applaudimètre ! Allez, une chtite fuyante qui va bien (29/30) et on repart sur un panier de classe internationale, ouaou… ça c’est d’la valoche et quelle face les amis ???? Une entrée sauvage associée d’une prise calquant la douceur d’un concasseur à silex t’oblige à un bâtonnage festif et pourtant, ce n’est qu’après avoir tombé l’armure que tu as l’étrange sensation d’avoir été passé à tabac par le pilier des Hall Blacks. En tout état de cause avec 369,250 le Team Maugio relance la machine, alors Voghar au gorille, iii, ill, lleuuuu, papoum, papoum..

APACHE – THE SHADOW
Apache de la cité des Foucault

On quitte le monde fascinant de Champcheny City, pour une virée à Calvaire Land. J-M Lecerf n’a pas fait dans la dentelle de Malines et comme à l’accoutumée « les actions de la firme Arnica vont grimper en flèche » ; mais avant, Apache et l’ami Pierrot vont nous jouer un drôle d’air : 58 (1 raté haie-fossé au max), 2 écarts à la suite et basta. Le petit bolide se campe dans les starting-blocks, déboule Mach2, quand brusquement, un gigantesque coup de sifflet ébrèche mon tympan gauche et la voûte de la tribune Nord ! Remarque, il fallait bien ça pour stopper son missile sur pattes… on le sait, sur ce type d’origines, il y a une accélération franche dans les derniers mètres (allant jusqu’à magnétiser les descendants du ptit taureau en une toile goulue), donc : 5 mètres et percute, l’artiste balise sa piste ! Remonté à donf, l’élève de la Dream-FoucaulTeam semble fin prêt à gloutonner quelques rotules, il n’en fallait pas plus à un Greg ravi d’essayer sa nouvelle formule et sur la fin de « l’approche agression » ça paye. Apache se décale légèrement, l’HA en profite illico et pousse sur un tarde à défendre, soit 26 chèrement gagné. L’enchaînement GAF-Recherche sera également à souligner : d’entrée de jeu, Andrej se fait dévorer (dur dur à passer ce genre d’esquive), idem sur les fuites, le gaillard est bien mis, vigilant et méga passionné à un point tel qu’il va se pénaliser tout seul (cd & reprise). L’équipe n’a pas dû s’amuser tous les jours, mais quel cabot : 29 de fuyante, 3 sorties de valise bien franches dont « une » sublimement négociée par Greg en un placement de jambes digne des Folies Bergères. Il arrivera à saisir l’anse dans l’action, mais sera rattrapé en une micro seconde par le masqué de P-Y Secretain, suivie d’un bis répétita sur la face, soit 29. L’Eure est à la fête, les cornes de brume et autres « boites à boucan » ont mis les curseurs dans le rouge et l’ovation fut proportionnelle à l’émotion d’un circuit soutenu, bien mené et très chaud, merci les gars !

Nota : Démonstration constante d’un dressage pointilleux avec mise en place au fossé tactique, conduite à droite technique entérinée d’un visuel particulièrement professionnel. En résumé, du beau boulot !   

Timberland du calvaire aux acacias

Après avoir badigeonné (par 2 fois) mes tympans à la bétadine, ouf… Timberland ramène le calme. Par chez nous, beaucoup adorent ce fils de Primo et les cynos de régionales diverses vont enfin le découvrir : Timberland du calvaire aux acacias59 de sauts avec des pattes étendues à la haie comme on les aime, confirmés d’un plat rustique et relativement bien exécuté jusqu'au rapport au vu. Aïe, emmêlement de pinceaux avec un « reste au pied » guère folichon, bilan des courses 8 points en vrac, 2 positions à l’ouest et un épandage de broutilles aux suites. Pas de quoi attaquer la fausse en pleine sérénité, heureusement que Gilbert a la Zenitude et rien ne vaut un bon « 4,50 » sans risque, un ptit tarde sur la déf, une garde au ferme trèèèès sympathique, une recherche avec un TAL (en sortie de cache) suivie du traditionnel métrage « 3-2-4 » imposé par l’adresse d’un Andrej déterminé à prendre des pions et nous allions frapper dans nos mimines (comme des gros malades) quand patatra, voici la valoche qui taloche… pourtant, le Calvaire est fort, il ne laisse rien ni personne approcher. Son esprit combatif va embrouiller Greg qui ne cède pas un pouce de terrain « 1ère et 2ème passe superbe » et puis, comment a fait ce diable d’HA pour lui taxer ? Hein comment ? En tous cas, beau match, sans oublier les 2 x 30 aux bâtons et la prise qui tue, parce que le bien nommé Timberland mord comme si sa vie en dépendait, houlà la, c’te brute !

