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LA REVANCHE DU P’TIT QUINQUIN ! |
Décidément, les hommes du Nord n’ont pas fini de nous décalaminer la soupière. Corne de bouc, voici l’excellentissime Thor et ses 59 de sauts pour un raté haie. L’OB ? Et bien vous connaissez le tarif en vigueur ? A part un s’écarte, RAS. Le multi finaliste est au diapason d’un 3 mètres d’arrêtée, d’une défense magistrale et d’une garde au ferme seulement saupoudrée de petits TAL (c’est de bonne guerre, car fort et chaud). Cependant, l’air est irrespirable, des masses de chaleur remontent et franchement, même un Marathonien Kenyan quitterait le tartan sur un brancard… pourtant, le Malinois risque son va-tout, Andrej le ressent illico et démarre sous son impulsion, le bougre va lui prendre 3, puis 2 mètres sous 200 degrés à l’ombre. De plus, le show suscite la considération (tant les deux Apaches ne lâcheront rien), pas la moindre parcelle de Fair Play devant le fulgurant masqué : fuyante 30, puis retournement de situation où Greg va hypnotiser 3 000 Ringueurs en 5 secondes de touchette, le fauve réagit sur deux passes, puis ouf… sur la dernière ; le déplacement d’objet ne sera que minime grâce à une capacité athlétique inouïe puisée dans ses ultimes retranchements. Thor défendra son bien coûte que coûte, sauf que l’effort s’avère rédhibitoire et une face où « courage rime avec détermination » ne pourra que tirer des larmes d’admiration sur ce que l’on nomme (dans notre jargon) un grand chien. L’instant s’achève et le Drakkar met les voiles pour édifier un autre titan, celui-ci est à l’heure et croyez moi, il y a de la monnaie à rendre… abonné à 59, Marc Villain calme les chevaux en un plat cosmique « s’écarte + amorce retour » autant dire que dalle.
et bien voilà, un deuxième PP (Pessel Poilu) irradiant le carré de pelouse, mieux encore, l’élève du Boss est le Boss avec 374, AG comprise ! |
Les interviews des finalistes à chaud |
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LAISSE BETON ! |
Il va falloir aller le chercher et Bingo ! Voici un volontaire pour tirer en IDF, même pas peur « 60 d’entrée », englué d’une flopée de « s’écarte » et d’un « -2 » pour une gestuelle rappelant une chorégraphie de tectonique sur le rapport au vu. Stéphane Renaud n’en a cure et siffle très (trop) près à la fausse, ouille! le temps se brouille « mordue et bien mordue » proclame le jury. Dans un tel moment, il ne faut pas desserrer la bride et c’est ce que va faire le Team Francilien : Défense à 28, GAF 25 (esquive, cessation non en prise, mais pas le moindre centimètre de concédé), recherche en quinconce (n’aboie pas, 2,2 & 4), fuyante d’extra terrestre et valise de folie clôturée d’une face héroïque sous un soleil de plomb. Il m’a fait une forte impression l’ami Bingo et trêve de blabla, j’enfile un sombrero et je file m’en jeter un… J’ai à peine le temps d’avaler une pinte cul sec, que notre Nanard national salue le public. Rater Monseigneur Boutonnet en finale étant passible de la cour martiale, je me grouille : 60 de sauts sans forcer (tu m’étonnes à l’entraînement les maxis sont les minis), un plat jusqu’au Boutonisme immédiatement peaufiné d’une fausse à 4,5 m (tiens tiens, le Touquet fut une bonne leçon). Alors que je piaffais d’insolence (et fier de mon pote), la défense allait surprendre le fan que je suis. |
ANDY… DIS MOI OUI ! |
Andy des Plaines de Thiérache a créé la surprise des sélectifs 2009. Bien conduit et fraîchement filtrée à la source du coach (plus connu sous le nom de Philippe Desamblanc) nous attendions beaucoup, trop, sans doute. N’empêche qu’il a le potentiel, le courage et le sérieux. Pourquoi je dis cela ? Tout simplement, parce qu’il n’a pas eu de bol…
Un plat symbiotiquement envoûtant suivi d’une arrêtée à 4,50, nous suggère que jusque là c’est CQFF. Puis, Nathalie passe la troisième sans embrayer, déf 26 (2s de tarde), GAF 26 (Mètres + Coups de Dents), recherche 34 (0,3,2,1) et une fuyante ébarbée à la lime beauceronne, hum…ça serre chez le père Etienne ? Sauf que l’ami Vandal ne l’entend pas de cette oreille et le furieux enquille directos la 6ème ! Chers amis, je crois que le terme n’est pas trop fort : la garde d’objet du gaillard fut l’une des plus belles de la décennie. Un bon gros 30 OK, mais surtout un coup de tronche à te déplomber les molaires du fond sans anesthésie et surtout, sans somation. En résumé, le Loup de Genain adore te vanner en étant lui-même un Prince de la Vannerie, il incite l’HA par un habile stratagème et avant que tu te demandes « ce que tu fous dans cette galère », il t’évangélise un ménisque. Du grand art achevé d’une attaque de face qui laissera dubitatif un Andrej, nous assurant dès son retour à la tente presse, qu’il s’agit effectivement d’un monstrueux cabot. |
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DUEL AU SOLEIL ! |