SANS CHEMISE, SANS PROTECTION !
Us'Tonu du calvaire aux acacias

Tiens, puisque l’on en parle pénètre Us’Ton. A vide, Marc Villain se fait remonter les bretelles, mouais et moi qui pensait bêtement que la finale était synonyme de fête ? Pas de quoi débuter dans l’allégresse et comme d’hab, un fossé à refaire, Marco connaît son zouave et avec ce type de phénomène « ça passe quand ça casse », donc 58 points, j’achète.
Il faudra rajouter deux « traîne » à la suite + un commandement sup à l’absence (comme quoi l’absence, promis je ne ferais plus d’allusion) pour garantir le minimum syndical. Idem sur la fausse « 3,50 », ça ne mange pas de pain. La défense est un must, du placement (entre les jambes) à la protection : AGRESSION, REACTION, CESSATION et blocage où la Tête Noire se cale entre les bras de l’HA en lui expliquant qui c’est le patron, en bref, du beau, du grand Us’Ton ! La GAF, quant à elle, va se facturer en coup de dents, grosse colère du Chtimi-Rock qui trouve que l’HA n’est pas stable et avec ça, vous reprendrez bien un peu d’AG ? Pas facile de gérer le stress, Golgoth 13 et la nervosité que dégage un tel parcours. N’empêche que Monsieur Villain a démontré la véracité de l’adage « qui se ressemble s’assemble », car si Us’Ton a un caractère d’acier, celui de son Maître est bien trempé. Imaginez,  qu’après cette double mésaventure, il est arrivé à se re-concentrer : « recherche aux petits oignons 2 & 4 m », « fuyante d’enfer », « garde d’objet herculéenne » et face de chez face ! Le public ne s’y trompe pas en réitérant un triomphe à l’équipe de Bruay sur Julie L’Escaut qui, d’un 372,250 prend la tête… avec panache.

NOTA : Pour les maniaques qui vont analyser le DVD, regardez l’escorte et le passage où Us’Ton va chercher Andrej au bras et bien évidemment la face.  Je n’en suis pas encore revenu.

Usko du MusherMais que vois-je ? Ai-je une hallucination ? Bon sang non, c’est bien un Tervur. Etiqueté Musher, Usko respire la joie de vivre : les sauts sont à la nounours et vas-y que je grignote au fossé, normal, c’est une marque déposée à l’identique de l’OB. Un poilu qui ne s’écarte pas un chouia et qui ne mâchonne pas en remuant la queuqueue, n’est pas un vrai Tervur. La suite par contre, fleure bon la castagne « une arrêtée à 4 mètres et une défense à 30 » posent les jalons. Une GAF enchevêtrée sur la dernière fuite et surtout un accompagnement nerveux puisent dans son capital (TAD, 4,4 & 3 mètres). Certes, le kiki du Fabrissou est chaud, il se paye même le luxe de planter Greg en 2 secondes de tarde sur la fuyante. Mais, la valise va être d’un autre monde : 1ère approche classique, seconde nettement plus calculée et le déplacement d’objet va décontenancer le berger belge qui partira en totale sucette, pas grave, ça arrive aux meilleurs. La preuve, la clôture sera dantesque ou ne sera pas… soit la formule magique : bon chien, bon maître et éleveur top = tiercé gagnant !