Après une nuit aussi mouvementée qu’une face de Jean-Marc Allan, je prenais la route du terrain et pour la 3ème fois, j’en contournais une autre. Tous les chemins mènent au stade de Brive et me voilà saluant un vigile super sympa. Tu prends la place de gauche me dit-il, un peu mon nveu juste à deux pas du gazon « l’idéal ». D’après, leurs dires, la soirée fut cosmique et au vu des mines réjouies de nos bénévoles déménageurs, y a pas photo, soit : ils sont là depuis des plombes ? Soit, ils font de la muscu pendant leurs poses ? Les deux me répondent (un Bernard Dollé pétant de santé), nous avons dû déplacer et replacer les barrières et c’est un excellent exercice pour garder la forme. Tu m’étonnes !!!! Il n’y en avait pas beaucoup… Sur ces bonnes paroles U2 des Prairies d’Amandel avale les sauts, confirme d’un plat en béton armé et entérine d’une fausse à 3 mètres. Néanmoins, le bougre grappille une cordée de centimètres et Jean-Marc en Gentlemen, assure d’un bon coup de sifflet. Le métier ça paye, la preuve : après 2 broutilles à la défense, un énervement (bien légitime, a-t-on idée de le sortir du pieu à c’t’heure ci ?) à la garde au ferme, une recherche d’enfer et un grignote à la fuyante, le fiston du grand Stan repart au charbon pour une valise du feu de Dieu. Pétri de bonne volonté, on note « un énième grignote au départ de la face » qui dans son cas n’est plus un grignote, mais un ingurgite ! U2 réalise 362,45 sans sourciller avec la prise qui va bien et la détermination d’un cador, youhou ça commence fort et je me vois dans l’obligation de déclarer que la Journée Officielle du fond de tronche est ouverte ! |
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ROCK ARRON THE CLOCK ! |
Les deux juges Mrs Fontaine et Munto dissertent en ultime précision avec le commissaire Mr Bernard. En prime, il est sublimement conduit par un jeune conducteur du nom de Fabien Souvembrie… tient tient, Souvembrie, ça me parle et d’un coup, ça allait parler aux lève-tôt. Les placements de départ sont exemplaires et malgré la fougue du Berger Belge, on sent qu’après une arrêtée à 3,50, il est parfaitement tenu. Va suivre, une étonnante bagarre sur la défense où un TAL sera décompté, mais surtout sur la garde au ferme. En effet, un Andrej parfaitement réveillé va commencer un show brillamment conclu par un Malinois démoniaque. L’exercice va débiter 7 points, mais pardon quelle niaque ! Enchaînement sur une recherche sans conséquence 35/40, une fuyante à 30 et, composté « envoyé c’est pesé » par un panier de folie. Greg va cérébralement aller le chercher (et cela à 3 reprises), sauf que le second candidat du Domaine du Chenil de la Tour va déjouer systématiquement la moindre tentative. Cette garde d’objet est énorme, car au-delà de la qualité pur de dressage, le serrage valise est nickel, la décision itou et bilan des courses, un bon 29,50 en relation directe d’une face des Carpates va concrétiser un robuste parcours, ouais ça sent bon le podium! Ok, ne mettons pas la peau de l’ours dans la charrue, il reste une douzaine de furieux et chacun peut taper un 375. N’est ce pas David ? Tejo du Chemin des Lusitanes foule le green et d’un coup, monde et chaleur se pointent. Le Team Limougeaud se voit acclamé par une horde de fans au bord du chaos, ce qui n’empêche pas Mister Puigrenier de compter soigneusement chaque pas d’élan. Le fils de Médoc s’envole et, hormis une claie touchée à 4,25, le reste se veut assuré au micron prêt. Le plat sera du même acabit « 2 dépasses, 0,80 d’AG » et banzaï… attention avec ce genre d’oiseau, il me parait bien nerveux et très en forme donc ; ce qui devait arriver arriva « arrêtée goinfrée ». Aïe, re-concentration immédiate pour une défense parfaitement négociée (Tejo est un super protecteur), une garde au ferme aux petits oignons (gaulée d’entrée) et malheureusement, une recherche apocalyptique ! Le Malinois va s’agacer et réagir sur la moindre intention, rajoutons une pincée de mètres et un bon TAL, ce qui nous donne « juste la moyenne ». Le reste sera à la Bolchoï avec un ciseau de toute beauté effectué par un TGV (Terrifiant Greg Volant), une valise infernale où Tejo va démonter tout ce qui bouge et conclure d’une face prouvant le bien fondé d’une sacrée équipe. |
QUAND JIMMY DIT… |
Cette fois, ça y est le stade explose, le 1er invité de race accède à l’estrade. Honnêtement, je ne sais quoi dire devant autant de mains tendues, l’hystérie communicative se conjugue-telle avec le talent ? La réponse est OUI ! Tam Tam va non seulement balancer une tonne de kérosène sur une place déjà vivement enflammée, mais il va montrer à tous (s’il en était besoin) qu’il n’est pas là par hasard. Haie-Palissade au max, fossé à l’arrache (2 ratés) crédité d’un 4,25 immédiatement calculé d’un en-avant… qu’il ne va pas calculer justement.
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MISS METEOR ! |
C’est sûr qu’un jour, je vais y rester… autant d’émotions pour mon vieux tic toqueur et poum le Jean-mich ! Dans l’immédiat, ça baigne, mais étais-je vraiment préparé à la suite ? Stella Halley & Valmy dit Vito Land Van Mechelaar accompagnés d’une bande de joyeux lurons pénètrent l’enceinte sous un tonnerre de klaxons. Souriante et relax, elle va, dès la descente des marches, nous indiquer l’ordre du festival : 60 de sauts d’une facilité déconcertante, une OB entourée d’un halo mixant beauté du geste et ponctualité, illumine le sanctuaire. La déesse au casque d’or semble chez elle, pas une faute de goût, pas même l’infinitésimal écart de suite, rien, nada et c’est bouche- bée que l’on déroule un tapis rouge ! Vito attentif, la tutoie du regard, son impatience est-elle qu’il se déplacera sur le départ d’attaque? puis, filant comme le vent, il se rapproche dangereusement en visant un Apache fin prêt à le recevoir. Stella ne prendra aucun risque et c’est une brise sèche qui stoppera le cerbère… 5 mètres scanderont les juges. Il fallait bien ça, mais la défense quant à elle, s’inspire du diamant brut. Partant d’une symbiose allégorique, la relation Vito-Stella se ressent plus qu’elle ne se raconte et je pense que le mot serti est le bon. En effet, durant l’approche, le recul et l’agression, la conductrice sera cerclée (en tous sens), voire décorée par un Vito oreilles plaquées et queuqueue en essuie glace. Là encore « agression, réaction, percussion, cessation » top de chez top. En un demi tour académique, l’équipe se replace sagement, Stella drive son pote avec maestria et le son libérateur de la trompette expédie le pur-sang sur Andrej, celui-ci n’a même pas le temps de dire ouf… qu’il se voit englouti ! Vito collé sur la jambe, guette la fuite et en une fraction de seconde, décide. La seconde s’avère encore plus fulgurante (en pivot école), le jury décomptant 1 mètre sur la première, nous voici en seize exercices à seulement – 8.
Le public ne s’y trompe pas et n’attend même plus que Stella termine l’exercice. Un spectateur vient de vider son chargeur de corne de brume à en faire trembler notre cahute. Z’êtes dingues, les Ringueurs !!!! Fort heureusement, DJ Dédé sollicite les maniaques du vibrato à bien attendre la fin (en pur perte, je vous rassure). C’est bien connu, le seul truc qui apaise les foules se nomme « face bâton » et dès que le fameux « pas bougé » est déclaré, il n’y a plus de bruit. Au mot attaque, Valmy s’élance au galop… Andrej carbure une latérale courbe, pousse l’esquive en cherchant le Malinois du bambou, celui-ci change de braquet et ajuste une prise centrale. L’HA n’a plus qu’une alternative « le repoussé de bras », mais Vito le pique en intérieur ; SUPERBE… en 15 secondes la messe est dite. Le coup de sifflet exigera une cessation plus propre qu’une assiette du Hilton, un retour au pied tranquillou et une Maîtresse caracolant sur la voûte de l’extase. Attention, le bonheur étant contagieux, il faudra réanimer quelques supporters. Pour le reste, les 385 engendrés dans la fournaise sont bien au chaud dans la popoche d’une autre Dame de l’IsLe… ouais, et une grande. |
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