Usko du Musher
CŒUR DE PIRATE !

Ce soir nous irons festoyer avec les dieux nordiques et d’un Viking à Thor en passant par un Croco-Tayzone-Dog sorti de l’écume d’un retour de Varec, je dis : camarade en costume, enfile quand même un String-coquille… Décidément cette finale affiche complet, mais qu’entends-je ? Un brouhaha indéfinissable envahit le Stadium, Aimé Sauvage fait son apparition et le moins que l’on puisse dire : c’est qu’il a des fans ! Parfaitement escorté d’une armée de Pom Pom Girls, il s’installera sur l’estrade pour un spitch des plus élogieux. Aimé Sauvage
DJ Dédé sait diffuser l’ambiance et sa joie de vivre se veut communicative, après une présentation en fanfare, Viking attaque les sauts : 60 sec et net, pas un point de perdu en plat, Youhou! ça commence fort. Andrej se met en place en toisant le fils de Larry qui déboule plein gaz, et ????? Ô surprise, il va être stoppé à 6 mètres ! Le conducteur a sans doute ses raisons que la raison ignore, sauf que pour jouer la Coupe, il ne faut plus rien perdre. Une défense avec 1 CdD, une GAF du même acabit et malheureusement une recherche où le métrage sera trop important, le déplace sous la barre des 370, dommage car le reste est d’un étonnant réalisme. Au suivant !

VIKING DU DOMAINE DU CHENIL DE LA TOUR

Stéphane Chevalier a passé le flambeau à Ronan Raoult, c’est donc à lui que revient la lourde tache de driver Varec du Domaine de la Rochelière. Sauts impeccables, quelques bidouilles sur l’OB (crochet, change de position aux appâts) et « horreur malheur » pas de rapport lancé… Ce sont des choses qui arrivent et il faut récupérer ce retard immédiatement : fausse sifflée à 4,50m (un peu loin) entérinée d’une défense aux fraises (ne défend pas, Greg l’a hyper bien joué), si c’est définitivement foutu pour le titre, la suite démontre un athlète bien mis avec en prime une belle bagarre pour la survie de l’objet et surtout 2 bâtons à 30.

Tayzone du Calvaire aux AcaciasVa suivre, l’un des moments forts de ce Championnat, en effet : le fameux Tayzone du Calvaire aux Acacias va enchanter l’édifice. Quelle prestance et quel style, ce type de Malinois fait toujours plaisir et lui aussi compte une armada d’aficionados.

Cependant, les sauts sont minimisés à 55, qu’importe, le plat remet les compteurs à Z et nous voilà partis pour une arrêtée sponsorisée par Tronço-mag. Dominique gère son phénomène à 5 mètres, le replace pour une défense qui va peser une tonne sur chaque épaule de ses fans. Soyons clair, avec un moins 30, tu regardes le paysage autrement ? Chers amis, si l’ingratitude est un gain de temps, il faut bien repartir au charbon et ce n’est plus à la notation que l’on voit le champion, mais à son désir de transformer l’essai, bonne pioche ! Une garde au ferme au tractopelle allait nous clouer sur place, tout y est : Entrée, vitesse et frappe chirurgicale. Tayzone bombarde sévèrement et seul un excès de zèle va lui bouffer 3 m. Idem sur une escorte anthologique où Andrej sort le grand jeu (reprise, métrage et coup de dents soit, la totale), chapeau Msieur S’Khra, car le loustic impose vraiment le respect. La preuve, une fuyante dévorée, un panier maîtrisé et une face où le terme « poussé-calé » prend un large sens. Big-Tayz plus applaudi que jamais, ressort comme il est rentré : acclamé debout !

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, au tiers de cette épreuve ; le père supérieur s’appelle Marco. Alors, pas de Boogie Woogie avant d’avoir tourné la page.

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